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SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
"J'ai vu tuer Ben Barka est né d'une situation très précise : il y a quatre ans, une amie cinéphile, Frédérique Moreau, m'a raconté un dîner qu'elle partagea avec Franju à la fin de sa vie, au cours duquel il lui avait confié avoir arrêté l'alcool suite à un événement tragique qui l'avait profondément marqué : l'enlèvement de Ben Barka qui se produisit – dit-il – sous ses propres yeux, alors qu'il avait rendez-vous avec l'opposant marocain à la Brasserie Lipp. Selon Franju, il le vit s'apprêter à entrer dans la brasserie, puis être arrêté par deux hommes et précipité vers une voiture. Il y a, certes, une part d'hallucination dans ce récit car il n'a pas pu voir la scène de l'endroit où il se trouvait, mais il est en revanche avéré qu'il avait bien rendez-vous avec Ben Barka le 29 Octobre 1965. De mon côté, j'étais à l'époque adolescent et je me souviens avoir assisté au procès qui eut lieu en 1966 : l'affaire Ben Barka était une affaire énorme qui fit presque vaciller le pouvoir gaulliste et révéla un système politique parallèle agissant dans l'ombre du régime officiel... Mais j'avais en revanche complètement oublié l'implication de Franju et de Marguerite Duras dans l'affaire. C'est donc l'idée troublante que Ben Barka a été enlevé – pour ainsi dire – à cause du cinéma qui m'a donné envie de recomposer cette tragique affaire et d'en faire un film."
Le rôle joué, malgré eux, par Georges Franju et Marguerite Duras, dans l'affaire Ben Barka, est rarement évoqué. Pourtant, souligne le cinéaste, "cela ne fait pas le moindre doute :
"Tous deux ont véritablement cru qu'il s'agissait de produire un documentaire sur la décolonisation, pour lequel Ben Barka était censé servir de conseiller historique. Franju devait en signer la mise en scène et Marguerite Duras le commentaire. Le projet était tout à fait plausible dans le contexte des années 1965-1966 : le sujet était brûlant, Franju était un documentariste notoire, et Duras, déjà célèbre comme écrivain, était connue pour ses engagements politiques. Ils ont été complètement manipulés." |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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