​L'ARMEE DES 12 SINGES
Nom Original   ​TWELVE MONKEYS
Réalisateur   TERRY GILLIAM
Date de sortie  28/02/1996
Durée   2h10
Genre   SCIENCE-FICTION
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  9
dont
LA PREMIERE FOLIE DES MONTHY PYTHON (1971), MONTY PYTHON : SACRE GRAAL (1975), MONTY PYTHON, LE SENS DE LA VIE (1983)
BRAZIL (1985), LES AVENTURES DU BARON DE MÜNCHAUSEN (1988)

Bruce Willis
JAMES COLE

Brad Pitt​ 
JEFFREY GOINES

Madeleine Stowe
DR. KATHRYN REILLY

David Morse
DR. PETERS

Christopher Plummer
DR. LELAND GOINES


​SYNOPSIS
En 2035, la surface de la Terre est devenue invivable pour l'humanité. Un virus mortel d'origine inconnue a tué 5 milliards d'humains en 1996 et a contraint les survivants — 1 % de la population mondiale — à vivre sous terre pour éviter leur contamination. Pour tenter de trouver un remède au virus, des scientifiques utilisent des prisonniers et les envoient dans le passé recueillir des informations sur la forme non mutée du virus. 

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Un passage du film montre nos deux héros en fuite se réfugiant dans un cinéma où se joue Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock. On y voit alors un extrait du film, où les personnages joués par James Stewart et Kim Novak se trouvent dans le parc Big Basin Redwoods State de Santa Cruz, en Californie. Ils évoquent le passage du temps devant la coupe d'un séquoia, l'actrice montrant " Ici je suis née… et ici, je suis morte ". L'extrait du film d'Hitchcock fait ainsi directement écho au voyage dans le temps et au destin du personnage de James Cole, incarné par Bruce Willis.
L'armée des douze singes de Terry Gilliam a remporté le Saturn Award du meilleur film de science-fiction de 1995. Le film a aussi été en compétition en pour l'oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Brad Pitt, qui gagna tout de même un Golden Globe pour sa prestation, ainsi que pour l'oscar des meilleurs costumes. A la liste des nominations vient s'ajouter celle pour l'ours d'or du festival de Berlin, en 1996.
Terry Gilliam a choisi les paysages post-industriels délabrés de Philadelphie et de Baltimore comme lieu de tournage. Un ancien pénitencier fut sélectionné pour tourner les scènes de l’hôpital psychiatrique car le réalisateur trouvait que les hôpitaux modernes ressemblaient à des bureaux. "Cela me fascinait par avance de tourner à Philadelphie parce qu’il se dégage de son architecture un incroyable parfum de décadence et de pourriture. Or j’ai tout de suite ressenti L’Armée des douze singes comme un film sur l’échec, la décomposition, la nostalgie" ​.
Dans la scène où James Cole se prélève du sang, on peut voir l’ombre d’un hamster en train de tourner dans sa roue projetée sur un mur. Cette scène devait à la base être tournée en cinq minutes mais comme le hamster ne voulait pas bouger, cela prit une journée entière à cause du perfectionnisme de Terry Gilliam. Pour le reste du tournage, cette péripétie fut appelée le "Hamster Factor" ​.
​Terry Gilliam craignait que Brad Pitt n’aurai pas un phrasé assez nerveux et rapide pour incarner son personnage, il lui demanda donc de suivre un entraînement auprès d’un coach. Au final Gilliam demanda à Pitt de ne plus fumer et il put jouer son rôle exactement comme le réalisateur l’avait imaginé.

Le titre du film de Terry Gilliam, L'armée des douze singes est inspiré du roman de Frank Baulm : Le magicien d'Oz dans lequel le roi convainc douze singes de devenir ses soldats.
Terry Gilliam souhaitait garder l’esprit d’une petite production, pour ce faire il demanda à ses deux acteurs vedettes Bruce Willis et Brad Pitt de renégocier leur cachet à la baisse : Willis fut payé en pourcentage sur les recettes et Brad Pitt toucha un demi-million de dollars soit trois fois moins de ce qu’il pouvait prétendre à l’époque.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Voici un film qui n’est pas évident à aborder, mais qui mérite qu’on s’y intéresse de près. L’Armée des 12 singes est un très bon film qui aborde la presque extermination de l’espèce humaine et le voyage dans le passé pour tenter de l’endiguer avant qu’elle ne se produise. Ce qui donne l’intérêt du film et qui le rend également complexe ce sont les multiples voyage du personnage principal qui se trouve aussi désorienté que nous. Ou se trouve la réalité, le rêve, le passé et le présent lorsque l’on commence à devenir fou. Les acteurs jouent magistralement bien, notamment Brad Pitt et Bruce Willis. On sent tout de suite la patte de Terry Gilliam dans cette fiction apocalyptique.
​LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
Un virus a presque éradiqué toute la population mondiale. 5% des humains ont survécus et vivent terrés sous terre. Des scientifiques décident d’envoyer un prisonnier dans le passé pour tenter d’empêcher la propagation du virus qui serait l’œuvre d’une mystérieuse organisation appelée : « L’Armée des 12 Singes ».
L’histoire peut ainsi paraitre simple mais la réalisation de Terry Gilliam ne la rend pas aussi abordable. On s’y perd un peu, dans les méandres du temps et des multiples voyages de James Cole dans le passé. Il faut attendre la fin du film pour pouvoir mettre les pièces du puzzle dans le bon sens et avoir une vue d’ensemble. De même l’aspect parfois loufoque de nombreux personnages et des décors n’aident pas toujours.
LA NOTE : 8/10 

LE JEU
Les acteurs sont particulièrement bons dans ce film de science fiction compliqué à jouer. Bruce Willis est au top de son jeu. Il démontre toutes ses qualités en interprétant le personnage principal. Il aura d’ailleurs rarement film plus compliqué à jouer dans sa carrière. Ensuite Brad Pitt. Il éclate ici au grand jour et démontre lui aussi l’immense talent qui est en lui. Il interprète Jeffrey, un jeune fou qui se trouve interné dans un hôpital psychiatrique. Il vit véritablement la folie. On la ressent en le voyant, sans qu’il bouge, sans qu’il parle. Il réussit l’exploit de nous la rendre palpable. Les personnages secondaires, Madeleine Stowe et David Morse en tête, sont également très convainquants. Tous suivent Gilliam dans son trip.
LA NOTE : 9/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film peut paraitre parfois un peu long car on se perd un peu dans le temps, dans la passé, dans le présent. Ce n’est pas un hasard si le spectateur est aussi dérouté que le héros qui est envoyé en mission sans véritablement savoir ce qu’il doit chercher. On se raccroche aux branches mais ça vaut le coup de persister car au final on comprend tout les enjeux et tout les détails disséminés tout au long du film par le réalisateur. 
LA NOTE : 7/10 

Les musiques, signées Paul Buckmaster, sont tout simplement magnifiques. Le thème principal tout d’abord, armé d’un accordéon, il diffuse toute l’ambiguïté et la folie du film avec une mélodie saccadée. Cette musique colle parfaitement au personnage de Jeffrey joué par Brad Pitt. Ensuite on passe du violon au piano dans des mélodies angoissantes et surprenantes, comme la quête de James Cole à travers les années. Bref, les musiques sont très différentes les unes des autres mais outre le fait qu’elles soient très jolies, elles s’accordent parfaitement aux différentes émotions et aux différents passages du film.
​​​LA NOTE : 9/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les premiers décors sont ceux du présent, ceux des cellules des prisonniers cloitrés sous terre. Puis on respire, enfin on sort, dans le passé, lorsque l’on pouvait encore vivre dehors. Beaucoup de scènes de rue, à mesure que James Cole ère dans sa quête d’information utiles pour sauver l’humanité. Enfin, la scène et le décor les plus marquants se trouvent à la toute fin du film, dans un aéroport. C’est une scène fil rouge car Cole la rêve durant tout le film. 
LA NOTE : 7/10 

Les effets spéciaux sont rares mais corrects.
​​​LA NOTE : 7/10 

La note de sevenart  7.9 / 10

IMDB   8.1 / 10
Rotten Tomatoes   7.1 / 10
AlloCiné   8.2 / 10
Metacritic   7.4 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   7.8 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  7.7 / 10

menu année
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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN