​LE MAÎTRE DU JEU
Nom Original   ​RUNAWAY JURY
Réalisateur   GARY FLEDER
Date de sortie  17/03/2004
Durée   2h07
Genre   THRILLER
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  6
dont
LE COLLECTIONNEUR (1997)
​PAS UN MOT (2001)

John Cusack
NICHOLAS EASTER

Gene Hackman
RANKIN FITCH

Dustin Hoffman
WENDELL ROHR

Rachel Weisz
MARLEE

Luis Guzman
JERRY HERNANDEZ

SYNOPSIS
​Trois ans après l'assassinat de son mari et de onze de ses collègues sous les balles d'un tueur fou, Celeste Wood espère que soient sanctionnés les fabricants d'armes impliqués dans ce tragique fait divers. Décidé à gagner ce combat, l'avocat de la plaignante, Wendall Rohr est un homme pétri de principes généreux, un modèle de probité et de courtoisie sudiste. 

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le Maître du jeu est l'adaptation cinématographique du roman homonyme de John Grisham, grand spécialiste du thriller juridique. On lui doit les ouvrages La Firme, L'Affaire Pélican, Le Client, L'Héritage de la haine,Le Droit de tuer ?, L'Idéaliste et The Gingerbread man, tous portés à l'écran.
Arnon Milchan, fondateur de Regency Enterprises et producteur du Maître du jeu, a également produit Le Client et Le Droit de tuer ?. A signaler par ailleurs que Gene Hackman a joué dans La Firme et L'Héritage de la haine.

Alors que le roman de John Grisham se situe à Biloxi, dans le Mississippi, les producteurs choisirent de tourner Le Maître du jeu à la Nouvelle-Orléans, dont ils utilisèrent plus de cinquante décors naturels, principalement dans le Quartier Français. Le chef décorateur Nelson Coates supervisa par ailleurs la construction d'un décor modulaire qui permettait à Gary Fleder de tourner sous les angles les plus variés. Le box du jury et la barre des témoins furent en outre conçus comme des éléments mobiles, montés sur des roulettes.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
LE MAITRE DU JEU est un charmant thriller autour de ce qui peut se tramer autour d’un procès à haut risque. Manipulation, menace, corruption… tout est bon pour gagner. La phrase la plus importante du film résume parfaitement bien le film : « Un procès est bien trop important pour le laisser entre les mains d’un jury. » Le film est réussi grâce à un scénario bien pensé et à des acteurs chevronnés. 
LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
L’histoire est très simple puisqu’il s’agit de vivre un procès entre une veuve dont le mari a été assassiné, et un fabriquant d’armes accusé pour avoir fourni l’arme qui a permis de tuer la victime. A partir de là, on suit la composition méticuleuse du jury et le procès va pouvoir démarrer, avec toutes les manipulations possibles et imaginables. Un bon scénario, complet, sans être trop complexe.  
LA NOTE : 7/10 

LE JEU
Les acteurs principaux sont des habitués qui savent parfaitement se mettre au niveau quand il faut. Ainsi John Cusack, Gene Hackman, Dustin Hoffman et Rachel Weizs font le job sans problème. Les seconds rôles sont également à la hauteur : Luis Guzman, Jeremy Piven, Leland Orser ou Bruce Davison. 
LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film 2h07, une durée relativement adéquate compte tenue de l’histoire. Le film se déroule tranquillement, sans perdre le spectateur. 
LA NOTE : 7/10 

Les musiques sont signées Christopher Young. Elles restent assez sobres et peu marquante. Les sonorités lentes rappellent bien entendu le lieu du procès, La Nouvelle Orléans, mais au-delà de ça, elles restent en retrait.
LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont en revanche un peu délaissés. Bien sûr le tribunal et la salle des délibérations est mise en avant mais au-delà, avec un procès qui se déroule à La Nouvelle Orléans, on aurait pu s’attendre à des décors plus marquants et typiques.  
LA NOTE : 6/10 

Pas d'effets spéciaux
​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  6.7 / 10

IMDB   7.1 / 10
Rotten Tomatoes   6.6 / 10
AlloCiné   7.2 / 10
Metacritic   6.1 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   6.5 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   6.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.7 / 10

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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN