|
|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Waterworld a-t-il été un naufrage comme cela a été beaucoup écrit à sa sortie ? Si le film n’a pas eu le succès escompté, il n’a pas pour autant été le flop retentissant que certains ont décrit. Compte tenu du budget très élevé et très supérieur à celui initialement prévu ( 175 millions de dollars au lieu de 100, sans compter le marketing et la distribution !), les ambitions étaient très fortes. Le blockbuster s’est classé n°1 à sa sortie aux Etats-Unis. Il n’a cependant pas connu une carrière éclatante, mais son succès honorable à l’international et sa sortie vidéo ont permis aux producteurs de récupérer la mise. Le film aurait remporté 264 millions de dollars. En France, Waterworld a réalisé 2,2 millions d’entrées, devenant le 6e plus gros succès de Kevin Costner dans l’Hexagone (Danse avec les loups, Robin des bois et Bodyguard occupent le podium).
Waterworld était le film de tous les défis à sa sortie, avec son budget démesuré et sa surenchère d’effets spéciaux, accessoires et costumes. Selon les notes de production, 10 000 accessoires de tournage ont été nécessaires, dont 300 mitrailleuses, 100 arbalètes, 30 jet skis… Tourner entièrement sur l’eau, ou presque, était le plus grand défi et encore jamais fait au cinéma (voir plus bas). « Lorsque vous faites un film, vous cherchez toujours à faire quelque chose de différent, a expliqué Charles Gordon, l’un des producteurs. J’aimais l’idée que cela soit quelque chose que personne n’ait jamais fait »
Parmi les nombreuses difficultés rencontrées sur le tournage, les éléments naturels sont certainement ceux qui ont posé le plus de problèmes. Tourner sur l’eau en bateau a représenté de nombreux défis pour donner l’impression que les protagonistes étaient en pleine mer. Un atoll a été créé : une véritable ile artificielle sur laquelle les contraintes de tournage étaient particulièrement complexes. Il fallait notamment trouver un système de rotation de l’ile pour toujours tourner en direction de la mer.
Cette manœuvre nécessitait 6 heures et 10 techniciens. Des intempéries s’en sont également mêlées, provoquant de gros dégâts sur le plateau. L’une des structures coula en raison des vagues et des vents forts. Tous ces facteurs réunis ont eu pour incidence de multiplier les nombres de tournage. Suite à cette expérience, le réalisateur a expliqué qu’il ne souhaitait plus jamais tourner sur l’eau. |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly