​CASINO
Nom Original   ​CASINO
Réalisateur   MARTIN SCORSESE
Date de sortie  13/03/1996
Durée   2h58
Genre   DRAME
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  22 
​​dont  
MEAN STREETS (1973), TAXI DRIVER (1976), NEW-YORK NEW-YORK (1977)
RAGING BULL (1980), LA COULEUR DE L'ARGENT (1986), ​LA DERNIÈRE  TENTATION DU CHRIST (1988), LES AFFRANCHIS (1990), LES NERFS A VIF (1991)

Robert de Niro
SAM « ACE » ROTHSTEIN

Sharon Stone
GINGER McKENNA / ROTHSTEIN

Joe Pesci
NICKY SANTORO

James Wood
LESTER DIAMOND

Franck Vincent
FRANCK MARINO


​SYNOPSIS
Au début des années 1970, Sam « Ace » Rothstein (Robert De Niro) est envoyé à Las Vegas par la mafia de Chicago pour diriger l'hôtel-casino Tangiers financé en sous-main par le puissant syndicat des camionneurs et qui sert de paravent à la mafia. Il a un contrôle absolu de toutes les affaires courantes, et gère d'une main de fer cette « terre promise », tandis que l'argent coule à flots. 

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Les prises de vues de Casino prirent place au Riviera de Las Vegas pendant un mois. Bien que la direction du casino ne voulait pas que le tournage perturbe le bon déroulement des affaires, une large bannière déployée sur la façade du casino clamait toutefois : "Robert DeNiro, Sharon Stone, Joe Pesci Filming the New Movie "Casino" Inside !" ("Robert De Niro, Sharon Stone et Joe Pesci tournent leur nouveau film Casino en ce moment même dans l'enceinte du Riviera !").
Considérée à ce jour comme l'une de ses plus belles performances, la prestation de Sharon Stone dans Casino fut récompensée par un Golden Globe de la Meilleure actrice dramatique et par une nomination à l'Oscar en 1996. Ce dernier lui fut néanmoins ravi par Susan Sarandon grâce à son rôle dans La Dernière marche.
​L'avocat de Robert De Niro dans Casino est interprété par Oscar Goodman, qui est en réalité un avocat. Spécialisé dans la défense des plus grands membres de la Mafia ayant officiés à Las Vegas, Oscar Goodman finit par en devenir le maire en 1999.
Le scénario de Casino est basé sur la vie de Frank Rosenthal, directeur de l'un des plus célèbres temples du jeu de Las Vegas dans les années 70. C'est la vie de cet homme qui a inspiré le personnage de Sam "Ace" Rothstein, joué par Robert De Niro.
Le personnage de Joe Pesci, Nicky Santoro, est très largement inspiré du gangster Tony "The Ant" Spilotro, officiant à Chicago. Et tout comme Joe Pesci dans Casino, il fut battu à mort et enterré vivant avec son frère dans un champ de maïs.
​Le mot "fuck" est prononcé dans Casino 362 fois, soit une moyenne de deux fois par minute.
Interprète d'Al Capone dans Les Incorruptibles, Robert De Niro poursuit avec Casino son chemin au coeur du syndicat du crime. Il a ainsi incarné l'apprenti mafieux "Johnny Boy" Civello dans Mean streets (1973), le Parrain Vito Corleone dans sa jeunesse dans Le Parrain, 2ème partie (1974), le gangster juif "Noodles" Aaronson dans Il était une fois en Amérique (1984), l'inoubliable Jimmy Conway des Affranchis (1990), sans oublier le mafieux-rigolo et déprimé Paul Vitti, dans Mafia blues (2000) et Mafia blues 2 - la rechute (2002).

Dans Les Affranchis, Tommy (Joe Pesci) se charge d'éliminer Billy Bats (Frank Vincent). Dans Casino, c'est au tour de Frank Vincent de participer au meurtre de Joe Pesci.
Le rôle de Ichikawa est basé d'après la vie du casse-cou japonais Akio Kashiwagi. Très célèbre personnage dans le monde du jeu dans le Las Vegas des années 70, il avait pourtant dilapidé tous ses crédits à la fin des années 80, devant des millions de dollars à plusieurs dirigeants de casinos. Il fut assassiné par la mafia japonaise en 1992 chez lui à Tokyo.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Après le film culte, Les Affranchis, Martin Scorsese remet le couvert. Mais cette fois-ci direction Las Vegas, et le Tangiers. On y retrouve Robert de Niro en gérant de Casino intraitable et son inséparable acolyte Joe Pesci, plus incontrôlable et violent que jamais. Et la qualité est de nouveau au rendez-vous pour ce nouveau film de mafia. 2h58 de plaisir où l’on voit nos malfrats expliquer les combines qui les ont hissé au sommet, avant bien entendu de les faire dégringoler. De l’argent, des belles voitures, des beaux costumes, et des trous dans le désert. Beaucoup de trous… L’histoire est bonne et assez classique. Les acteurs sont parfaits et notamment Sharon Stone, peu habituée à ce type de rôle. La réalisation est une nouvelle fois admirable par le maitre en la matière. Bref, un nouveau film du genre et un nouvel incontournable. .
​​LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
Ace (Robert de Niro) devient le gérant du Tangiers, célèbre casino de Las Vegas et fait prospérer les affaires dans cet établissement, tenu de main de maitre par la mafia. Mais dés que l’argent commence à couler, les tensions montent, et une fois en haut, on ne peut que redescendre. C’est un très grand classique des films de mafia : ascension et descente aux enfers. Car les escroqueries deviennent des fraudes et les grosses fraudes finissent toujours par attirer l’attention et se voir. C’est con, il y en a toujours un qui l’ouvre ! Une bonne histoire, narrée par Ace. Il détaille tout le système à sa manière, si particulière. Le scénario est basé sur une histoire vraie, celle de Franck Rosenthal. Par moment il faut s’accrocher pour tout suivre car cela va assez vite mais le tout reste très agréable.
LA NOTE : 8/10 

LE JEU
Le jeu est de très haut niveau par tous les acteurs ce qui offre une prestation homogène très bonne. Robert de Niro est au sommet de son art, et le sommet de cet immense acteur est très très haut. Et il ne semble jamais plus dans son élément que dans ce type de film. Le costume de Ace a été taillé pour lui par Scorsese. Son personnage ressemble un peu à celui qu’il interprétait dans Les Affranchis. Il en est de même pour Joe Pesci. Lui aussi est très bon. Dommage qu’il n’est pas eu la carrière qu’il méritait par la suite. Mais la surprise vient de Sharon Stone. Sa prestation est très bonne et elle fait taire le scepticisme de certains. Elle est même nominée pour l’oscar de la meilleure actrice pour ce rôle. Elle est très convaincante dans le rôle de celle quoi fait tourner la tête et le portefeuille de Ace. De très belles performances également de la part des seconds rôles.
LA NOTE : 9/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h58. Une habitude pour Scorsese. Il faut tout d’abord planter le décor, et les personnages principaux. On retrouve notre ami de Niro pour la narration et les explications, en détails, des petites magouilles auxquelles il s’adonne avec ses petits camarades. Et cela prend un peu de temps. C’est bien normal. Le film passe plutôt bien même si parfois on a quelques petites longueurs dés qu’on s’éloigne une peu de la description du système mafieux et que l‘on se penche véritablement sur les problèmes de couple entre Ace et Ginger.
LA NOTE : 7/10 
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Les musiques sont très variées et la bande son est composée de morceaux divers et non de compositions originales. Au menu : La Passion selon Saint Mathieu de J.S. Bach particulièrement bien appropriée pour sa dramaturgie. Louis Prima et Mickey & Sylvia offrent des musiques plus légères. On a également Ray Charles, les Rolling Stone, Fleetwood Mac… Différentes musiques plutôt bien appropriées pour une bande son éclectique et agréable.
​​​LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont très marquants dans le film. Martin Scorsese nous plonge au beau milieu de Las Vegas et plus particulièrement au sein du Tangiers. Le casino géré par Ace est le principal décor du film. Des salles de jeu, au bureau des comptes et des appartements de Ace, aux bars durant lesquels les règlements de comptes ont lieu.
LA NOTE : 8/10 

Peu d’effets spéciaux car il s’agit d’un drame. Mais les blessures sont toujours aussi réalistes. C’est ce qui fait que ce film calme et violent à la fois maintient en haleine car les crises de violence, notamment celles de Nicky (Joe Pesci) sont imprévisibles et souvent très brutales.
​LA NOTE : 8/10

La note de sevenart  8.0 / 10

IMDB   8.2 / 10
Rotten Tomatoes   7.2 / 10
AlloCiné   8.6 / 10
Metacritic   7.3 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   7.9 / 10
Avoir à Lire   10 / 10
Ecran Large   10 / 10
​
​La moyenne sans 7  8.7 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN