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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le réalisateur Omar Naim avait, à l'origine, pensé le héros de Final cut comme un personnage distant et froid. Mais l'arrivée de Robin Williams modifia son approche. Selon lui, "Robin lui a donné une profondeur supplémentaire; grâce à lui, le personnage d'Alan est devenu un être humain. Il le joue de façon si humaine qu'il en est absolument bouleversant. »
La mémoire humaine et ses mystères ont toujours attirés le cinéma. Particulièrement récurrent dans le cinéma fantastique ou de science-fiction, le thème de l'utilisation de la mémoire humaine était déjà au coeur de Dark City d'Alex Proyas, Minority report de Steven Spielberg ou Eternal sunshine of the spotless mind de Michel Gondry.
Avec The Final cut, l'acteur Robin Williams, plus connu pour ses prestations comiques, persévère dans la veine d'un cinéma plus sombre notamment abordé en 2002 avec Photo obsession et Insomnia.
The Final cut était présenté en compétition des Festivals de Berlin et Deauville 2004. Sur les planches de Deauville, le long-métrage a obtenu le Prix du scénario.
Omar Naim, en inventant la technologie d'implants pouvant servir à votre descendance pour faire des films commémoratifs de votre existence, évoque de manière audacieuse et originale les thèmes de la mémoire et du souvenir :
"C'est un désir très humain que de garder une trace du passé, des souvenirs, à l'aide d'images. C'est l'idée de base du film. Parallèlement, le montage d'images subjectives peut leur donner différents sens, et dans ce cas la représentation de nos souvenirs n'est plus du tout fidèle à la réalité. D'un seul coup, on se demande ce que l'on doit garder ou retirer d'une mémoire, et cela reteinte toute la vie écoulée. Je me suis lancée dans l'exploration de cette idée, en m'efforçant de l'aborder sous tous ses angles. » |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
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« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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