​PHILADELPHIA
Nom Original   ​PHILADELPHIA
Réalisateur   JONATHAN DEMME
Date de sortie  09/03/1994
Durée   1h59
Genre   DRAME
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  15
dont
LE SILENCE DES AGNEAUX (1991)

Tom Hanks
ANDREW BECKETT

Denzel Washington
JOE MILLER

Antonio Banderas
MIGUEL ALVAREZ

Mary Steenburgen
BELINDA CONINE

Jason Robards
CHARLES WHEELER

​
​SYNOPSIS
​​Andrew Beckett, brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Philadelphia s’inspire en partie du procès ayant opposé Geoffrey Bowers et Clarence B. Cain. Comme dans le film de Jonathan Demme, cet avocat a intenté un procès contre son employeur pour discrimination. Ce dernier l’avait en effet licencié lorsqu’il apprit qu’il était atteint du virus du Sida. Bien avant le tournage de Seul au monde et les 22 kilos qu’il avait perdu, Tom Hanks avait déjà fait le yoyo avec son poids pour Philadelphia. Au fil du film, le personnage d'Andrew Beckett est affaibli et amaigri par la maladie. Au final, l’acteur apparaît métamorphosé avec 12 kilos en moins.

L’adaptation de cette histoire a donné lieu à une bataille judiciaire en 1996. La famille de Geoffrey Bowers a poursuivi les auteurs et producteurs du film car ces derniers n’ont pas clairement reconnu qu’ils s’étaient inspirés de leur histoire. Dans un premier temps, la production avait indiqué qu’il s’agissait d’une œuvre de fiction issue de sources variées, ainsi que d’expériences personnelles du scénariste Ron Nyswaner et du réalisateur Jonathan Demme. Si les termes de l’accord à l’issue du procès ont été tenus secrets, la défense a cependant reconnu que le film était « inspiré en partie » par l’histoire de Bowers.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
PHILADELPHIA est un incontournable. Une fois de plus Jonathan Demme nous touche et cette fois-ci de façon à la fois tendre et violente. On ressort à la fois en colère et apaisé de cette merveilleuse et triste histoire. Le scénario est simple et les acteurs peuvent montrer toute l’étendue de leurs talents. Les 2h passent à une vitesse tant le film est parfaitement équilibré. Jonathan Demme nous rappelle surtout comment était le monde face à ce terrible virus, et surtout comment nous continuons d’être face à ce que nous ne connaissons pas bien, et apporte une pierre à l’édifice de la tolérance qui en a bien besoin.
LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
L’histoire est inspirée de celle Geoffrey Bowers et le scénario est très simple. C’est ce qui donne cet aspect si léger à ce film qui traite de la maladie, de la souffrance, de la mort, de la discrimination, de l’homophobie, mais sans jamais tomber dans le mélodramatique. Tous ces ingrédients sont parfaitement dosés pour donner une histoire réussie.
​LA NOTE : 7/10 

LE JEU
Les acteurs sont admirables, à commencer par Tom Hanks qui sera récompensé à juste titre d’un oscar pour sa performance. A ses côtés, Denzel Washington est également flamboyant. Il parvient à donner le change à l’immense Tom Hanks de façon admirable. Les personnages ne sont pas légions, ici encore on fait dans la simplicité. On retrouve un tout jeune Antonio Banderas et un expérimenté Jason Robards, tous deux également bons.
LA NOTE : 9/10 

​LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h59 et on ne le voit pas passer. Une histoire simple, dosée du début à la fin sans longueur. On suit malheureusement le déclin de Andrew qui maigri à vue d’œil et s’affaibli. Le film se dévore sans aigreur, malgré le thème sensible qui est abordé.
LA NOTE : 8/10 

La musique est immensément connue puisqu’il s’agit du « The Street of Philadelphia » de Bruce Springsteen qui remportera également un oscar.  Cette BO est culte et hormi les morceaux originaux composés par Howard  Shore, on retrouve également du Peter Gabriel, du Maria Callas et du Neil Young. Au final la bande son est éclectique et très réussie.
LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont sobres et très urbains puisqu’on passe du bureau d’Andrew au sein du grand cabinet d’avocat, à son loft très américain, en passant par la salle du tribunal. Sans être très marquants sont décors sont parfaitement appropriés pour cette histoire.
LA NOTE : 7/10 
​
Pas d'effets spéciaux.
​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  7.8 / 10

IMDB   7.7 / 10
Rotten Tomatoes   6.6 / 10
AlloCiné   8.6 / 10
Metacritic   6.6 / 10
Comme au Cinéma  10 / 10
Sens Critique   7.3 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  7.8 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN