​IDIOCRACY
Nom Original   ​IDIOCRACY
Réalisateur   MIKE JUDGE
Date de sortie  25/04/2007
Durée   1h24
Genre   COMEDIE
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés   3

Luke Wilson
JOE BAUERS / PAS SÛR

Maya Rudolph
RITA

Michaël McCafferty
OFF. COLLINS

Dax Shepard
FRITO PENDERO

Terry Crews
LE PRESIDENT CAMACHO


​SYNOPSIS
Joe Bowers, l'Américain moyen par excellence, est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation, qui va mal tourner. Il se réveille 500 ans plus tard et découvre que le niveau intellectuel de l'espèce humaine a radicalement baissé et qu'il est l'homme le plus brillant sur la planète...

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ETRE PAS 
Le réalisateur avoue avoir eu l'idée d'Idiocracy pendant le tournage du film d'animation Beavis et Butt-Head se font l'Amerique (1997). Il pensait à la façon dont allait évoluer notre monde, sachant que l‘homme n'a plus de prédateur naturel et vit de plus en plus longtemps.
La sortie du film a connu des problèmes importants. La sortie en salles de cinéma est initialement prévue pour le 5 août 2005, selon Mike Judge. En avril 2006, la sortie est repoussée au 1er septembre 2006. En août de la même année, des rumeurs de sortie limitée ou complètement annulée sont reprises par MTV. Idiocracy fait son apparition en cinéma, aux États-Unis et au Canada, le 1er septembre 2006, mais de façon très limitée, dans sept villes seulement : Austin, Dallas, Houston, Atlanta, Chicago, Los Angeles et Toronto, pour un total de 130 salles seulement. Aucune raison claire n’est avancée par la Fox pour cette sortie limitée. Un proche du réalisateur Mike Judge accuse la société d’avoir « abandonné le film », celle-ci n’ayant notamment fait aucune promotion du film : pas de bande-annonce, pas de publicité à la télévision et seulement deux photos de presse. De plus, aucune projection réservée à la presse n’est organisée. 

Ryan Pearson, de l’Associated Press, et Darren Gilford, chef décorateur du film, évoquent quatre hypothèses pour ce traitement glacial du film : le film est médiocre, ou bien le mauvais traitement des marques de commerces a fait tiquer le milieu des affaires, ou bien encore c’est une stratégie de marketing basée sur le bouche-à-oreille. L’hypothèse la plus plausible selon Pearson et Gilford est qu’un désaccord important entre Judge et Fox a mené le studio à effectuer la plus petite sortie en salles possible selon les termes du contrat, puis à diffuser le film sur DVD.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
IDIOCRACY passerait totalement inaperçu et serait bon à assassiner s’il ne traitait pas d’une tendance sociétale inquiétante. En effet, si l’on considère que les moins pourvu intellectuellement se reproduisent plus que les autres, le monde va dériver vers une idiocracy généralisée. L’idée est géniale. C’est dommage que le résultat ne soit pas à la hauteur de cette idée. Le film dérive vers une comédie digne d’un film de série Z où les acteurs médiocres déambulent devant des décors de dessins animés. De même, l’histoire perd progressivement tout son intérêt et rien ne vient relancer l’idée et ouvrir vers une nouvelle réflexion. 
​​LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Alors que le monde se crétinise, l’armée envoie deux spécimens de l’espèce humaine, tout à fait moyens, en hibernation, pendant 1 an. Mais voilà, ils vont se retrouver 500 plus tard, sur une terre à la merci des abrutis. Ils sont alors les plus intelligents, et de loin. L’idée est donc très bonne, d’autant qu’elle représente des inquiétudes parfaitement réelles chez certains scientifiques. Mais une fois cette idée développée, l’histoire perd rapidement d’intérêt car on ne sait pas trop quoi faire faire à nos nouveaux Einstein. 
LA NOTE : 6/10 

LE JEU

Le jeu est loin d’être excellent. C’est un nouveau point de déception. Luke Wilson est la seule tête d’affiche du film est s’en sort très moyennement. Et puis derrière c’est le vide sidéral, comme dans le cerveau de ses nouveaux contemporains. Personne ne vient donc remonter un peu le niveau qui est bien bas. 
LA NOTE : 5/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE

Le film dure 1h24 et se regarde très facilement. On ne s’adresse pas à un public de prix Nobel. Et même si le but est de montrer la crétinisation de notre espèce, on aurait pu éviter d’aller si loin peut-être. C’est affligeant et donc peu entrain à solliciter notre matière grise. L’histoire étant très basique, heureusement que le film ne dure pas plus longtemps.
LA NOTE : 6/10 

Les musiques sont signées Theodore Shapiro et sont très variées. Du rap, du classique, de la musique martiale, du rock, bref un peu de tout dans un formidable grand n’importe quoi. 
LA NOTE : 6/10 

​LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont très marquants et démontre parfaitement le délitement de la société notamment avec ses montagnes de déchets gigantesques et ces immeubles non terminés. Mais d’un autre côté, les formes et les couleurs rappellent des séries de secondes zones et décrédibilise un film porteur d’une bonne idée de scénario. Entre la série pour ados attardés et la comédie ratée des années 80…on trouve IDIOCRACY.
LA NOTE : 6/10 

Les effets spéciaux sont corrects mais pâtissent également de décors un peu trop décevant.
LA NOTE : 6/10

La note de sevenart  6.0 / 10

IMDB   6.6 / 10
Rotten Tomatoes   6.5 / 10
AlloCiné   5.4 / 10
Metacritic   6.4 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   5.4 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large   6.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.5 / 10

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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN