​AMITYVILLE
Nom Original   ​AMITYVILLE
Réalisateur   ANDREW DOUGLAS
Date de sortie  22/06/2005
Durée   1h25
Genre   HORREUR
​Nationalité   AMÉRICAINE
​

Films Réalisés    4

Ryan Reynolds
GEORGE LUTZ

Melissa George
KATHY LUTZ

Jesse James
BILLY LUTZ

Jimmy Bennett
MICHAËL LUTZ

Chloë Grace Moretz
CHELSEA LUTZ

​SYNOPSIS
La nuit du 13/11/1974, dans la communauté d'Amityville, un spectacle d'horreur est dévouvert par la police du comté : 6 membres d'une même famille ont été massacrés dans leur lit, à coups de fusil. L'auteur du crime, Ronald DeFeo Jr., passa rapidement aux aveux. Il déclara avoir tué son père, sa mère et ses quatre frères et soeurs après avoir entendu des "voix" émanant des profondeurs de la maison, qui l'auraient envoûté et obligé à commettre un carnage.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Amityville, la maison du diable et son remake Amityville s'inspirent d'événements tragiques qui se sont réellement déroulés. Le 13 novembre 1974, la police d'Amityville découvre, dans l'enceinte d'une vaste demeure située au 112 Ocean Avenue, six membres d'une même famille massacrés à coups de fusil par l'un des enfants, Ronald DeFeo Jr. Celui-ci déclarera avoir tué tous les siens après avoir entendu des voix émanant des profondeurs de la maison. 
En décembre 1975, soit treize mois après la tragédie, la famille Lutz s'installe dans la demeure, persuadée d'y voir la maison de ses rêves. Mais durant 28 jours, George, Kathy et leurs trois enfants vont se retrouver -selon eux, aucune preuve concrète n'ayant été, au final, apportée- aux prises avec une obscure et maléfique présence : des événements surnaturels inexplicables hantent leurs nuits et la demeure du 112 Ocean Avenue, dont les larges fenêtres lui donnent l'apparence d'un inquiétant visage, va devenir l'objet de toutes les rumeurs, de toutes les peurs. L'expérience traumatisante vécue par la famille Lutz inspirera le romancier Jay Anson, dont le livre inspirera à son tour le septième art. La maison d'Amityville, qui existe toujours, a, depuis ces étranges événements, accueilli d'autres propriétaires. Sans encombre.

Amityville est le remake du film d'épouvante Amityville, la maison du diable, réalisé par Stuart Rosenberg en 1979. Ryan Reynolds et Melissa George y jouent les rôles respectivement tenus, dans le long-métrage d'origine, par James Brolin et Margot Kidder.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Déjà, l’histoire de base n’est pas fameuse. Aussi horrible soit-elle, ce macabre fait divers a fait l’objet d’une adaptation moyennement convaincante, puis de suites toutes plus mauvaises les unes que les autres, comme souvent avec les films d’horreur. Cette manie de faire des suites sans n’avoir rien à raconter de plus est vraiment nuisible au genre. Et quand on a épuisé les suites, c’est au tour des remakes, comme ici, 25 ans après l’opus de Stuart Rosenberg. 
​​LA NOTE : 4/10

L’HISTOIRE
L’histoire, toujours la même. On la connait. Déjà le film originel n’offrait pas beaucoup de suspense, celui-ci non plus. On se contente de ressasser toujours la même histoire, sans suspense finalement pour ceux qui auront toujours en mémoire le malheureux fait divers. Même mécanique, mêmes rebondissements, aux mêmes moments. Si c’est pour faire exactement le même film, pourquoi le refaire ?
LA NOTE : 3/10 

LE JEU
Ryan Reynolds se noie dans son personnage de possédé et plonge avec le film dans un niveau d’acteur plus que décevant. Sa transformation et sa folie ne trompent personne et peinent à rester plausible. Finalement c’est bien Mélissa George qui s’en sort le mieux avec une prestation plus convaincante et crédible. 
​LA NOTE : 5/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
1h25 c’est déjà bien trop long quand on n’a rien à raconter, rien à montrer de neuf. Les mêmes scènes aux mêmes moments. Les mêmes personnages qui font toujours la même chose. On se remet tout juste de l’overdose de la saga des années 80/90. On n’avait pas besoin de ça.
LA NOTE : 5/10 

La musique est signée Steve Jablonsky. Il joue beaucoup sur les sonorités stridentes, saccadées, et de ce côté-là, on est clairement dans le thème « films d’horreur ». Au final la BO est plutôt réussie, avec quelques mélodies sympathiques qui tranchent avec les parties plus sombres. 
LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Toujours la célèbre maison, toujours la fenêtre, toujours la chambre aux mouches, toujours le soubassement qui recèle une superficie digne d’une cathédrale. On ne pouvait pas imaginer un nouvel opus du film sans cette célèbre maison, mais on aurait très bien pu imaginer ne pas avoir de nouvel opus. 
LA NOTE : 5/10 

Les effets spéciaux sont très bons. Pas de problème. C’est peut-être d’ailleurs parce qu’on a progressé de ce côté-là que l’idée d’un remake a germé dans la tête d’un producteur ou d’un réalisateur. Mais ce n’est pas avec des effets spéciaux qu’on fait un film.
​​LA NOTE : 7/10 

La note de sevenart  4.9 / 10

IMDB   6.0 / 10
Rotten Tomatoes   2.4 / 10
AlloCiné   5.0 / 10
Metacritic   3.3 / 10
Comme au Cinéma  1.4 / 10
Sens Critique   4.9 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   5.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  4.0 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN