Marlon
Brando


​Marlon Brando Junior est un acteur américain né le 3 avril 1924 à Omaha (Nebraska, Etats-Unis) et mort le 1er juillet 2004 à Los Angeles (Californie, Etats-Unis).

la Bio :

Issu d’une famille modeste d’origine alsacienne-allemande (son nom s’écrivait auparavant « Brandau » avant d’être francisé « Brandeau » puis américano-italianisé « Brando »), Marlon Brando est marqué par l’alcoolisme de son père et de sa mère. Il s’abstient alors de fumer et boire. Mauvais élève il est envoyé à l’école militaire et il y découvre le théâtre, et l’insubordination. Perdu entre l’armée où il est exclu à cause d’une blessure au genou et les petits boulots que lui trouve son père, il revient au théâtre et développe une nouvelle façon d’interpréter ses rôles, à base d’improvisation. Sa professeur, Stella Adler dira qu’il n’a jamais eu besoin d’apprendre à jouer, il savait.
C’est Elia Kazan qui va le lancer dans le grand bain en lui offrant le rôle de Stanley Kowalski en 1951 dans UN TRAMWAY NOMME DESIR, au théâtre. Il a tenté d’appeler 3 fois la réalisatrice pour refuser le rôle mais finalement, face à elle, il n’ose pas dire non.  Elle adapte au cinéma cette pièce et Marlon Brando, pour son 2ème film, crève l’écran. Il devient une star à Hollywood et un sex-symbol : « Il redéfinit les critères de la beauté masculine, plus loin que Tyrone Power, plus jeune que Clark Gable ou John Wayne. Son teint basané, sa démarche athlétique font fureur. Il a la carte des USA gravée sur le visage. » Il enchaîne avec L’EQUIPEE SAUVAGE, rendant à célèbre le jeans et le blouson Perfecto. Chacune de ses interprétations est scrutée, félicitée, copiée, glorifiée. 

Il lance avec ce rôle la culture rock, l’envie de rébellion, la révolte d’une génération. James Dean et Elvis voudront l’imiter. Malgré le désaccord politique avec Elia Kazan, il accepte le rôle principal dans SUR LES QUAIS et obtient son premier Oscar, en 1955. Son célèbre monologue du taxi aurait fait pleuré les techniciens du plateau. Plus grande star masculine hollywoodienne, il n’a peur de rien et s’essaie à la comédie musicale. Il termine ainsi une décennie, les années 50, extrêmement dense et couronnée de succès. La Brandomania a déferlée, mais la décennie suivante va être plus compliquée.
Il débute les années 60 par un western de Peckinpah (puis Kubrick) LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGE. Ce premier film est compliqué et c’est Brando lui-même qui termine la réalisation. Le reste de la décennie sera marqué par ses refus de jouer dans LAWRENCE D’ARABIE et BUTCH KASSIDY ET LE KID, et par les échecs commerciaux de la plupart de ses films, notamment QUEIMADA !, son film préféré. C’est Francis Ford Coppola qui va relancer sa carrière avec LE PARRAIN. Il le convint de passer les castings, exercice qu’il n’a plus réalisé depuis près de 20 ans. Il se prend au jeu et se met des boules de coton dans les joues pour se créer un nouveau visage. Son air de bouledogue dur séduit Coppola qui doit insister auprès de la Paramount qui lui préfère Danny Thomas. Ce dernier refuse le rôle et Brando, en dépit de sa réputation d’acteur difficile sur les tournages, est pris pour le rôle qui lui offrira son deuxième Oscar, en 1973. 

Il refuse son Oscar et envoie l’activiste pour la défense des droits civiques des indiens pour protester contre le sort des indiens dans ses films. L’année suivante, LE DERNIER TANGO A PARIS fait scandale mais lui offre une nouvelle nomination aux Oscars. Il refusera d’apparaitre dans la suite du Parrain et va causer également des soucis à Coppola dans ce qui sera son dernier grand film, APOCALYPSE NOW, en 1975. Il accepte le rôle pour un cachet de 3M$ et fait retarder le tournage en réclamant un intéressement sur les entrées. De plus, au moment de tourner ses scènes, il pèse plus de 110kg. Il est filmé dans l’obscurité et en contre-plongée. Ses scènes vont accentuer son mythe, et les critiques feront le rapprochement entre la carrière de Brando et le destin de ce personnage solitaire et perdu. En 1978 il accepte de jouer dans SUPERMAN s’il s’agit d’un petit rôle. Il est donc payé 3.7M$ pour 12 jours de travail + 16.86% du CA, soit 14M$. Il n’apprendra même pas son texte et se contentera de le lire sur un support. Il reprendra son rôle dans la suite du film mais finalement il se fâche avec les producteurs pour son salaire et refuse que ses scènes apparaissent à l’écran. Ses héritiers accepteront qu’elles figurent dans SUPERMAN RETURNS, en 2006.
Néanmoins, il sait également faire preuve de générosité en reversant son salaire du film UNE SAISON BLANCHE ET SECHE (1989), premier film depuis 9 ans, à une association luttant contre l’apartheid. Il termine sa carrière avec THE SCORE (2001) et une apparition dans le clip de Michaël Jackson « You Rock My World ». Il meurt le 1er juillet 2004 d’une fibrose pulmonaire. Ses cendres furent dispersées en partie à Tahiti et en partie dans la vallée de la mort.  ​

les Récompenses :
​- Oscar 1973 : Meilleur acteur pour LE PARRAIN
- Oscar 1955 : Meilleur acteur pour SUR LES QUAIS
- BAFTA Awards 1953 : Meilleur acteur pour VIVA ZAPATA !
​- BAFTA Awards 1954 : Meilleur acteur pour JULES CESAR
​- BAFTA Awards 1955 : Meilleur acteur pour SUR LES QUAIS

Marlon Brando en 10 rôles :

1.  LE PARRAIN
1972 - Francis Ford Coppola
DON VITO CORLEONE

2.  UN TRAMWAY NOMME DÉSIR
1951 - Elia Kazan
STANLEY KOWALSKI

3.  L’ÉQUIPÉE
 SAUVAGE
1953 - Laszlo Benedek
JOHNNY STRABLER

4.  SUR LES QUAIS
1954 - Elia Kazan
TERRY MALLOY

5.  LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES
1961 - Marlon Brando
RIO

6.  QUEIMADA !
1969 - Gilles Pontecorvo
SIR WILLIAM WALKER 

7.  LE DERNIER TANGO A PARIS
1972 - Bernardo Bertolucci
PAUL

8.  MISSOURI BREAKS
1976 - Arthur Penn
ROBERT ​E.​ LEE CLAYTON

9.  DOGVILLE
2003 - Lars Von Trier
THE BIG MAN

10.  THE SCORE
2001 - Frank Oz
MAX BARON

mais aussi...

Blanches Colombes et Vilains Messieurs
1955 - Joseph L. Mankiewicz

C'était des Hommes
1950 - Fred Zinneman

Jules Cesar
​1953 - Joseph L. Mankiewicz

La Poursuite Impitoyable
1966 - Arthur Penn

La Petite Maison de Thé
​1956 - Daniel Mann

Reflets dans un Œil d'Or
1967 - John Huston

Les Révoltés du Bounty
1962 - Lewis Milestone & Carol Reed

L'Homme à la Peau de Serpent
1959 - Sidney Lumet

Superman
​1978 - Richard Donner

Viva Zapata !
1952 - Elia Kazan

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