​VENDREDI 13, CHAPITRE 8 : L'ULTIME RETOUR
Nom Original   ​FRIDAY THE 13TH PART VIII : JASON TAKES MANHATTAN
Réalisateur   ROB HEDDEN
Date de sortie  01/05/1990
Durée   1h40
Genre   HORREUR
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés  1

Kane Hodder
JASON VOORHEES

Scott Reeves
SEAN ROBERTSON

Peter Mark Richman
CHARLES McCULLOCH

Sharlène Martin
TAMARA MASON

Kelly Hu
EVA WATANABE


​SYNOPSIS
​Jason Voorhes, toujours affublé de son masque de hockey, suit une classe d'étudiants à New York, bien décidé à semer la terreur.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Reenie, lorsqu'elle était enfant, et son oncle, Mc Culloch, étaient sur une barque sur le lac de Crystal Lake. Mc Culloch poussa Reenie dans l'eau pour lui apprendre de force à nager. Jason, encore enfant à ce moment-là, l'agrippa par le pied et la coula. Reenie perdit connaissance. N'ayant pu tuer Reenie à cette occasion, Jason la poursuivra tout au long de ce volet.
Ce volet se passe en deux temps : sur le bateau, et dans la ville. New York est mentionnée comme étant la ville, car Manhattan est l'un des cinq arrondissements de New York. Par ailleurs, il est difficile de ne pas voir en Manhattan une critique de la ville avec les continuels démêlés avec les dangereux gangs de toxicomanes.
Julius est, à ce jour, un des rares personnages ayant affronté Jason à mains nues dans l'ensemble de la saga Jason Voorhees. Après 54 coups de poing en tout, épuisé et les mains en sang d'avoir mis des coups dans le masque de hockey de Jason sans le moindre succès, Julius l'autorise à le frapper. Il se fera décapiter en un coup de poing.
Dans ce film en particulier, il est suggéré que Jason puisse se téléporter ou envoyer des images de lui-même, lors de plusieurs scènes dans le bateau, où il apparaît à des endroits hors d'accès ou à plusieurs endroits presque en même temps, et surtout lors de la mort de Charles : dans le même plan, il court à côté d'une maison, voit quelque chose qui le terrifie, s'engouffre à l'intérieur, et se fait défenestrer du premier étage... par Jason, qui sort de la maison et l'achève.

Jason développe dans cet opus sa phobie de l'eau en croyant une nouvelle fois se noyer. On la retrouvera dans Freddy contre Jason, où il aura la même réaction, la transformation en l'enfant impuissant qu'il était la première fois.
Ken Kirzinger est acteur dans le rôle d'un cuisinier, dans un restaurant New York. Il essaye de retenir Jason Voorhees après qu'il a défoncé la porte du restaurant. Mais sans succès...  Il s'avère que 13 ans plus tard, Ken Kirzinger (le cuisinier) interprétera  le rôle de Jason Voorhees en 2002 ou 2003 dans le onzième opus de la saga Vendredi 13, nommée : Freddy contre Jason.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
8ème film d’une série qui aurait sans doute due s’arrêter au 2ème opus. Même si, pour une fois, on change d’air, on quitte Crystal Lake et on part pour la mer et la ville de Manhattan. Mais rien n‘y fait. Le niveau de la série n’augmente pas pour autant et le film est aussi pathétique que les précédents. Ce film qu’on aurait pu nommer : Jason prend la Mer, ne fait que déplacer l’absence d’intrigue, de la forêt bordant le camp tristement célèbre de Crystal Lake, sur un bateau. Et puis on recommence à tuer les pauvres passagers, comme ça, sans raison. 
​​LA NOTE : 3/10

L’HISTOIRE
Absente. Tout simplement. On a donné le crayon à un enfant de 10 ans qui a écrit 3 lignes. On en a fait un scénario, et malheureusement un film.
​​ ​LA NOTE : 3/10 

LE JEU
Pathétique, comme l’histoire avec mention spéciale pour Peter Mark Richman !
​​LA NOTE : 3/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le rythme est absent, on s’ennuie d’un bout à l’autre du film car on sait pertinemment ce qu’il va se passer. Jason arrive, tue les pauvres jeunes les uns après les autres et comme il est invincible et qu’il a la force de 3 ou 4 hommes malgré qu’on lui ai vidé 3 chargeur dans le ventre, alors à quoi bon lutter.
LA NOTE : 2/10 
​
La musique du film est signée Fred Mollin. Le générique tranche complètement avec ce que l’on a pu écouter auparavant. Très fin des années 80, il marque un changement majeur avec les épisodes précédents. Néanmoins on n’est loin d’avoir une BO d’un niveau satisfaisant.
​​​LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors auraient pu permettre de changer la dynamique négative qui s’est installée autour de cette saga depuis le 3ème opus. Mais non. On a la bonne idée de délocaliser un peu l’absence d’histoire, mais on n’en profite pas. Dommage.
LA NOTE : 5/10 

Les effets sont proches de ce qui se faisait dans les épisodes précédents. De film en film on progresse quelque peu mais sans pour autant permettre de gagner un minimum d’intérêt pour un opus qui en manque cruellement. 
​ ​LA NOTE : 6/10 

La note de sevenart  4.0 / 10

IMDB   6.3 / 10
Rotten Tomatoes   4.3 / 10
AlloCiné    5.4 / 10
Metacritic   - / 10
Première   - / 10
Sens Critique   5.7 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large  - / 10
​
La moyenne sans 7  5.4 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN