LA LISTE DE SCHINDLER
Nom Original   ​SCHINDLER'S LIST
Réalisateur   STEVEN SPIELBERG
Date de sortie  02/03/1994
Durée   3h15
Genre   DRAME
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  14 dont
INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT (1984), LA COULEUR POURPRE (1985), EMPIRE DU SOLEIL (1987), INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE (1989), ALWAYS (1989), HOOK OU LA REVANCHE DU CAPITAINE CROCHET (1991), JURASSIC PARK (1993)

Liam Neeson
OSKAR SCHINDLER

Ben Kingsley
ITZHAK  STERN

Ralph Fiennes
AMON GÖTH

Caroline Goodall
EMILIE SCHINDLER

Jonathan Sagall
POLDEK PFEFFERBERG

​​​SYNOPSIS
Evocation des années de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d'extermination de Auschwitz-Birkenau.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le film a été tourné entre mars et mai 1993, comptabilisant soixante-douze jours de tournage au total, dans le quartier de Kazimierz à Cracovie. Steven Spielberg n'a pas eu la permission de tourner dans le camp d'Auschwitz et le camp de travail de Plaszow n'était pas exploitable pour les besoins du film. Les scènes du camp de la mort ont donc été tournées à l'extérieur des portes, sur un plateau reconstruisant le camp à l'identique. Certaines scènes du film sont tournées sur les vrais lieux de l'histoire comme l'appartement de Schindler ou encore la prison.
Le script ne comportait au début qu'une page sur la scène de liquidation du ghetto de Cracovie. Steven Spielberg en a réécrit une vingtaine en s'appuyant sur des témoignages, comme dans la scène où un jeune garçon échappe aux soldats allemands en prétextant qu'on lui a donné l'ordre d'enlever les valises au milieu de la rue. Cette scène centrale dans le film dure près de vingt minutes.

Pendant le tournage, Ben Kingsley qui joue Itzhak Stern, le comptable de Schindler, a gardé dans une poche de son manteau une photo d'Anne Franck, jeune fille morte dans les camps de concentration et dont le journal intime a été publié après la Shoah. Regarder la photo lui donnait la force nécessaire et le ton juste pour interpréter certaines scènes difficiles du film.
40% du film a été tourné en caméra à l'épaule, dans le but de renforcer l'effet du noir et blanc et pour souligner davantage le réel quasi documentaire du film.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Il s'agit peut-être là du plus grand film de Steven Spielberg. Il s'attaque à un des passages les plus sombres de l'histoire avec un immense talent et un immense respect. C'est un jeu d'équilibriste de plus de 3h pour le réalisateur qui parvient à nous offrir un film magnifique débordant de dramaturgie, d'une beauté artistique exceptionnelle et qui prend véritablement aux trippes.
LA NOTE : 9/10

L’HISTOIRE
Spielberg coche toutes les cases avec son film en hommage à un homme qui s'est révolté contre la cruauté et la haine à sa manière. Et pour réussir son film il fallait déjà un bon scénario. En prenant le temps de nous plonger dans cette sombre période il parvient à nous faire ressentir un dixième de ce que ces pauvres déportés ont pu endurer et c'est déjà beaucoup. L'émotion est immense dans ce film et atteint son apothéose dans une scène finale qui magnifie le film
LA NOTE : 9/10

LE JEU
Paradoxalement, ce chef d'oeuvre n'est pas un modèle en matière en matière de jeu d'acteurs. Les prestations sont bonnes, surtout Ralph Fiennes et Ben Kingsley. Mais c'est surtout les limites dramatiques de Liam Neeson qui brident l'ensemble et font que si ce film rafle de nombreuses récompenses et notamment plusieurs Oscars, seul Ralph Fiennes remporte une récompense individuelle, en l'occurrence un BAFTA. Liam Neeson d'ailleurs, va progressivement s'éloigner des films dramatiques pour s'enfermer dans l'action des blockbusters grands publics et souvent bas de gamme.
LA NOTE : 8/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure plus de 3h ce qui peut rebuter certains. Mais ce n'est pas non plus un hasard si parmi les plus grands films de l'histoire du cinéma récent on trouve Les Évadés, Le Parrain 1 et 2 et Le Seigneur des Anneaux qui dure tous également près de 3h. On prend le temps d'installer les personnages et on laisse le temps au spectateur de s'installer dans cet environnement dramatique. Aucune longueur ne vient perturber cette histoire, une version de ce massacre haineux incompréhensible.
LA NOTE : 8/10
C'est une nouvelle fois John Williams qui officie derrière la baguette et qui nous offre une fois de plus une Bo magistrale. Que ce soit avec des instruments à vent ou à corde, le thème mélodique accentue la dramaturgie du film et parvient à tirer les larmes lors des moments les plus intenses. Les bande est son est ici une nouvelle fois un acteur à part entière et participe grandement à la création du chef d'oeuvre.
LA NOTE : 9/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Le premier décor ce dont les couleurs. Le film aussitôt démarré bascule dans l'horreur de la guerre et comme une parenthèse macabre dans une vie de joie, on passe en noir et blanc pour ne retrouver la couleur qu'une fois les conflits terminés. Seule cette petite fille qui ère au milieu du chaos apporte innocence et espoir avec son manteau rougeâtre. Mais le noir et blanc atténue également les horreurs de l'histoire car malheureusement dans ce génocide, la finalité se trouve en Pologne, derrière les barbelés devenus tristement célèbre du camp d'Auschwitz. On peut également noter la grande qualité  des jeux de lumière pour procurer à  ce noir et blanc une intensité maximale.
LA NOTE : 9/10
Pas d'effets spéciaux.
LA NOTE : N/A

La note de sevenart  8.7 / 10

IMDB   8.9 / 10
Rotten Tomatoes  9.8 / 10
AlloCiné   9.2 / 10
Metacritic   9.4 / 10
Vodkaster Télérama  8.8 / 10
Sens Critique   8.1 / 10
Avoir à Lire   8.0 / 10
Ecran Large   9.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  8.9 / 10

menu année

menu genr​e
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN