​LES AILES DE L'ENFER 
Nom Original   ​CON AIR
Réalisateur   SIMON WEST
Date de sortie  20/08/1997
Durée   1h50
Genre   ACTION
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  1

Nicolas Cage
CAMERON POE

John Malkovich 
CYRUS « LE VIRUS » GRISSOM

Steve Buscemi
​GARLAND GREENE

John Cusack
VINCE LARKIN

Ving Rhames 
NATHAN "DIAMOND DOG" JONES


​SYNOPSIS
​Cameron Poe (Nicolas Cage) est un Ranger de l'armée des États-Unis. Le soir de son retour à la vie civile, voulant défendre sa femme des assauts d'un ivrogne, il le tue involontairement et doit passer 8 ans sous les verrous. À sa sortie de prison, il est renvoyé chez lui dans un avion pénitentiaire. Mais l'avion contient aussi des criminels extrêmement dangereux qui parviennent à prendre le contrôle de l'appareil. Alors que les fédéraux au sol envisagent de détruire l'avion, le marshal Vince Larkin (John Cusack) s'y oppose, persuadé que Cameron est leur allié.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?

 Les scènes de Las Vegas ont été tournées dans un hôtel célèbre qui devait être démoli fin 1996, aussi l'équipe de production profita de l'opportunité et finança la démolition au grand plaisir des promoteurs.​
Le film a connu le succès commercial, rapportant 224 117 573 $ au box-office mondial (dont 101 117 573 $ aux États-Unis et au Canada. Il a réalisé 999 420 entrées en France (1 009 031 selon Allociné"), 304 245 entrées en Belgique et 
241 293 entrées en Suisse

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Attention, blockbuster bodybuildé en approche. Voici un film d’action à la sauce Bruckheimer qui sent bon la bagarre et les explosions. Alors amateurs, vous allez être servis car Les Ailes de l’Enfer ne va pas vous décevoir. Quelques stars, un scénario aux petits oignons, un avion, des hélicoptères, des voitures, des camions, des barils d’essence ou tout autre produit hautement explosif : voici la recette. Laisser mijoter et monter en température environ 2h et vous obtiendrez un joli feu d’artifice. Dans l’ensemble c’est un film divertissant pour lequel il faut débrancher le cerveau et se laisser aller. Oublions les raccourcis scénaristiques et apprécions. Dommage car l’idée est sympa, mais les approximations sont un peu trop grosses et on sent que l’histoire a été un peu bâclée pour faire place surtout aux scènes d’action.
​​LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Cameron Poe est un ancien soldat qui pourrait interpréter Vito la Déveine dans les Spirou tellement ce mec là n’a pas de bol. Il rentre à peine chez lui, heureux de retrouver sa copine qui est enceinte (de lui ?), mais il semble être partie depuis des lustres à la guerre ! (enfin bon) et le soir même ils se font emmerder par une bande de mec dans un bar. Ces derniers semblent un peu trop intéressés par sa copine. Alors il appelle les flics pour s’en débarrasser. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.  Et bien non, il se débrouille tout seul, en envoi quelques-uns à l’hôpital et un à la morgue. Condamné, il file en prison pour quelques années.  Au moment de sortir, impatient de découvrir sa fille qu’il n’a jamais vu, il effectue le trajet du retour en avion spécial. Spécial, car il transporte également des détenus très dangereux qui sont en transfert. Et là, forcement ça va déraper. ​
​ ​​LA NOTE : 6/10 

LE JEU
Le jeu n’est pas trop mal, car on a à faire à de bons acteurs. Nicolas Cage nous fait du Nicolas Cage. Ce n’est pas mauvais, mais jamais sensas non plus. Toujours avec sa tête de chien battue qui porte toute la misère sur son dos, et bien là il va pouvoir justifier sa moue, car effectivement, il ne porte peut-être pas toute la misère du monde, mais il semble avoir eu un peu plus que sa part vu les misères qui lui arrive. Et puis dans la fine équipe de détenu on retrouve John Malkovich (on se demande d’ailleurs ce qu’il fout dans un film pareil. Se serait-il perdu ?) et Steve Buscemi. Tout deux sont des gages de qualités et sont toujours très bons quelques soient les rôles proposés. ​
​​​​​​​LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film n’est pas bien dur à comprendre avec un scénario digne d’un enfant de 10 ans. Le rythme lui est presqu’un peu trop rapide. On comprend donc tout mais l’enchainement des scènes d’action au bout d’une demi-heure donne un peu le tournis et la nausée. Ca n’arrête pas avant la toute fin du film et s’en est fatiguant. Une mauvaise habitude de Michaël Bay reproduite dans la saga des Transformers. Avec un scénario si simple le film aurait pu ne durer qu’une 1h45 et quelques grosses scènes d’action. Ici on compte les moments de répit et de calme entre deux explosions ou bastons.
LA NOTE : 6/10
 
Les musiques sont signées Mark Mancina et Trevor Rabin. Attention, sortez les violons, les guitares électriques, les percussions qui font du bruit, il va y avoir du son. Les musiques sont tout à fait à l’image du film : tendance, je sauve le monde et je fais un peu tout péter car en face y a quand même du grand méchant ! Le thème principal résume à peu près toutes les musiques du film qui sont sur le même air, et du même tonneau.
​​LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont assez simples. Une bonne partie du film se déroule dans l’avion puis sur l’aéroport de transit. Sachant que pour le réalisateur la devise doit être la suivante : un bon décor et un décor détruit. Ce sont les soldes : tout doit disparaître.
​​LA NOTE : 6/10

Côté effets spéciaux c’est pas mal pour l’année 96. Beaucoup, beaucoup d’explosions. Bizarrement Jerry Bruckheimer est derrière tout ça.  Des coups, des fusillades, des explosions, des accidents, des chutes… bref tout ce qui faut pour un film d’action blindé à la testostérone. 
​LA NOTE : 7/10​

La note de sevenart  6.3 / 10

IMDB   6.8 / 10
Rotten Tomatoes   5.7 / 10
AlloCiné   6.6 / 10
Metacritic   5.2 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   5.6 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   6.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.0 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN