​PERMIS DE TUER
Nom Original   ​LICENSE TO KILL
Réalisateur   JOHN GLEN
Date de sortie  16/08/1989
Durée   2h14
Genre   ESPIONNAGE
​Nationalité   ANGLAISE

Films Réalisés 9
dont
RIEN QUE POUR VOS YEUX (1981)
OCTOPUSSY (1983)
DANGEREUSEMENT VOTRE (1985)
​TUER N'EST PAS JOUER (1987)

Timothy Dalton
JAMES BOND

Carey Lowell
PAM BOUVIER

Robert Davi
FRANZ SANCHEZ

Talisa Soto
LUPE LAMORA

Benicio Del Toro
DARIO


SYNOPSIS
Dans cette seizième aventure, 007 va devoir utiliser son "permis de tuer" contre l'avis même de M, son supérieur hiérarchique. En effet un couple de ses amis est sauvagement assassiné par le plus puissant trafiquant de drogue de la planète. 007 est bien décidé, entouré de pulpeuses blondes et brunes, à venger la mort de ses amis.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
À Isthmus City, Pam Bouvier se fait appeler Miss Kennedy par allusion à l'ex-première dame des États-Unis Jackie Kennedy, dont le nom de jeune fille était Bouvier. La scène de démission de Bond fut filmée dans la maison d'Ernest Hemingway à Key West. Lorsque M révoque le « permis de tuer » de Bond, celui-ci réplique : « Ça sera donc... un adieu aux armes », référence à l'un des romans célèbres de l'écrivain américain.


Permis de tuer fut un film d'adieux : dernière apparition de Timothy Dalton dans le rôle de 007, mais aussi dernier film de James Bond pour le scénariste Richard Maibaum, pour le directeur de la photographie Alec Mills, pour le concepteur de génériques Maurice Binder et pour le réalisateur John Glen (après cinq films de la série). ​

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Bond mène donc une vendetta totalement brouillonne dés le début du film. On n’est vraiment pas habitué à le voir agir ainsi, de façon totalement désorganisée. Il refuse la mission qui lui est attribuée, propose sa démission avant de s’enfuir du QG local du MI6. Timothy Dalton campe un Bond décevant après un bon Tuer n’est pas joué. Ses débuts étaient prometteur, il n’aura pas de 3ème chance dans le rôle du célèbre agent britannique.
​​LA NOTE : 6/10

L'HISTOIRE
L’introduction du film, qui est une marque de fabrique d’un épisode de James Bond ne restera pas dans les anales. Elle a néanmoins la particularité de poser les bases du film alors qu’habituellement la scène initiale n’a pas vraiment de lien avec le reste de l’histoire, mais sert simplement à présenter (s’il fallait encore le présenter) le personnage principal.
​ ​ ​LA NOTE : 6/10 

LE JEU
C’est un des points noirs du film, avec le scénario. Timothy Dalton offre un Bond froid, noir, mais la mélange ne semble pas prendre aussi bien que lors de sa précédente prestation en 007. La faute au  scenario peut-être ? De même on découvre un jeune acteur portoricain qui offre une prestation très limite mais qui finalement se montrera capable de faire beaucoup mieux : Benicio del Toro. Dans l’ensemble, les performances des acteurs principaux se rapprochent plus d’un film de série B que du chef d’œuvre.
​​LA NOTE : 5/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Un film rythmé, à l’image des autres opus de la saga. Enchainements de scènes d’action, de tension et d’amour.  Pas de réelles longueur mais on n’est pas non plus emballé de façon surréaliste devant cet opus.
LA NOTE : 7/10 

C’est Michaël Kamen qui a composé les musiques de ce film. Pas grand-chose à dire en ce qui concerne les musiques. Le générique de Gladys Knight est bon, sans plus.  Il ne restera pas dans les anales de la série.
​LA NOTE : 5/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors, surtout au début, lors du mariage de Leiter, dépaysent le spectateur. Pour le reste, on n’en gardera pas un souvenir impérissable. Pourtant on voyage aux Bahamas, au Mexique, aux Etats-Unis et en Angleterre. Mais la faiblesse de l’histoire rend ses décors inintéressants. 
LA NOTE : 5/10 

Hormis les animaux en plastique (requin qui surprend Bond au début du film, et l’iguane de Sanchez sur l’épaule) les effets sont à la hauteur. ​ ​
​LA NOTE : 6/10 

La note de sevenart  5.8 / 10

IMDB   6.6 / 10
Rotten Tomatoes   6.1 / 10
AlloCiné   6.0 / 10
Metacritic   9.1 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   6.2 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large   6.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.7 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN