KAFKA
Nom Original   ​KAFKA
Réalisateur   STEVEN SODERBERGH
Date de sortie  25/03/1992
Durée   1h38
Genre   DRAME
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  2
dont
SEXE, MENSONGES ET VIDEO (1989) 

Jeremy Irons
MONSIEUR KAFKA

Theresa Rusell
GABRIELA

Joel Grey
BURGEL

Jeroen Krabbe
DR. MURNAU

Armin Mueller-Stahl
BIZZLEBEK

​​
​SYNOPSIS
A Prague, en 1919, Kafka mène une double vie : simple employé le jour, écrivain la nuit, c'est un solitaire. Quand un jour on retrouve le corps noyé de son meilleur ami, il entreprend de retrouver les meurtriers, pénétrant dans un monde marginal, dangereux et mystérieux...

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le tournage a eu lieu entre le 17 septembre 1990 et 28 novembre 19901, à Prague en République tchèque, notamment aux Studios Barrandov, ainsi qu'aux Pinewood Studios en Angleterre.

Peu après son prix remporté au festival du film de Sundance en 1987 pour Sexe, Mensonges et Vidéo, Steven Soderbergh confie au producteur de Barry Levinson, Mark Johnson de Baltimore Pictures, son intérêt pour ce scénario écrit par Lem Dobbs qui jouissait d'une certaine renommée dans le milieu underground, mais qui était systématiquement refusé par manque de potentiel commercial. En 1989, à la suite de la chute du mur de Berlin, Steven Soderbergh abandonne le projet sur lequel il travaillait, The Last Ship, qui prenait comme cadre la guerre froide. Il peut ainsi se consacrer à la production de Kafka.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Kafka, un homme devenu l’image de la bureaucratie impersonnelle, grise, sans raison ni émotion. Kafka prend ici les traits de Jeremy Irons dans un film qui s’inspire surtout d’un de ces romans « Le Château ». Si l’ensemble est un beau film, esthétique, bien joué, il reste complexe, théorique, conceptuel et donc parfois moins divertissant malgré un bon rythme.
LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Le scenario est donc plutôt inspiré du livre « Le Château » dans lequel Kafka évoque l’aliénation des homes dans une société bureaucratique, administrative à outrance. Le film est d’ailleurs en noir et blanc pour appuyer cela. Si on s’en tient à l’univers littéraire de Kafka, le film est réussi. Si on se positionne du côté du divertissement qui est la nature d’un film, on émet un bémol car il manque de la folie, des émotions, de la vie à cette histoire.
LA NOTE : 7/10

LE JEU
Jeremy Irons est très bon, une fois de plus, dans ce rôle. Il campe une sorte de héros ordinaire, un employé lambda qui un jour sort du rang. Sobriété, et précision, ce rôle lui va donc à merveille. Les seconds rôles sont également bons, notamment Ian Holm, Joël Grey et Jeroen Krabbe.
LA NOTE : 7/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h38. Le rythme est dense, saccadé, brut, dans un film où l’on se passe volontiers des sentiments, des états d’âme. La machine tourne et tourne encore, sans que l’on sache pourquoi, sans que l’on se pose de questions, sans que l’on puisse poser de questions. Dommage que le scenario reste un peu trop sur le concept du « château » sans donner un peu plus de clés au spectateur pour apprécier un peu plus le film.
LA NOTE : 7/10
La musique est signée Cliff Martinez. Avec l’aide d’un groupe folklorique slovaque, The Gypsy Band of Josef Balaz, la BO est très réussie, nous plongeant à la fois dans cette région balte, et dans un univers à la fois imaginaire, à la fois si proche de nous. L’apport de la cithare que l’on entend régulièrement est très important, et magnifiquement original.
LA NOTE : 8/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont eux aussi très réussis. On arpente les rues sombres de Prague, comme on arpente les couloirs de la Compagnie d’Assurance et les allées qui séparent les nombreux bureaux. La lumière joue également un rôle important dans le film qui et en grande partie en noir et blanc. Elle magnifie les décors et appuient l’ambiance à la fois inquiétante et industrielle de ce film. On passe par la plupart des sites touristique de l’une des plus belles villes d’Europe avec notamment un très belle vue du pont Saint-Charles. 
LA NOTE : 8/10
Pas d'effets spéciaux.
LA NOTE : N/A

La note de sevenart  7.3 / 10

IMDB   6.9 / 10
Rotten Tomatoes  5.2 / 10
AlloCiné   7.6 / 10
Metacritic   4.6 / 10
Comme au Cinéma  4.5 / 10
Sens Critique   6.8 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   - / 10
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​La moyenne sans 7  5.9 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN