​FARGO
Nom Original   ​FARGO
Réalisateur   JOËL & ETHAN COEN
Date de sortie  04/09/1996
Durée   1h38
Genre   POLICIER
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés   6 

Frances McDormand
MARGE GUNDERSON

William H. Macy
JERRY LUNDEGAARD

Steve Buscemi
CARL SHOWALTER

Peter Stromare
GAEAR GRIMSRUD

John Carroll Lynch
NORM GUNDERSON


​SYNOPSIS
Un vendeur de voitures d’occasion endetté fait enlever sa femme par deux petites frappes afin de toucher la rançon qui sera versée par son richissime beau-père. Mais le plan ne va pas résister longtemps à l’épreuve des faits et au flair d’une policière enceinte…

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le comédien William H. Macy, après une double lecture du script, était convaincu que le rôle de Jerry Lundegaard était fait pour lui. Mais les frères Coen semblèrent ne pas voir en lui l'acteur adéquat pour incarner ce personnage puisqu'ils ne le recontactèrent pas. William H. Macy fit alors lui-même le déplacement à New York, lieu de production de Fargo et s'adressa au duo de la sorte : "Je suis très, très inquiet, car vous allez gâcher ce film en donnant le rôle à quelqu'un d'autre. C'est mon rôle, et je tuerai vos chiens si vous ne me le donnez pas !" Une déclaration pleine d'humour mais également preuve d'une motivation exemplaire qui semble avoir séduit les frères Coen.
Frances McDormand, épouse de Joel Coen à la ville, travaille régulièrement avec son mari. Fargo marque leur quatrième collaboration commune, après Sang pour sang(1984), Arizona Junior (1987) et Miller's Crossing (1990). En 2001, McDormand figure également à l'affiche de The Barber : l'homme qui n'était pas là. Pour Fargo, la comédienne dut activement s'employer à parfaire son accent du Minnesota.
La neige fait partie des aspects marquants du film. La ville de Fargo se situe dans le Dakota du Nord mais du fait des températures anormalement hautes pendant le tournage dans cet état des Etats-Unis, l'équipe a posé ses caméras pour filmer les scènes extérieures dans le Minnesota et au Canada. Sur certaines scènes, les réalisateurs n'avaient pas d'autres choix que d'utiliser de la fausse neige...​

Fargo est l'objet de canulars imaginés par les turbulents et malicieux frères Coen. Ainsi, le générique de début présente le film comme étant inspiré d'une histoire vraie, alors qu'une annonce au générique de fin annonce qu'il s'agit en fait d'une fiction.
Autre canular : le nom du monteur du film, Roderick Jaynes. Celui-ci avait déjà monté Sang pour sang (1984) et Barton Fink (1991). Mais lorsqu'il fut nominé à l'Oscar pour Fargo, Joel et Ethan Coen durent avouer qu'il s'agissait en fait d'un nom d'emprunt derrière lequel eux-mêmes se cachaient.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Aussi marrante que cruel, aussi barrée que réaliste, voilà une nouvelle comédie policière signée des frères Coen, et pas des moindres. Cette décennie est décidemment pavée de grands succès pour les frères Coen qui nous offre ici une fable morbide assaisonné à la sauce burlesque. On prend un grand plaisir à suivre les protagonistes de cette comédie noire. Un modèle du genre. 
​LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
L’histoire est une inéluctable descente en enfers. C’est comme si, quoi qu’ils fassent, quoi qu’il arrive, la fin semblait inévitable et à jouer avec le feu on finit toujours par se brûler, ou parfois même dès la première fois. Les personnages sont parfaitement identifiables, détaillés, à la limites de la caricature, bref, comme il le faut pour ce genre de film.
LA NOTE : 8/10 

LE JEU
Le duo Buscemi / Stromare est aussi bon que les casseurs flotteurs de « Maman j’ai raté l’avion » et William H. Macy est véritablement bon à rien. Au final, au milieu de cette bande de bras cassés, la fausse ingénue Frances McDormand fait office d’oie blanche plongée dans une marre de faux semblant. Les prestations des acteurs sont excellentes, quelles qu’elles soient. 
LA NOTE : 8/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
1h38 de régal et de jeu mortellement drôle. On ne s’ennuie pas une seconde, comme souvent avec les frères Coen qui nous offre de nombreux rebondissements et plongent leurs personnages dans des situations parfois complètement absurdes, pour notre grand plaisir.
LA NOTE : 8/10 

La musique du film est signée Jöel et Ethan Coen. Un générique qui rappelle les musiques irlandaises, une ambiance country dans un bar cosy au fin fond de nulle part. Un bon début. Et la suite n’est pas mal non plus puisque la BO se marie parfaitement avec l’ambiance si particulière de ce film, l’ambiance que seuls les frères Coen savent mettre en place. 
LA NOTE : 7/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont variés, mais le point commun est le blanc. Le blanc de la neige immaculée, souillée par nos amis prisonniers de leur inévitable destin. De la maison familiale des Lundegaard à la petite cabane perdue au milieu des bois, on passe par le magasin de voiture, et pas mal d’endroits de Minneapolis, du Dakota du Nord, et de Fargo. 
​LA NOTE : 8/10 

Les quelques effets spéciaux sont très bons. Meurtres, fusillades, bagarres, tout y passe dans un film où on ne recule devant rien. Aussi drôle que trash, les effets spéciaux sobres et efficaces participent pleinement au succès du film.
​​LA NOTE : 7/10 

La note de sevenart  7.7 / 10

IMDB   8.1 / 10
Rotten Tomatoes   8.7 / 10
AlloCiné   8.2 / 10
Metacritic   8.5 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   7.8 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  8.0 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN