​JUDGE DREDD
Nom Original   ​JUDGE DREDD
Réalisateur   DANNY CANNON
Date de sortie  23/08/1995
Durée   1h35
Genre   SCIENCE-FICTION
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  2

Sylvester Stallone
JUGE JOSEPH DREDD

Armand Assante
​ RICO​

Diane Lane
JUGE HERSHEY

Max Von Sydow 
LE CHEF DE LA JUSTICE

Rob Schneider
HERMAN "FERGIE" FERGUSON


​SYNOPSIS
Après une apocalypse nucléaire, en 2139, la civilisation survit dans de gigantesques cités. Du haut, les quartiers favorisés, jusqu'au bas où la misère demeure et où, pour maintenir l'ordre, les juges patrouillent sur de puissantes motos volantes (les tribuno-glisseurs). Ils sont à la fois policiers, jurés et bourreaux. Parmi eux, le Juge Dredd. Accusé du meurtre d'un journaliste, le Juge Dredd, doit prouver son innocence avec l'aide de sa coéquipière le Juge Hershey et Herman Ferguson. 

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Malgré la présence de Sylvester Stallone et son sujet porteur, Judge Dredd n’a pas été un succès en salles. Il a environ réalisé 113 millions de dollars de recettes dans le monde alors que son budget était de 85 millions (et seulement 35 millions aux Etats-Unis !!).
​L'incontournable Christopher Walken devait à l'origine jouer le méchant du film. C’est finalement l’effrayant Armand Assante à qui a été confié ce rôle.
​Le metteur en scène Danny Cannon ne s’est pas du tout entendu avec Sylvester Stallone durant le tournage deJudge Dredd. Il jura même qu'il ne travaillerait plus jamais avec une star de ce calibre. Le film tel qu’on le connait est d’ailleurs, selon lui, le résultat de nombreux changements effectués par Stallone himself qui pour la plupart vont à l’encontre de ce que souhaitait faire Cannon.

A l’origine, les metteurs en scènes confirmés Renny Harlin et Richard Donner étaient envisagés pour réaliser Judge Dredd. C’est finalement Danny Cannon qui récupéra le projet. Il s’agit d’un jeune réalisateur (né en 1968, il avait 26 ans au moment de la réalisation du film) à qui l’on doit notamment The Young Americans avec Harvey Keitel puis après Dredd Souviens-toi... l’été dernier 2.
​L'incontournable Christopher Walken devait à l'origine jouer le méchant du film. C’est finalement l’effrayant Armand Assante à qui a été confié ce rôle.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
La loi c'est moi ! Enfin c'est lui ! Lui c'est le juge Joseph Dredd. Le meilleur juge de ville depuis que le système judiciaire a changé.
C'est un bon film d'action des années 90. Ca veut dire ce que ca veut dire. Ca veut dire qu'on plonge dans cette univers particulier des 90’s, aux effets spéciaux douteux, aux répliques cultes et parfois un peu (beaucoup) "has been". C'est kitsch, mais ca reste un film culte du genre, et c'est toujours bon à voir. Côtés points fort : Un Sylvester Stallone en grande forme, en pleine bourre au milieu des années 90 il enchaine les blockbusters et les contrats en or. Il faut du Stallone, tout en répliques cultes et en muscles. On aime ou on aime pas ! L'histoire est agréable et Danny Cannon réussit à nous plonger dans cet univers particulier et apocalyptique. Côté point faible, les prestations des acteurs sont sincèrement pas très hautes et les effets spéciaux laissent parfois à désirer. Mais bon, on pardonne un peu. C'était les années 90.
LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Nous sommes en 2139 ! Et oui… dans une ville post apocalypse nucléaire. Une forteresse, des immeubles qui touchent les nuages et une criminalité à son zénith. Bienvenue dans un futur pas vraiment top. Dans ce nouveau monde, pour accélérer la justice, ce sont les juges de ville (genre de super policier avec armure et armes super futuristes) qui interviennent, arrêtent et jugent en 2 minutes montre en main. La loi c'est lui. Et la loi ne se trompe jamais. Mais le jour où il accusé de meurtre... sa vie bascule et les masques tombent. Le scénario est agréable. Pas mal de curiosités, avec des objets futuristes (armes, véhicules…), c'est l'un des points forts du film. Les dialogues sont quant à eux assez simplistes et symboliques de ce genre de films.     
​​ ​LA NOTE : 6/10 

LE JEU
Sylvester Stallone (le juge Joseph Dredd) est fidèle à lui-même. Ce n'est pas un grande prestation, tout en répliques qui raisonnent avec sa voix roque, et tout en muscles.  Armand Assante (Rico), Max Von Sydow (Juge suprême Fargo) et Diane Lane (Juge Hershey) participent à la bonne tenue du film. Des prestations correctes. Dans l'ensemble on est dans cette époque où les films d'actions sortaient à la pelle, et où les stars étaient parfois des acteurs à qui on demandait plus au niveau physique (cascades et musculature impeccable) qu'au niveau cérébral. Des films assez basics, aux scénarios agréables et aux dialogues relativement simplistes.
​​LA NOTE : 5/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 96 minutes, ce qui est relativement court (mais assez fréquent dans les années 90).  Ainsi il ne faut pas arriver en retard avec son paquet de pop corn ! Maintenant, avec un scénario assez simple et pas assez développé sans doute, on ne peut pas étirer le film. Ainsi la courte durée permet surtout de conserver un bon rythme, et une action permanente. Avec un scénario peut développé, on comprend facilement l'histoire. Pas de problème de compréhension donc, on le regretterai presque. Les scènes d'action sont fréquentes, mais on prend tout de même le temps de souffler.   
LA NOTE : 6/10 

C'est Alan Silvestri qui a composé les musiques de Judge Dredd. Vous ne connaissez pas Alan Silvestri, mais vous connaissez ces musiques (Retour vers le futur, Predator, Forrest Gump, Lara Croft, Avengers… et bien d'autres) Toutes les musiques sont originales. Et le moins que l'on puisse dire c'est que la musique d'ouverture met tout de suite dans l'ambiance. C'est rythmé, martial, puissant comme les interventions du juge Dredd.  Les musiques sont très agréables. On sent que l'on a à faire à un très grand compositeur et le film, moyen il faut le dire, est toutefois sublimé par la bande sonore. Elles participent à nous plonger dans cet univers futuriste et Alan Silvestri aura donné son maximum pour créer, au moins musicalement, un univers particulier pour le spectateur. Pour le reste, il n'y est pour rien !  ​ ​
​​​LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont futuristes. Les policiers, non pardon, les juges sont casqués à la robocop, et sont armés comme personne. Ils n'ont qu'à citer le nom de la balle et le pistolet la charge dans le barillet (enfin l'équivalent du barillet). Ils se déplacent sur des motos volantes ! Et oui, car c'est plus rapide pour monter au 122ème étage des immeubles.  Oui, car les gens sont peu serrés et entassés les uns sur les autres car, catastrophe nucléaire oblige, en 2135 les gens sont regroupés dans une mégalopole froide et austère, entourée d'une immense forteresse.  Dehors, le néant, un monde de solitude. A l'intérieur, un monde de violence et de criminalité. A vous de choisir. Dommage que l'histoire ne soit pas aussi travaillée que les décors ou les musiques. Dommage aussi que les personnages n'aient pas été aussi détaillés que leurs équipements.
LA NOTE : 7/10 

Les effets sont, en général plutôt bons, mais certaines scènes gâche un peu tout le film. On sent les limites, assez proches, de effets spéciaux de ce film. Tout ce qui a été réalisé en studio est très bon. Les fusillades, les décors, les armures, les armes, les impacts de balles… on est dedans, on en plein dans cet univers futuriste, même si parfois ça fait un peu carton pâte, passons… Mais la simple scène de l'évasion de Dredd et de Fergie gâche tout. Ils doivent être suspendu par un fil sur leur moto volante pendant qu'on déroule un film sur un drap blanc accroché derrière eux. On se croirait dans les années 60 !! Question : quand on peut pas faire mieux, est-ce qu'on doit faire ? 
​​LA NOTE : 6/10 

La note de sevenart  6.3 / 10

IMDB   5.4 / 10
Rotten Tomatoes   3.7 / 10
AlloCiné   4.6 / 10
Metacritic   - / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   5.0 / 10
Avoir à Lire   2.5 / 10
Ecran Large   - / 10
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​La moyenne sans 7  4.2 / 10

menu année
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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN