​DRIVEN
Nom Original   ​DRIVEN
Réalisateur   RENNY HARLIN
Date de sortie  11/07/2001
Durée   1h57
Genre   ACTION
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés   10
dont
FREDDY - CHAPITRE 4 : LE CAUCHEMAR DE FREDDY (1988)
58 MINUTES POUR VIVRE (1990)
CLIFFHANGER, TRAQUE AU SOMMET (1993)
AU REVOIR, A JAMAIS (1996)
​PEUR BLEUE (1999)

Sylvester Stallone
JOE TANTO

Burt Reynolds
CARL HENRY

Kip Pardue
JIMMY BLY

Stacy Edwards
LUCRETIA CLAN

Til Schweiger
BEAU BRANDENBURG

​​SYNOPSIS
Les années passent et Joe Tanto, pilote de course mis à la retraite contre son gré, ne peut s'empêcher de continuer à ressasser ses erreurs : les occasions qu'il n'a pas su saisir, et, surtout, cet accident qui a failli lui coûter la vie et celle d'un autre pilote. Si une seconde chance se présentait à lui, il la prendrait sans hésiter. Aussi lorsque Jimmy Bly, pilote renommé, connaît une période creuse et a besoin d'être secondé par un coéquipier, Joe met toute son énergie et son savoir-faire au service du champion versatile.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Initialement, le film devait avoir pour cadre le championnat du monde de Formule 1. À la fin des années 1990, il était d'ailleurs courant d'apercevoir Sylvester Stallone sur les Grands Prix, nouant des contacts avec Bernie Ecclestone (le grand argentier de la F1, dont l'accord est indispensable pour utiliser des images de F1) et certains pilotes (notamment Jean Alesi). Mais le projet capota, obligeant Stallone à se replier sur le championnat CART en Amérique du Nord.
Le personnage de Carl Henry (le directeur d'équipe handicapé incarné par Burt Reynolds) est inspiré de Frank Williams, figure du monde de la F1, cloué dans une chaise roulante depuis un accident de la circulation survenu en 1986.
Le tournage s'est déroulé du 6 juillet à octobre 2000 à l'EuroSpeedway Lausitz (Allemagne), Gold Coast (Australie), Hamilton, Montréal, Toronto, Uxbridge, Vancouver (Canada), Chicago, Détroit, Homestead-Miami Speedway, Long Beach (États-Unis) et Twin Ring Motegi (Japon).

Alison Armitage, playmate du magazine Playboy pour le mois d'octobre 1990 (sous le nom de Brittany York) fait une apparition dans le rôle de la petite amie.
Le cinéaste fait une petite apparition dans le rôle d'un pilote remplaçant.
Jean Alesi, Patrick Carpentier, Christian Fittipaldi, Juan Pablo Montoya et Paul Tracy font des apparitions dans leurs propres rôles.
C'est la dernière fois que Richard Darbois double Sylvester Stallone, après ce film Alain Dorval redevient définitivement le doubleur officiel de l'acteur.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Le duo Harlin / Stallone n’a pas donné que du bon. Si Cliffhanger fut un grand succès et un film d’action de qualité, cette seconde collaboration est bien plus décevante. On a pourtant tout ce qu’il faut pour faire un film de qualité, palpitant. On est dans le milieu de la course auto, les musiques et les effets sont très bons, mais une fois de plus, le scénario est mauvais et les acteurs, par ricochet, le sont aussi.
LA NOTE : 5/10

L’HISTOIRE
Le scénario est vraiment d’un niveau médiocre. On démarre la course en prenant soin de tomber dans tous les pièges du circuit. A chaque virage on se dit que ce film nous livre tous les clichés possibles : le retour du vétéran que plus personne ne veut, le jeune qui se fait avoir par son inexpérience mais qui finalement gagne quand même car il faut bien une happy end, le méchant (allemand comme par hasard) qui devient ami avec le héros à la fin car il faut vraiment une super-happy end, la romance qui s’arrête et qui reprend parce que à la fin il faut que tout soit bien dans le meilleur des mondes des bisounours américains.
​LA NOTE : 4/10 

LE JEU
Mauvais. Si on était méchant on dirait qu’on a quelques stars à la retraite : Stallone et Reynolds, entourées de jeunes acteurs sans grand talent : Schweiger, Pardue… En fait les 2 stars valent bien plus que ça mais on leur confie des scènes catastrophiques et ce ne sont pas Robert de Niro ou Al Pacino pour les rendre digérables. Quand aux jeunes, ils valent aussi sans doute mieux que ça mais ce film est parfaitement ce qui peut flinguer leur carrière et les cataloguer : Ok, merci, on vous rappellera.
LA NOTE : 4/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Les courses, la réalisation, la musiques, permettent de rendre le film assez rythmé. Il est très bling bling, et le papier cadeau est bien plus savoureux que le cadeau en lui-même. C’est comme une voiture clinquante, brillante à souhait, mais qui n’a pas de moteur, juste des pédales. Bon courage. 
LA NOTE : 7/10 

La musique est signée BT, Rob Dougan et Diane Warren. Les mélodies de pré-course, style salon futuriste sont très appréciables et alternent avec des thèmes plus pop rock propice à la vitesse de la course. Les compositeurs ont également la bonne idée de glisser un FAT BOY SLIM qui passe toujours bien « Right Here, Right Now ». 
​​LA NOTE : 7/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
​De nombreuses scènes sont filmées depuis les circuits, depuis les padocks. Au final les décors sont assez bons. Disons que ce n’est pas ce qui pêche réellement.
LA NOTE : 6/10 
​
Les effets spéciaux sont l’une des seules choses appréciables et au niveau dans ce film, avec la BO. Il est vraiment dommage de mettre tout cela au service d’un film aussi médiocre. Renny Harlin a toujours été un précurseur et un novateur en la matière. Ces films sont souvent agrémentés d’effets aussi impressionnants que réalistes. Dommage qu’il ne sache pas s’entourer de bons scénaristes.
​LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  5.7 / 10

IMDB   4.6 / 10
Rotten Tomatoes   1.4 / 10
AlloCiné   3.4 / 10
Metacritic   2.9 / 10
Vodkaster Télérama  0.4 / 10
Sens Critique   3.7 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  2.7 / 10

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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN