LOS ANGELES 2013
Nom Original   ​ESCAPE FROM L.A.
Réalisateur   JOHN CARPENTER
Date de sortie  13/11/1996
Durée   1h41
Genre   ACTION
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  15
dont
HALLOWEEN, LA NUIT DES MASQUES (1978), FOG (1980), NEW YORK 1997 (1981), THE THING (1982), CHRISTINE (1983), STARMAN (1984), L’ANTRE DE LA FOLIE (1995), LE VILLAGE DES DAMNES (1995)

Kurt Russell
SNAKE PLISSKENS

Allison Joy Langer
UTOPIA

Georges Corraface
CUERVO JONES

Steve Buscemi
EDDIE

Stacy Keach
CDT. MALLOY

​​​
​SYNOPSIS
Le fameux "Big One" tant redouté a eu lieu en 1998 et a isolé Los Angeles du reste des Etats-Unis. Quinze ans plus tard, les Etats-Unis se sont dotés d'un président particulièrement puritain et politiquement correct qui envoie tous les délinquants à Los Angeles, devenue l'île la plus dangereuse du monde. Cuervo Jones, anarchiste latino-americain, règne sur ce bout de terre et s'est mis dans la tête, avec l'aide de la fille du président qui s'est ralliée à sa cause, de neutraliser toutes les sources d'énergie artificielles de la planète.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le tournage débute en décembre 1995 et se termine en mars 1996. Il a lieu principalement en Californie : dans les Studios Universal, au Los Angeles Memorial Sports Arena et à Long Beach. Certaines scènes ont également été tournées à Miami et à New Braunfels.

En 1985, Coleman Luck écrit le script de la suite de New York 1997, mais John Carpenter le trouve trop « léger ». Le projet est alors oublié jusqu'en 1994, lorsqu'il est ravivé par un tremblement de terre et par les émeutes de 1992 à Los Angeles. John Carpenter et Kurt Russell écrivent alors un nouveau script avec l'aide de la productrice Debra Hill. Selon Carpenter, c'est vraiment la motivation persistante de Kurt Russell qui a permis la réalisation du projet

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Un bandeau de pirate, une voix grave, c’est le retour de Snake Plissken. Après « New York 1997 » nous voici à Los Angeles. On retrouve l’univers apocalyptique, sombre, de John Carpenter. Des personnages hauts en couleurs, tout droit sortis d’un film d’horreur et un héros atypique et charismatique. Cette suite est réussie et ravira les amateurs du genre.
LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Une nouvelle mission est confiée à Plissken, qui n’a pas vraiment le choix une fois de plus. L’univers de ce film est semblable à celui de New York 16 ans plus tôt. Même si on trouve des similitudes, le scénario est assez travaillé pour en faire un film divertissant. Les personnages notamment apportent beaucoup. Entre un méchant aux allures de Ché Guevara, un agent propre sur lui en plein enfer, un fille du président qui fait une crise d’ados et un surfer d’égouts !
LA NOTE : 6/10

LE JEU
Kurt Russell retrouve les habits noirs d’un des personnages les plus badass de la décennie. Pas un sourire, pas un mot gentil. En fait ça le fait chier d’être ici, tout simplement, mais comme on l’a obligé. Ce n’est pas le personnage le plus dur que l’acteur aura eu à jouer. Mais il le fait bien. C’est à l’essentiel. A ses côtés en revanche les seconds rôles sont aussi caricaturaux que médiocre. Dommage.
LA NOTE : 5/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h41. Et on n’a pas une minute à perdre, enfin surtout Snake qui doit remplir sa mission en quelques heures. Avec les personnages, les rebondissements, les décors, on ne s’ennuie pas une seconde. Alors même si le film vieillit moyennement bien et si les répliques font parfois un peu kitsch, on passe un bon moment.
LA NOTE : 7/10
La musique est signée John Carpenter et Shirley Walker. Et le générique met d’emblée dans l’ambiance. Avec ses sonorités  « western moderne » et des riffs puissants, la BO est l’un des grands points forts de ce film d’action bien 90’s. On a également droit à quelques passages de hard rock bien d’époque.
LA NOTE : 7/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Los Angeles, la nuit, c’est l’enfer. Après New York, John Carpenter nous emmène sur Los Angeles, devenue une île depuis le grand tremblement de terre. La ville des anges est devenue une terre de perdition, un bidonville immense où la loi du plus fort est la seule. Même Disneyland ressemble à un cauchemar.
LA NOTE : 8/10
Les effets spéciaux sont variables. Le tremblement de terre en introduction est très réaliste. Après ça se gatte un peu lors de la traversée sous marine vers L.A. où l’on se croirait dans un jeu vidéo bien vintage. Mais bon… L’univers et les décors créés pour ce film proposent une vraie ambiance futuriste et utopique comme avec ce paquebot au milieu de la ville, donc on y croit.
LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  6.6 / 10

IMDB   5.7 / 10
Rotten Tomatoes  5.3 / 10
AlloCiné   5.8 / 10
Metacritic   5.4 / 10
Vodkaster Télérama  5.3 / 10
Sens Critique   6.3 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   9.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.1 / 10

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Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN