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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le décor du Titty Twister a été réalisé à Barstow, en plein désert de Californie, et devait, selon les termes de Rodriguez, ressembler à "l'Antichambre de l'Enfer avec ses portes". 5 tonnes de bois furent nécessaires à sa construction. Il faut dire que le résultat à l'écran est assez hallucinant, et très éloigné de ce qu'il devait être à la base. "Dans le scénario, c'est juste un bar mexicain, rien de spécial. Les filles dansent en écoutant la radio. Plutôt pathétique ! Le groupe ZZ Top, qu'on entend chanter dans la scène où le camping car de jacob arrive sur le parking du Titty Twister, a justement fait tous ces bars au Mexique. Quand ils ont vu celui-ci, ils ont demandé : "c'est où ? On veut y aller ! L'endroit idéal pour un spectacle !" Pour le look du Titty Twister, Rodriguez a opté pour des éléments de décors rappelant la culture de vampire maya et aztèque (oui oui !). "J'ai appris qu'ils séduisaient les gens avec des serpents, qu'ils avaient des rituels...J'en ai donc fait ce temple énorme. A un moment, on a même parlé de monter une chaîne de Titty Twisters dans tout le pays"
Comédie ? Film d’horreur ? Thriller ? Tout cela à la fois en réalité. Pour Robert Rodriguez, l’idée et le ton deUne Nuit en Enfer était clair dès le départ : "On établit très bien dès le début que ce film est un vrai Drive-In, une vraie parodie dans laquelle il faut s’attendre à tout. La vision « Superman » de la séquence du générique arrive au bon moment. Car le générique doit établir que ces types sont des salauds de première. Une fois que c’est fait, on voit la vieille dame dans le coffre. Et là, on comprend qu'en fait, ils sont encore pire que ce qu’on croyait. Ca nous a d’ailleurs posé aucun problème avec la censure, parce qu’ils ont compris dès le départ quel était justement le ton du film. Ce n’est pas Henry : Portrait of a Serial killer ; il y a des moments plutôt sombres mais il garde ce ton Drive-In".
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La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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