​ROBERTO SUCCO
Nom Original   ​ROBERTO SUCCO
Réalisateur   CEDRIC KAHN
Date de sortie  16/05/2001
Durée   1h59
Genre   POLICIER
​Nationalité   FRANCAISE

Films Réalisés 11

Stefano Cassetti
ROBERTO SUCCO

Isild Le Besco
LEA

Patrick Dell'Isola
LE MAJOR THOMAS

Catherine Belhkodja
LA MERE DE LEA

Fejria Deliba
LE MEDECIN LEGISTE

SYNOPSIS
Kurt (Stefano Casseti) est âgé d'une vingtaine d'années, il a une Golf décapotable et un accent indéfinissable. Léa (Isild Le Besco), une lycéenne, est plus jeune et plus timide. Ils font connaissance sur la Côte d'Azur, à la fin de l'été. Les vacances terminées, la jeune fille retourne chez elle en Savoie. Mais tous les week-end, avec une régularité de métronome, Kurt part retrouver Léa. 

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
​Le vrai Roberto Succo avait assassiné ses parents à Mestre, dans la banlieue de Venise, en 1981. Il n'avait que 19 ans. Jusqu'au début de l'année 1988, il laissa derrière lui quantité de meurtres incompréhensibles, de viols, d'agressions et de cambriolages.
​Cédric Kahn, à propos de son film : 
« Je crois que le film se situe entre la biographie, le film d'amour, le polar et le documentaire. J'ai voulu résister à la tentation de faire du spectaculaire. Je ne voulais pas perdre la notion de la réalité. J'ai fait quelques jours d'enquête chez des gendarmes pour bien comprendre leur travail. J'avais la volonté de coller le plus possible aux témoignages, de travailler les dialogues sur la base des procès-verbaux (…). Dans l'ensemble, je me suis autorisé très peu d'extrapolation. »


« Je ne voulais pas héroïser Succo. Par conviction, bien sûr, mais également par respect pour les victimes. Je voulais éviter deux écueils : faire de Succo une victime de la société ou, à l'inverse, un monstre sanguinaire ; ce qui était pour moi deux manières d'en faire un héros. Je voulais rester dans une vision objective des choses, m'en tenir aux faits et faire le constat de la folie. Mais la fiction n'est pas objective. Dans un film, on peut faire aimer la pire des crapules. Il fallait donc être très vigilant. »

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Le film de Cédric Kahn retrace le parcours chaotique de Roberto Succo qui n’est véritablement pas un homme comme les autres, c’est le moi que l’on puisse dire. Habité, possédé, et immortel, à ses yeux. On le suit errant, sans véritable but, sans logique précise. On ne peut pas vraiment changer les faits réels, mais le film colle trop aux faits et ne filtre rien. Le résultat est brouillon, autant que Roberto Succo. 
LA NOTE : 5/10

L’HISTOIRE
L’histoire est celle d’un Roberto Succo, qui a tué ses parents, interné en Italie, et qui a profité d’une permission de sortie pour fausser compagnie aux transalpins. Le voilà en France, livré à lui-même. Une traque aussi difficile que Roberto lui-même ne semble pas savoir où il va. Et au final on obtient un film qui n’a pas vraiment de lien, de rythme et d’intérêt. Il aurait peut-être été intéressant de romancer un peu certains passages pour rendre le tout plus cinématographie. 
LA NOTE : 5/10 

LE JEU
Stefano Cassetti est le seul à sortir du lot. En même temps il est omni présent à l’écran. On ressent la folie et la fureur qui habite le personnage et qui ressort de ses yeux incroyablement bleus azur. Il est fou, incroyablement fou et il le fait parfaitement transpirer. Mais à ces côtés, rien. Rien du tout. 
​LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
1h59 de succession de faits qui n’ont ni queue ni tête, hormis dans celle du principal intéressé, Succo qui agit en fonction de ses pulsions, de ses sentiments. Et sans sens précis les scènes se succèdent sans vraiment susciter d’émotion profonde chez le spectateur qui au mieux les suis, au pire s’ennuie. 
LA NOTE : 5/10 

La musique du film est signée Julien Civange. Elle est convenable mais surtout effacée par la magnifique mélopée de Marianne Faithful « Sleep ». 
​LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
On passe d’un décor à l’autre sans qu’aucun ne marque vraiment le film. C’est assez représentatif. D’une chambre à l’autre, d’une grange abandonnée à une autre, d’un bureau de police à un autre… Roberto Succo bouge beaucoup, change beaucoup, de lieu, de véhicule et finalement les décors manquent cruellement au film, sans saveur.
LA NOTE : 5/10 

Les effets spéciaux sont bons et sobres. Quelques coups de feu et quelques blessures mais très réalistes. 
​​​LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  5.7 / 10

IMDB   6.7 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   6.0 / 10
Metacritic   - / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   6.2 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  6.0 / 10

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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN