​TOTAL RECALL
Nom Original   ​TOTAL RECALL
Réalisateur   PAUL VERHOEVEN
Date de sortie  17/10/1990
Durée   1h53
Genre   SCIENCE-FICTION
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés 11
dont
ROBOCOP (1987)

Arnold Schwarzenegger
DOUGLAS QUAID / HAUSER

Sharon Stone
LORI QUAID

Rachel Ticotin
MELINA

Ronny Cox
VILOS COHAAGEN

Michaël Ironside
RICHTER


​SYNOPSIS
​2048. Doug Quaid rêve chaque nuit qu'il est sur la planète Mars à la recherche de la belle Melina. Sa femme, Lori, s'efforce de dissiper ce fantasme. Doug va bientôt s'apercevoir que son rêve était artificiel et que sa femme est une espionne chargée de veiller à son reconditionnement mental. Il se souvient d'un séjour réel sur Mars, à l'époque où il était l'agent le plus redouté du cruel Coohagen. Il décide de s'envoler sur Mars à la recherche de son énigmatique passé.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le film fut tourné en extérieur à Mexico pour les séquences terrestres, et dans les studios Churubusco de cette même ville pour les séquences martiennes.

Pour créer le personnage de Johnny Taxi, Rob Bottin, le responsable du maquillage, a moulé le visage du comédien Robert Picardo. Les deux hommes s'étaient rencontrés sur le film Legends de Ridley Scott. Robert Picardo interprétait la sorcière des marais Meg Mucklebones.
Le personnage d'Arnold Schwarzenegger, Doug Quaid, prend pour nom d'emprunt "Brubaker" quand il remplit sa fiche d'hôtel. Il s'agit là du nom du capitaine qui aurait du être le premier homme envoyé sur Mars dans le film Capricorn One (Peter Hyams, 1978).

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Si le film est devenu culte, notamment pour la génération 90, la critique est mitigée. Paul Verhoeven a l’art de souffler le très chaud et le très froid dans un film à la qualité très inégale. Ainsi, si certains effets spéciaux et si le scénario sont excellents, les acteurs et les décors le sont beaucoup moins. Ainsi il faut regarder ce film avec pas mal d’indulgence pour profiter de ses indéniables atouts.
​​LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Le scénario est très bon. Et c’est d’ailleurs ce qui fera de lui un film culte et qui incitera au remake au début des années 2010. On se projette dans un futur apocalyptique avec la question de la survie humaine, des nouvelles technologies, des matières premières, du pouvoir… des questions pas toujours à l’ordre du jour au moment du film, ce qui démontre l’aspect assez visionnaire des scénaristes.
​LA NOTE : 8/10 

LE JEU
Très faible. Arnold Schwarzenegger est propulsé en tête d’affiche avec un niveau pathétique. Il est clairement ici, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il n’est clairement pas à sa place et son jeu aussi primitif qu’un Conan le Barbare ne cadre pas du tout avec l’esprit du film. A ses côtés les 2nd rôles, dont Sharon Stone, ne lui sont d’aucune aide. Il adopte la posture du second rôle limité très fréquent dans les films d’action de cette époque.
​​LA NOTE : 5/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le rythme du film est bon car la durée est convenable, 1h53, et surtout parce que le scénario est bon. Le film bénéficie de nombreux rebondissements, on change de lieu, on comprend toutes les subtilités, bref on ne s’ennuie pas même si les décors sont un peu limites et si les acteurs sont mauvais.
LA NOTE : 8/10 
​
La musique est signée Jerry Goldsmith. Le BO est très bonne. On est dans le futur, on est dans un univers rude, glauque, mais on garde espoir avec des sonorités très années 90, mais très appropriées. Entre TERMINATOR et BLADE RUNNER, les mélodies saccadées et industrielles font échos aux décors gris et droits de ce film.
​​​LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Ca fait franchement carton pâte. On se croirait presque dans un dessin animé parfois. Les murs tombent en gros blocs de mousse rouge, les ruines sont clairement des constructions en carton grises, bref, tout est comme ça. Difficile de faire futuriste au début des années 90 !!
LA NOTE : 6/10 

Les effets spéciaux sont à l’image du film, du très bons, et du très moins bons. Dans le meilleur on retrouve tout ce qui concerne les personnages : mutilation, blessures, monstruosités en tous genres. De ce côté-là c’est parfait. Les coups de feu, les impacts de balles ou les objets tranchant qui traversent un corps sont fait de façon extrêmement réaliste pour l’époque. En revanche tout ce qui concerne les décors, les effets plus vastes montrent surtout la faiblesse de l’informatique de l’époque et les balbutiements du numérique. 
​LA NOTE : 7/10 

La note de sevenart  7.0 / 10

IMDB   7.5 / 10
Rotten Tomatoes   7.3 / 10
AlloCiné    7.6 / 10
Metacritic   5.7 / 10
Vodkaster Télérama  7.8 / 10
Sens Critique   7.3 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large  8.0 / 10
​
La moyenne sans 7  7.3 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN