​PEUR PRIMALE
Nom Original   ​PRIMAL FEAR
Réalisateur   GREGORY HOBLIT
Date de sortie  05/06/1996
Durée   2h09
Genre   DRAME
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés 3

Edward Norton
AARON STAMPLER

Richard Gere
MARTIN VAIL

Laura Linney
JANET VENABLE

John Mahoney
JOHN SHAUGHNESSY

Frances McDormand
DR. MOLLY ARRINGTON


​SYNOPSIS
​Martin Vail, brillant avocat de Chicago, aussi soucieux de sa publicité que de son talent, se porte volontaire pour défendre un jeune homme accusé du meurtre de l'archevêque Rushman, un des plus éminents dignitaires de la ville. Aaron Stampler, le présumé coupable, provincial timide et naïf, bénéficiait de la protection de l'archevêque qu'il considérait comme son père. Vail est vite convaincu de l'innocence de son client. 

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Gregory Hoblit réalise ici son premier long-métrage mais est reconnu dans le milieu de la télévision où il fut producteur et réalisateur de nombreuses séries comme New York police blues ou Hill street blues, et pour lesquelles il glana de nombreuses récompenses.

William Diehl est un ancien journaliste, dont le premier roman, Sharky's machine, un policier, fut publié en 1978. Suivirent six autres best-sellers.

Peur primale est un de ces romans, et s'inscrit comme le premier d'une " trilogie Martin Vail ", les deux autres étant Show of evil et A reign in hell.
​
A noter que Sharky's machine a également été adapté au cinéma en 1981, par Burt Reynolds, qui occupait également le premier rôle et où Diehl apparaissait dans un petit rôle.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Martin Vail, grand avocat au barreau de Chicago pensait asseoir sa réputation d'avocat de la défense sulfureux en s'emparant de l'affaire Aaaron Stampler. Bien mal lui en a pris puisque cette affaire de meurtre va s'avérer bien plus complexe qu'il n'y parait et l'accusé, bien plus dangereux que son visage angélique ne laisse transparaître.   Peur Primale est un très bon thriller dans lequel Richard Gere laisse libre court à son aura à travers un personnage taillé pour lui. Le film permet surtout de faire éclater au grand jour l'immense talent d'Edward Norton, aussi juste et précis qu'intriguant. La réalisation est soignée, et l'intrigue ne cesse de monter à mesure que le procès de ce jeune homme avance.  Avec une fin surprise en bouquet final, Gregory Hoblit nous offre un des thrillers de l'année sans nul doute. 
​LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
Aaron Stampler est accusé d'avoir assassiné sauvagement l’archevêque Rushman, qui l'avait sorti de la rue et accueilli dans sa fondation. Le jeune homme semble fragile. Il nie le crime mais confirme avoir été présent au moment du meurtre. Souffrant d'absence, son témoignage est flou. Mais il n'en faut pas moins pour Martin Vail, célèbre avocat de la défense pour prendre en main gratuitement ce dossier, convaincu de l'innocence de son client. Mais au fur et à mesure que le procès avance ce sont de lourds secrets qui vont resurgir au grand jour. Le scénario est très bon, et très bien amené. L'intrigue est progressive et les acteurs, notamment Edward Norton participent activement à faire monter la tension jusqu'à son apogée.  Les dialogues sont simples et efficaces pour servir une histoire déjà très bien trouvée.   
LA NOTE : 8/10 

LE JEU
Richard Gere fait office de premier rôle et nous offre une prestation classique dans un rôle qui lui scié parfaitement. Laura Linney est également très efficace en procureur.  Mais tous les projecteurs se tournent vers le jeune et fébrile Aaron Stampler interprété magistralement par Edward Norton. Il est d'ailleurs nominé aux oscars pour le meilleur acteur de seconds rôles. Il joue avec les différentes personnalités de son personnage avec une justesse rare. Tout est dans les détails, les mimiques, les regards. Une très belle histoire, servie par de belles performances, cela donne toujours un très bon film. 
​LA NOTE : 9/10 

​LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h09. Une durée classique pour un thriller où les personnages sont bien détaillé et pour une histoire bien développée.  On ne ressent aucune longueur puisque l'on est tout de suite plongée dans cette enquête criminelle qui semble perdue d'avance pour ce pauvre Aaron Stampler.  On comprend parfaitement tous les enjeux, malgré un développement assez détaillé de l'histoire et c'est ce qui rend le film aussi agréable. Peur d'action, en dehors d'envolée lyriques des avocats et des manigances stratégiques pour gagner ce procès.  
​LA NOTE : 7/10 

Les musiques sont de James Newton Howard. Seulement des compositions originales, souvent au saxophone pour donner le suspense et l'intrigue à cette enquête. L'ambiance musicale est sobre et simple.  Elle accompagne très bien Martin Vail dans sa défense et laisse toujours planer l'ombre de la culpabilité sur Aaron Stampler, et la course contre la montre qui se joue pour lui éviter la chaise électrique. 
​LA NOTE : 7/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Chicago, le procès d’Aaron Stampler est sur le point de débuter. Il est accusé du meurtre de l'archevêque qui l'avait recueilli.  Nous naviguons donc au sein de divers lieux marquants de cette intrigue : l'archevêché, les bureaux de Martin Vail, la prison d'où est interrogé Aaron Stampler et surtout le tribunal. C'est ce lieu qui sera le théâtre des débats visant à innocenté celui qui est le meurtrier tout trouvé de Msg Rushmann.  Les décors sont simples mais pertinents. Ils laissent, tout comme les musiques, la part belle à l'histoire et aux acteurs. 
LA NOTE : 7/10 

Les quelques effets spéciaux sont les mutilations de Msg Rushmann. ​​LA NOTE : 7/10​

La note de sevenart  7.6 / 10

IMDB   7.7 / 10
Rotten Tomatoes   6.7 / 10
AlloCiné   7.2 / 10
Metacritic   4.7 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   6.7 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  6.6 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN