​8 FEMMES
Nom Original   ​8 FEMMES
Réalisateur   FRANCOIS OZON
Date de sortie  06/02/2002
Durée   1h51
Genre   POLICIER
​Nationalité   FRANÇAISE

Films Réalisés  7

Catherine Deneuve
GABY

Isabelle Huppert
AUGUSTINE

Fanny Ardant
PIERRETTE

Ludivine Sagnier
CATHERINE

Virginie Ledoyen
SUZON

SYNOPSIS
Dans les années cinquante, dans une grande demeure bourgeoise en pleine campagne, les gens sont sur le point de fêter Noël. Mais un drame se produit : le maître de maison est retrouvé assassiné.
Le ou plutôt la coupable se cache parmi huit femmes que fréquentait régulièrement la victime. Commence alors une longue journée d'enquête, faite de disputes, de trahisons et de révélations.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
François Ozon voulait depuis longtemps faire un film interprété uniquement par des femmes. C'est l'agent Dominique Besnehard qui lui a fait découvrir la pièce 8 femmes écrite par Robert Thomas.

Dans 8 femmes, l'interprétation de Message personnel (chanson de Françoise Hardy) par Isabelle Huppert ressemble à une parodie... En effet, durant cette séquence de chant, la comédienne joue du piano, alors qu'elle avait, l'année précédente, tenu le rôle principal de La Pianiste de Michael Haneke. Elle y incarnait Erika Kohut, honorable professeur de piano au Conservatoire de Vienne, à la vie de célibataire endurcie et aux tendances sexuelles sadomasochistes. Alors que dans 8 femmes, la comédienne incarne Augustine, vieille fille neurasthénique.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
François Ozon nous propose une petite partie de Cluedo avec ce meurtre et ses 8 Femmes qui tournent autour tels des vautours. Mais qui a tué ? Telle est la question. L’idée est bonne, le film divertissant, la distribution impressionnante et la BO variée. L’ensemble est plutôt réussi même si le film comporte tout de même quelques bémols dommageables.
LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
L’histoire est très bonne, voilà l’atout majeur de ce film. François Ozon parvient à faire monter une tension autour de ces 8 femmes, au sein de cette maison familiale enneigée. Les soupçons passent sur chacun des visages des 8 femmes de ce pauvre maître de maison. Ces 8 femmes que l’on découvre progressivement grâce à un scénario à tiroir bien adapté.  
​LA NOTE : 8/10 

LE JEU
Les actrices, malgré leur stature, sont parfois un ton en dessous de ce que l’on pourrait attendre d’elle. Est-ce le fait de les regroupées ? On ne fera pas de distinction réelle entre elles mais on mettra tout de même en avant la difficulté à gérer 8 actrices, à leur donner toutes un même temps de paroles, un même temps d’expression. Ce qui peut entraîner un tel résultat.
​​LA NOTE : 6/10 

​LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h51 et il semble atteindre sa durée maximum. Certains moments semblent un peu longs. On peine parfois à avancer dans l’intrigue et les actrices, si talentueuses soient-elles, peinent également à occuper l’espace et le temps.
LA NOTE : 6/10 

La musique du film est signée Krishna Levy. Outre la BO en tant que telle, ce qui marque nos oreilles c’est bien entendu les interprétations des femmes, qui, tour à tour, se retrouvent sous les projecteurs. Si certains morceaux sont bien pensés, il n’en est pas de même de certains autres. On ne comprend donc pas vraiment pourquoi il a fallu que chacune se prête à ce petit jeu. 
​​LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont simples car nous avons à faire à un huis clos (étant donné qu’il s’agit de l’adaptation d’une pièce de théâtre). La maison familiale, très belle, très colorée, offre un décor parfait. Outre les vues d’un extérieur enneigé parfait pour rappeler la période de noël, on peut visiter cette belle et grande maison occupée par ces 8 femmes. 
LA NOTE : 8/10 
​
Pas d'effets spéciaux
​​​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  6.7 / 10

IMDB   7.1 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   6.2 / 10
Metacritic   - / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   6.3 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  6.9 / 10

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Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN