|
SYNOPSIS
|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Si le film ne traite pas directement du dossier Elf, le spectateur attentif s'amusera de quelques clins d'oeil à cette retentissante affaire politico-judiciaire. Dans L'Ivresse du pouvoir, le juge d'instruction s'appelle Jeanne Charmant (nom qui rappelle forcément celui d'Eva Joly, en charge du dossier Elf), et le patron mis en examen est interprété par François Berléand, comédien à la barbe grisonnante, dont les traits rappellent singulièrement ceux de l'ex-PDG du groupe pétrolier Loik Le Floch Prigent (l'un comme l'autre sont d'ailleurs affectés d'une maladie de peau). Ajoutons que le cinéaste a confié le rôle d'un homme politique impliqué dans cette affaire à... Roger Dumas (Roland Dumas n'est pas loin...). De même, le personnage qu'incarne Philippe Duclos a pour patronyme Holéo, terme qui évoque le secteur d'activité de la société Elf.
Comme dans nombre de ses films précédents, on retrouve plusieurs proches de Claude Chabrol au générique de L'Ivresse du pouvoir. Le rôle de Félix, neveu bon vivant et dilettante, est tenu par le fils du cinéaste, Thomas Chabrol, qui tourne pour la douzième fois avec son père (si on compte un téléfilm de la série Les Dossiers de l'inspecteur Lavardin en 1989). Son autre fils, Matthieu, a composé la musique du film (il s'agit de leur 18ème long-métrage en commun). Par ailleurs, depuis de nombreuses années, la scripte de ses films n'est autre que son épouse, Aurore Chabrol, et c'est la fille de celle-ci, Cecile Maistre, qui est assistante à la mise en scène.
Claude Chabrol précise ses intentions : "Je n'ai pas cherché (...) à dénoncer des événements connus de tous, mais plutôt à montrer quelles peuvent être les répercussions sur l'esprit humain d'un pouvoir, quel qu'il soit, et jusqu'où il peut entraîner les individus (...) Ce qui m'intéressait dans la position du juge d'instruction, c'est que -en théorie- il a tout pouvoir, alors qu'en réalité il n'a que le pouvoir qu'on lui donne. Et cette réalité est vraie à tous les échelons : l'ensemble des personnages sont ivres de pouvoir, même si cela ne se voit pas d'emblée."
|
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly