|
SYNOPSIS
|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le point de départ de Syriana est un livre-témoignage de Robert Baer : "See No Evil: The True Story of a Foot Soldier in the CIA's War on Terror" (2002), paru en France sous le titre "La Chute de la CIA : les Mémoires d'un guerrier de l'ombre sur les fronts de l'islamisme". Baer a passé plus de 20 ans à la Central Intelligence Agency (CIA, l'organisme du Renseignement américain). En fonction au Moyen-Orient de 1976 à 1997, il raconte dans son livre son engagement et ses désillusions, en revenant sur les échecs essuyés par les services secrets américains dans la lutte contre le terrorisme. L'auteur expose également son point de vue, très critique, dans CIA, guerres secrètes, un documentaire de William Karel. C'est Baer qui a inspiré le personnage de Bob Barnes, qu'interprète George Clooney dans Syriana. Notons que Baer fait une apparition en forme de clin d'oeil dans le film : il y a incarne un responsable de la sécurité de la CIA...
Le tournage de Syriana a duré cinq mois, mobilisant 200 techniciens et plus de cent comédiens, sur trois continents. La production a notamment obtenu le droit de filmer aux abords de la Maison Blanche et du Capitole. Par ailleurs, des sites répliquant Téhéran et Beyrouth ont été conçus à Casablanca, car il était impossible, pour des raisons de sécurité, de tourner dans les capitales iranienne et libanaise. L'équipe a ensuite quitté le Maroc pour Genève, avant de partir pour Dubaï. Syriana est donc la première grande production occidentale à avoir décroché une autorisation de tournage aux Emirats Arabes Unis. Les autorités locales ont en effet estimé que le film aurait des retombées positives, car, révèle Stephen Gaghan, "elles tentent actuellement une expérience étonnante : bâtir une économie qui ne dépendrait pas du pétrole et faire de cette ville un centre technologique."
George Clooney a pris 15 kilos en un mois (grâce à un régime à base de pâtes...), et s'est laissé pousser une barbe poivre et sel, pour interpréter Bob Barnes. Mais ce vétéran de la CIA n'est qu'un des 70 rôles parlants qui traversent le film. "Syriana est un vrai film choral ; sa star est le scénario", commente le comédien.
|
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly