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SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Pour incarner un personnage aussi complexe, très éloigné des rôles comiques qu'il a souvent joués, José Garcia explique qu'il lui a fallu trouver à ce Bruno Davert "une vraie raison, parce qu'entre être prêt à tuer et tuer, il y a ce pas infranchissable." Le comédien, que Costa-Gavras compare à Jack Lemmon (son interprète de Missing), en est arrivé à la conclusion suivante : "Je me suis rendu compte qu'à partir du moment où quelqu'un décide que son travail est tout pour lui, ou que sa famille est tout pour lui, ou que Dieu est tout pour lui (on est en plein dedans !), il est capable de faire les choses les plus extrêmes car il se persuade alors de la nécessité de son geste." A propos de la difficulté du rôle, il confie : "(...) c'est un film qui me met dans un doute terrible. J'ai fait le film de ma femme (Rire et châtiment d'Isabelle Doval), j'ai fait quelques films comme ça où je suis de 1 à 2, mais là, autant de plans sur ma gueule ! (...) Il m'a fallu inventer de l'intérieur à l'extérieur, ça m'a plongé dans une fragilité, pas la fragilité de faire un tueur, mais une fragilité par rapport à mon métier comme un univers que je commence à découvrir au fur et à mesure."
Le Couperet est tiré d'un roman homonyme du prolifique auteur américain Donald E. Westlake. Originaire de Brooklyn, l'écrivain, connu pour ses polars acides, est depuis longtemps une source d'inspiration pour des cinéastes aux univers très différents.
Parmi les films adaptés de son oeuvre, on peut ainsi citer Made in USA de Godard, Le Point de non retour de Boorman, Le Jumeau d'Yves Robert, ou encore Payback de Brian Helgeland.
Quelques mois avant la sortie du Couperet, on pouvait voir deux films de jeunes auteurs français inspirés d'ouvrages de Westlake : Je suis un assassin de Thomas Vincent (dans lequel figurait Karin Viard) et Ordo de Laurence Ferreira Barbosa. Ajoutons que l'écrivain est lui-même scénariste : il a notamment signé, à partir d'un roman de son confrère Jim Thompson, le script des Les Arnaqueurs de Stephen Frears (1990). |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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