IMPITOYABLE
|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Clint Eastwood connaissait le scénario d'Impitoyable depuis de nombreuses années déjà. Il prit une option sur celui-ci deux jours seulement après que celle de Francis Ford Coppola n'ait expirée. Il attendu ensuite quelques années, jusqu'à ses 62 ans, pour avoir l'âge du personnage, un héros vieillissant et désabusé. "Ca m'a paru le sujet idéal pour réaliser ce que j'appellerai le "dernier des westerns". C'est un film qui résume au fond ce que le genre représente pour moi."
Impitoyable se différencie des westerns "traditionnels" qui présentent un Ouest épique et poétique. Clint Eastwood, avec son film, a préféré en dépeindre toute la pauvreté, le sadisme et la violence. Impitoyable s'impose comme un western naturaliste, où la loi du plus fort prédomine. Clint Eastwood tacle la légende : "Ces tueurs qui sont entré dans la légende étaient en fait des types qui vous tiraient dans le dos, pas face-à-face, au beau milieu de la rue, comme on le voyait jadis dans les westerns."
Le tournage d'Impitoyable se déroula du 26 août au 12 novembre 1991. Les principaux extérieurs du film (la bourgade de Big Whiskey, les maisons de Munny et Logan,...) furent construits en deux mois au Canada. Enfin, l'équipe du film tourna durant deux semaines sur une ancienne voie ferrée de la ville de Sonora en Californie, une voie ferré qui servit à de nombreux autres westerns.
Clint Eastwood cumule les fonctions sur Impitoyable. En plus de réaliser le western et d'en tenir le rôle principal, il agit également en tant que producteur et a même composé le thème musical principal du film, intitulé Claudia.
David Webb Peoples, le scénariste d'Impitoyable, est également le scénariste de plusieurs films de science-fiction dont les plus célèbres sont Blade Runner et L'Armée des 12 Singes.
Impitoyable a remporté quatre Oscars en 1993 : celui du meilleur film pour Clint Eastwood, de la meilleure mise en scène pour le même Clint Eastwood, du meilleur second rôle masculin pour Gene Hackman et du meilleur montage pour Joel Cox. Au total, il était nommé dans neuf catégories, avec celles du meilleur acteur, du meilleur scénario, de la meilleure photographie, du meilleur son et des meilleurs décors.
|
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly