​KILL BILL
Nom Original   ​KILL BILL
Réalisateur   QUENTIN TARANTINO
Date de sortie  26/11/2003
Durée   1h51
Genre   ACTION
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés   6
dont
RESERVOIR DOGS (1992)
PULP FICTION (1998)
JACKIE BROWN (1998)

Uma Thurman
BEATRIX KIDDO "LA MARIEE" alias BLACK MAMBA

David Carradine
BILL

Lucy Liu
O-REN ISHII alias COTTONMOUTH

Daryl Hannah
ELLE DRIVER alias CALIFORNIA MOUNTAIN SNAKE

Michaël Madsen
BUDD alias SIDEWINTER

SYNOPSIS
Au cours d'une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et tire sur les convives. Laissée pour morte, la Mariée enceinte retrouve ses esprits après un coma de 4 ans. Celle qui a auparavant exercé les fonctions de tueuse à gages  n'a alors plus qu'une seule idée en tête : venger la mort de ses proches en éliminant tous les membres de l'organisation criminelle, dont leur chef Bill qu'elle se réserve pour la fin.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Au printemps 2001, alors que tous les décors sont montés et que l'équipe est parée, la nouvelle tombe, Uma Thurman attend un enfant. Tarantino ne peut concevoir le film sans son interprète fétiche et ajourne le tournage. Malgré l'insistance des studios Miramax, qui avancent déjà le nom de Patricia Arquette pour remplacer la comédienne, le réalisateur ne cède pas.
​A l'origine, le réalisateur s'était attribué un rôle de Pei Mei dans Kill Bill : volume 2, mais devant la masse de travail qui l'attendait comme réalisateur, il a dû renoncer au profit de Gordon Liu.

Le réalisateur s'est lui aussi soumis à l'entraînement qu'il imposa à ses comédiens, d'une part pour subir ce que les acteurs ont pu endurer, et d'autre part pour effectuer les mouvements précis qu'il attendait de ses interprètes lors des prises.
Après l'écriture du scénario, Quentin Tarantino consacra un an à voir des films d'arts martiaux, à écrire et réécrire son script. Il avoue s'être complètement immergé dans le cinéma d'action asiatique durant cette période au point d'avoir délaissé la production sortie durant l'année 2001

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Kill Bill est le 4ème film de Quentin Tarantino. Fidèle à lui-même il nous offre une belle histoire de vengeance marquée du seau de la violence, de la dérision et cette fois-ci de l’élégance. Kill Bill est le premier volet de l’histoire et offre un univers unique. A mi-chemin entre le film d’action et le manga, Quentin Tarantino nous propose une fois de plus une histoire morcelée mais ici parfaitement intelligible. Même si l’on a des flashs back fréquents, ils arrivent à point nommé systématiquement pour la compréhension du spectateur. Mais au-delà de la performance magistrale des acteurs, c’est véritablement l’esthétique qui prend le dessus. La beauté des scènes est mise en avant systématiquement et les scènes les plus violentes deviennent belles. C’est l’esprit des films japonais qui inspira cela chez Tarantino.
​​LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
Une histoire de vengeance. Une liste à respecter pour la mariée qui a été laissée pour morte par ses anciens alliés. Il s’agit de remonter jusqu’à Bill, en laissant des cadavres sur la longue route qui mène à lui. A mi-chemin entre manga japonais et western, Tarantino nous offre une fois de plus un chef d’œuvre. L’histoire est morcelée en chapitre mais cette fois-ci ils sont tout à fait compréhensibles et les flashs back interviennent aux bons moments. 
​​ ​LA NOTE : 8/10 

LE JEU
De nouveau Tarantino nous offre une belle bande d’acteur avec en tête de liste Uma Thurman. Que de chemin parcouru depuis Pulp Fiction. Sa prestation est beaucoup plus sûre. Derrière elle on retrouve Lucy Liu, Vivica A. Fox et Daryl Hannah qui sont tout à fait à la hauteur de ce nouveau film culte du maitre Tarantino. A noter les brèves apparitions de Michaël Madsen et de David Carradine (oralement seulement) pour préparer le second film.  
​​LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h51 et est très rythmé. Ce n’est que le premier volet mais il se passe pas mal de chose. Tarantino, une fois de plus, choisi de ne pas raconter son histoire de façon chronologique. Il part sur le présent avant de faire plusieurs flash back qui viennent expliquer les origines de cette vengeance et rythment parfaitement le film. On ne s’ennuie pas une seconde.
 LA NOTE : 8/10 

Une nouvelle fois la bande son est extra ordinaire. Des musiques diverses mais qui collent parfaitement avec le ton que veut donner Tarantino. Nancy Sinatra tout d’abord avec un Bang, Bang tout à fait approprié. Ensuite un Twisted Nerve de Bernard Hermann sifflotant et annonçant la mort. Tarantino au énième degré qui adore jouer avec ses personnage et avec les spectateurs. On continue avec Al Hirt et sa trompette folle dans Green Hornet, Tomoyasu Hotel avec Battle Without Honor or Humanity, Santa Esmeralda et Don’t Let Me Misunderstood, The 5,6,7,8’s avec Woo Hoo. Enfin on termine avec une belle mélodie signée Gheorghe Zamfir : The Lonely Shepherd.
​​LA NOTE : 9/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont multiples et sont souvent des scènes de violences : la maison de Vivica A. Fox tout d’abord avec une bagarre sanglante, puis l’hôpital où se fait soigner Uma Thurman. Mais les décors les plus marquants sont la petite chapelle du carnage à l’origine de la vengeance de la mariée et le temple de Lucy Liu avec son jardin enneigée, théâtre d’une scène finale poétique et magnifique.
​LA NOTE : 8/10 

Les effets spéciaux sont multiples dans ce film. On change totalement d’univers car on entre dans un mélange entre le film d’art martial, le manga et l’action. Une partie du film est en dessin animé parfaitement réussi. Tarantino a choisi délibérément de grossir les effets spéciaux, notamment les giclées de sang pour appuyer le côté manga de son film. En tout cas, l’ensemble est parfaitement réalisé, à la fois beau et efficace. 
​LA NOTE : 8/10 

La note de sevenart  8.0 / 10

IMDB   8.1 / 10
Rotten Tomatoes   7.7/ 10
AlloCiné   8.4 / 10
Metacritic   6.9 / 10
Comme au Cinéma  10 / 10
Sens Critique   7.5 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large   8.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  7.7 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN