LA CITE DE LA PEUR
Nom Original   ​LA CITE DE LA PEUR
Réalisateur   ALAIN BERBERIAN
Date de sortie  09/03/1994
Durée   1h33
Genre   COMEDIE
​Nationalité   FRANCAISE

Films Réalisés  1

Alain Chabat
SERGE KARAMAZOV / YOURI / JACQUES

Chantal Lauby
ODILE DERAY / LOUISE​

Dominique Farrugia
SIMON JEREMI / BENJAMIN / MICHEL

Gérard Darmon
COM. PATRICK BIALES / MAURICE BIALES / ALICIA LAMPERO

Sam Karmann
EMILE GRAVIER

​​​SYNOPSIS
Pendant le Festival, pas facile pour Odile Deray, petite attachée de presse, de faire parler de son film "Red is Dead". Il faut avouer qu'il s'agit d'un film d'horreur de série Z, un petit budget aux acteurs improbables. Pourtant un jour, la chance sourit à Odile : un tueur commet des meurtres exactement de la même manière que dans "Red is Dead", l'occasion est trop belle : de vrais meurtres, comme dans son film, en plein Festival de Cannes ! 

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le générique de fin contient une multitude de clins d’œil. Par exemple, les alias des superhéros américains Spiderman et Batman, Peter Parker et Bruce Wayne, sont inscrits aux côtés de ceux des acteurs du film. Sont également cités et remerciés les acteurs qui ont « accepté de mourir pour le film », comme Tchéky Karyo, Jean-Pierre Bacri, Daniel Gélin et Eddy Mitchell. Le générique signale également la présence d’un certain « Tom Crouze » sur le tournage, mais qui aurait été coupé au montage…
Le nom du personnage d’Alain Chabat, Serge Karamazov, est une référence au roman de l’écrivain russe Dostoïevski. Elle sert de « running gag » tout au long du film, puisqu’à chaque fois qu’il se présente, le personnage précise : « Aucun lien, je suis fils unique ».
Le nom du personnage de Chantal Lauby, Odile Deray, est une référence à Gilles de Rais, l’un des plus célèbres tueurs en série français : en effet, il a inspiré le conte de Barbe Bleue
Avant d’être assassiné, chaque projectionniste prononce une phrase en rapport avec la mort, comme « J’y crois à mort » (Tchéky Karyo) ou « C’était mortel aujourd’hui ! »(Eddy Mitchell).
Le film a été tourné en juillet, en grande partie à Cannes, mais en dehors de la période festivalière. Il a donc fallu recréer l’ambiance du Festival. Par exemple, pour les scènes tournées dans la salle des Arcades, Alain Berbérian a affirmé que plus de 800 figurants étaient présents. Les Nuls ont aussi convié plusieurs invités de marque à faire une brève apparition lors de la scène de la sortie de la conférence de presse : le réalisateur Michel Hazanavicius, l’actrice Rosanna Arquette, Pierre Lescure, directeur général de Canal + à l’époque, James Cameron, le journaliste Thomas Hugues et le chanteur Dave.

Les Nuls proposent initialement La Cité de la peur à Claude Berri, qui avait déjà côtoyé le groupe sur Canal+, mais celui-ci refuse, jugeant le film "un peu débile". Finalement, le film est confié à Alain Berbérian qui réalisait déjà les clips de fausses publicités et les parodies de bandes-annonces du trio comique.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
LA CITE DE LA PEUR est devenu avec le temps, un film culte, notamment à cause d’une certaine nostalgie qui s’est développée autour des années 90, une décennie où tout semblait possible, la preuve, Tarantino remporte l’année de sortie de LA CITE DE LA PEUR, la palme d’or, avec PULP FICTION. Mais quand on parodie les slashers américains qui ressemblent déjà à des parodies de films, cela donne forcément un film à part. Et on peut dire que ce film ne laisse pas indifférent, soit on l’adule, soit, comme Claude Berri, on le trouve débile. Disons qu’il vaut mieux aimer l’humour des nuls, mais vraiment beaucoup.
LA NOTE : 4/10

L’HISTOIRE
Le scénario est un enchainement de blagues de lycéens sur fond d’une pseudo enquête policière à propos d’une série de meurtres façon mauvais film d’horreur américain. Franchement, les gags ressemblent à ce que peut pondre une bande de gamins de 15 ans entre midi et deux sur une table de la cour d’un bahut. Donc pour faire des clips humoristiques de 2 minutes, pourquoi pas, mais 1h30 de running gags du niveau primaire ça devient vite insupportable.
LA NOTE : 4/10

LE JEU
Que dire à propos des acteurs, à part que la distribution est bien plus impressionnante que le niveau de leur jeu. Alors pour Gérard Darmon, Tchéky Karyo, Valérie Lemercier, Hélène de Fougerolles, Jean-Pierre Bacri, Eddy Mitchell, et même Michel Hazanavicius, disons qu’il s’agit d’une récréation entre 2 films dignes de ce nom.
LA NOTE : 4/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h33. Et vu le niveau du film, c’est long. Entre les gags qui tombent à l’eau si on a plus de 18 ans, et les passages où l’on sait exactement ce qu’il va se passer, on a hâte que ça se finisse. Bien sûr il y a un montagne de références, de petits détails qui raviront les amateurs du genre, mais pour la commun des mortels, le film est justement, d’un ennui mortel.
LA NOTE : 5/10
La musique est signée Philippe Chany. Outre « Oh, Pretty Woman » de Roy Orbison rendu célèbre dans « Pretty Woman », un peu de dance (années 90 obligent). Mais la musique restée célèbre dans le film est bien entendu « La Carioca », inspiré du film dub même nom et sorti en 1933 avec Fred Astaire et Ginger Rogers. C’est peut-être l’un des meilleurs passages du film.
LA NOTE : 5/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont assez riches. C’est l’une des rares, ou peut-être la seule satisfaction du film. Il faut dire que l’intrigue se déroule à Cannes, pendant le festival, ce qui offre des lieux intéressants. Mais même avec ça, ça ne passe pas.
LA NOTE : 7/10
Pas d'effets spéciaux.
LA NOTE : N/A

La note de sevenart  4.8 / 10

IMDB   7.6 / 10
Rotten Tomatoes  - / 10
AlloCiné   8.0 / 10
Metacritic   - / 10
Vodkaster Télérama  7.4 / 10
Sens Critique   7.4 / 10
Avoir à Lire   6.0 / 10
Ecran Large   - / 10
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​La moyenne sans 7  7.3 / 10

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Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN