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SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le Pianiste n'a pas été tourné à l'endroit même du ghetto de Varsovie car il ne reste qu'une petite dizaine de bâtiments de l'époque. Les studios de Babelsberg (où une grande partie du ghetto a été reconstituée) et la banlieue de Varsovie ont alors servi de décors. Le quartier général de campagne allemand a été installé dans une vieille villa d'un quartier résidentiel de Potsdam. Les ruines du ghetto bombardé par les Allemands après la révolte de 1943 ont été recréées en dynamitant une ancienne base militaire soviétique située en Allemagne de l'est.
En 1993, Steven Spielberg, connaissant le passé de Roman Polanski et son désir de réaliser un film sur l'Holocauste, proposa au metteur en scène d'origine polonaise de réaliser La Liste de Schindler. Polanski refusa car le film ne lui semblait pas assez personnel. Roman Polanski souhaitait depuis longtemps évoquer la persécution des Juifs en Pologne pendant la seconde-guerre mondiale, ayant été lui-même victime de cet antisémitisme. Enfant, il avait été contraint de rejoindre le guetto de Cracovie. Mais le cinéaste ne voulait pas réaliser un film autobiographique et c'est par le biais des mémoires de Wladyslaw Szpilman qu'il a évoqué cette période douloureuse de sa vie.
Né en Pologne en 1911, Wladyslaw Szpilman devient vite un pianiste et compositeur célèbre. Il est engagé en 1935 par la radio d'Etat polonaise mais est victime comme les autres Juifs de Pologne de l'antisémitisme nazi après l'entrée des Allemands à Varsovie en septembre 1939. Il échappe à la mort grâce à l'aide d'un officier allemand. En 1946, le pianiste virtuose publie ses mémoires sous le titre Mort de la ville.
L'acteur Adrien Brody, très impliqué dans le rôle, à dû perdre 14 kilos pour le tournage, cela grâce à une sévère diète composée d'œufs durs, de thé, de légumes et d'occasionnels petits poulets. Pour ressentir la profonde solitude du personnage, il a aussi préparé son rôle en quittant son appartement, vendant sa voiture, et en se refusant à regarder la télévision.
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La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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