​L'ENFER DU DIMANCHE
Nom Original   ​ANY GIVEN SUNDAY
Réalisateur   OLIVER STONE
Date de sortie  12/04/2000
Durée   2h30
Genre   DRAME
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés   14 
​dont
PLATOON (1986)
WALL STREET (1987)
NE UN 4 JUILLET (1989)
​THE DOORS (1990)
JFK (1991)
TUEURS NES (1994)
NIXON (1995)
U-TURN (1997)

Al Pacino
TONY D'AMATO

Dennis Quaid
JACK "CAP" ROONEY

Jamie Foxx
WILLIE BEAMEN

Cameron Diaz
CHRISTINA PAGNIACCI

James Woods
DR. HARVEY MANDRAKE


​SYNOPSIS
C'est la descente aux enfers pour les Miami Sharks, une équipe de football américain qui subit une série de revers. Pour se maintenir à son poste, l'entraîneur qui commence à être sérieusement contesté fait jouer un débutant talentueux. A travers cette fresque sur les enjeux du football américain, le réalisateur dresse un bilan des névroses de l'Amérique.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
​L'ambition de Stone : « J'ai toujours eu envie de tourner un film à grande échelle sur le foot, mêlant les destins d'une quinzaine de personnages, comme dans les classiques des années quarante-cinquante. Je voulais que ce soit un film moderne, mais je souhaitais également y rendre hommage à une certaine tradition du cinéma hollywoodien, avec une action dense et serrée, du mouvement et de l'ampleur, une figuration abondante et démonstrative. »


N'ayant pu trouver d'accord avec la National Football Ligue, Oliver Stone et son producteur, Clayton Townsend, ont décidé de créer une ligue de football fictive, l'Assocation of Football Franchises of America (AFFA). Libre de toute contrainte, l'équipe du film a ainsi pu composer à loisir de nouvelles équipes et inventer de nouveaux logos.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
L’ENFER DU DIMANCHE est un film de spécialiste, peut-être pour les spécialistes, mais un peu brouillon et difficile d’accès pour le commun des mortels. Si le casting est bon, et beau, si le rythme fait passer convenablement bien les 2h30, au final les querelles de gestion de l’équipe restent imperméables aux non initiés et gâche un peu le film.   
LA NOTE : 5/10

L’HISTOIRE
De ce qu’on peut en comprendre quand on n’est pas un adepte du football américain, le scénario n’est pas aussi précis et bon qu’il aurait pu l’être. Toute la gestion de la franchise passe au travers. Le rôle précis de Cameron Diaz et d’Aaron Eckart est mis de côté. La querelle en blouse blanche entre James Wood et le médecin l’est également. Au final on se concentre uniquement sur la guerre de quatterback, dommage.
LA NOTE : 5/10 

LE JEU
Al Pacino fait le show, Cameron Diaz n’a jamais été aussi bonne, et heureusement. Car le reste n’est pas au niveau. D’autant que Jamie Foxx et Dennis Quaid, sous leurs casques, ne peuvent pas vraiment donner tout ce qu’ils ont dans le ventre et dans les jambes. Ainsi, la qualité du casting 4 étoiles n’est pas visible entièrement dans ce film.
LA NOTE : 5/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
2h30 d’un film sur le foot, c’est un pari. Et le pire c’est que le film n’est pas ennuyeux, mais il manque tout de même d’intérêt. Un « mi-figue / mi-raisin » dommageable au vu de l’ampleur du projet et du casting.
​LA NOTE : 6/10 

La musique est signée Richard Horowitz et Paul Kelly. Et on commence par FAT BOY SLIM « Right Here Right Now », puis on passe sur BLACK SABBATH pour motiver les troupes, de la dance pour motiver les spectateurs, entrecoupée de rnb pour les moments de détente des joueurs. Bref, BO éclectique, mais convenable.  
LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Le terrain, la pelouse, les lignes de yards, le vestiaire, les loges d’où les grandes décisions se prennent, et les belles et grandes villas des joueurs qui en veulent toujours plus. Mais c’est aussi depuis l’intérieur des casques que l’on vit les moments les plus chauds des matchs !
LA NOTE : 6/10 

Pas d’effets spéciaux
​​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  5.7 / 10

IMDB   6.9 / 10
Rotten Tomatoes   4.7 / 10
AlloCiné   6.8 / 10
Metacritic   5.0 / 10
Comme au Cinéma  5.7 / 10
Sens Critique   5.5 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  5.8 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN