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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Frank Darabont se refuse à voir dans Les Evadés un film de prison : "La prison est une métaphore pour la vie. Dans la vie, les gens sont prisonniers d'eux-mêmes, de leur quotidien, d'une vie dans laquelle ils se sont laissés enfermer par faiblesse ou par habitude, et ils s'éloignent de ce qui était leur rêve, leur but, leur idéal. Le sujet du film, c'est l'amitié et comment elle transforme deux hommes qui vont apprendre la confiance, l'espoir, et dont la détermination va transformer les vies."
Tim Robbins s'est préparé au rôle d'Andy Dufresne en passant quelque temps en prison avant le tournage. L'acteur confie : "Ce qui m'a le plus aidé dans ma préparation, c'est de parler avec les prisonniers. Ils ont dans les yeux un désespoir absolu, une tragédie indescriptible. Ce sont des regards que je n'oublierai pas. »
Clancy Brown, qui incarne le terrifiant capitaine Hadley dans Les Evadés, interprétera à nouveau en 1999 un gardien de prison, mais cette fois-ci plus sympathique, dans Hurricane Carter. Les Evadés est le deuxième film de prison dans lequel joue Morgan Freeman. Celui-ci avait auparavant donné la réplique à Robert Redford en 1980 dans Brubaker, un drame carcéral de Stuart Rosenberg.
Les Evadés remporta de nombreuses nominations aux Oscars 1995 : meilleur acteur pour Morgan Freeman, meilleure photographie, meilleur montage, meilleure musique, meilleur son et meilleur scénario.
Dans Les Evadés, Ellis Boyd Redding, le personnage joué par Morgan Freeman, regarde à un moment donné une photo d'identité de lui-même plus jeune. Sur cette photographie figure en fait le visage d'Alfonso Freeman, le fils de l'acteur. Le jeune homme fait d'ailleurs une très courte apparition dans le film.
Les Evadés est le premier long métrage de Frank Darabont, qui avait déjà adapté en 1983 une nouvelle de Stephen King intitulée The Woman in the room en court métrage. Le cinéaste récidivera une seconde fois en portant à l'écran en 1999 La Ligne verte, un roman du maître de l'épouvante qui a également pour cadre le milieu pénitencier.
Le pénitencier de Mansfield, situé dans l'Ohio, a servi de décor principal. La fermeture de cette prison gothique et sinistre avait été décidée en 1990 en raison de son aspect "trop inhumain", mais sa démolition fut repoussée pour permettre le tournage du film durant l'été 1993. La production a d'ailleurs dû procéder à la rénovation de certains bâtiments laissés à l'abandon.
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