​BATMAN LE DÉFI
Nom Original   ​BATMAN RETURNS
Réalisateur   TIM BURTON
Date de sortie  15/07/1992
Durée   2h06
Genre   SCIENCE-FICTION
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés 7
dont  
BEETLEJUICE (1988)
BATMAN (1989)
​EDWARD AUX MAINS D’ARGENT (1990)

Michaël Keaton
BRUCE WAYNE

Danny DeVito
OSWALD COBBLEPOT 

Michelle Pfeiffer
SELINA KYLE

Christopher Walken
MAX SHRECK

Pat Hingle
COM. JAMES GORDON


​SYNOPSIS
Non seulement Batman doit affronter le Pingouin, monstre génétique doté d'une intelligence à toute épreuve, qui sème la terreur mais, plus difficile encore, il doit faire face à la séduction de deux super-femmes, la douce Selina Kyle et la féline Catwoman qui va lui donner bien du fil a retordre. Si Bruce Wayne apprécie Selina, Batman n'est pas insensible au charme de Catwoman.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Si le premier Batman de Burton a généré plus de 400 millions de dollars de recettes dans le monde, établissant un record pour un film du genre, sa suite n'a pas transformé l'essai, bien que générant environ 270 millions de recettes. Il a également établi un record de recettes à l'époque de sa sortie en 1992 avec 45,69 millions lors de son seul week-end d'ouverture. En France, Batman avait réuni 2 362 087 spectateurs contre 1 243 471 pour Batman, le défi.
Refroidi par ce qu'il considère comme un semi-échec, le studio Warner décidera d'évincer Tim Burton pour le troisième volet des aventures de l'homme chauve-souris, lui préférant Joel Schumacher. Jugeant trop sombre la vision du cinéaste, Warner souhaitait changer totalement de registre pour la suite. Le film a également reçu de nombreuses critiques de la part d'associations parentales, dénonçant la violence et les allusions sexuelles du long-métrage.
Tim Burton ne souhaitait pas vraiment rempiler pour un second opus des aventures de Batman. Le studio Warner a convaincu le réalisateur en lui jurant qu'il aurait carte blanche et une liberté totale. Le cinéaste a donc décidé de supprimer le personnage de Robin que le studio souhaitait inclure, ainsi que le personnage d'Harvey Dent, remplacé par celui de Max Shreck. Le scénario initial de Daniel Waters a donc été réécrit par Wesley Strick selon les exigences de Tim Burton.

Burgess Meredith, connu pour avoir incarné Le Pingouin dans la série Batman des années 60 (et l'entraîneur de Rocky dans la saga), a été contacté afin de prêter ses traits au père du Pingouin campé par Danny DeVito. La maladie l'empêchera de prendre part au projet, il sera remplacé par Paul Reubens (l'acteur avait déjà travaillé avec Tim Burton sur Pee Wee's Big Adventure).
C'est Jack Nicholson qui a convaincu Danny DeVito d'accepter le rôle du pingouin dans Batman, le défi, mettant en avant le succès colossal que le film suscitera.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Dans cette suite, l’univers de Tim Burton commence à se dessiner, plus enfantin, plus fantastique, plus coloré. L’univers est moins sombre et glauque que dans le précédent opus. Le point fort est que la série se renouvelle avec de nouveau personnage et, donc, un univers un peu différent, ce qui offre un film intéressant et qui n’est pas un Batman bis. On a la bonne idée de remplacer l’irremplaçable Jack Nicholson par deux pointures pour nous faire oublier l’absence du vrai méchant de la saga, le Joker. C’est une bonne idée.  
​​LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
L’histoire est plutôt bonne, même si elle n’est pas aussi efficace que celle du premier opus. On est moins dans la destruction, mais dans la politique, ceci explique donc cela. Le scénario est convenable d’un point de vue général même si certaines scènes sentent un peu le bricolage, notamment les cascades sur les toits. Etait-ce un problème de budget, un problème artistique, un hommage à des films des années 50 ou 60 ?
​​ ​LA NOTE : 6/10 

LE JEU
Michaël Keaton s’enfonce un peu dans son costume et tant progressivement à disparaitre. On attend peut-être plus d’un Bruce Wayne dominateur et protecteur. Michelle Pfeiffer parvient à surpasser la transparente Kim Basinger et Christopher Walken / Danny DeVito remplacent la tornade Jack Nicholson. Au final 1 partout la balle au centre.
​​LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
On retrouve la même durée que pour le premier film, 2h06 et on cale à peu de choses près les rebondissements aux mêmes moments. Il ne faudrait pas beaucoup plus long pour voir poindre des longueurs, mais là, ça va.
LA NOTE : 7/10 

La BO est de nouveau signée Danny Elfman. On retrouve toujours le thème principal décliné à plusieurs sauces, ainsi que des musiques additionnelles agréables. La BO n’est pas aussi puissante que la précédente mais elle fait tout de même l’affaire. 
​​​LA NOTE : 7/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors qui étaient un très bon point fort pour le premier, virent au carton patte. L’univers Burton se dessine et on se retrouve avec des cascades de films d’action, réalisées par des personnages de science-fiction, dans un univers enfantin ! Cela donne un peu la nausée et on a perdu l’apport des décors dans la saga. 
LA NOTE : 5/10 

On a progressé dans les effets spéciaux, là où on a régressé dans les décors. C’est paradoxal, mais bien vrai. De nouveaux effets numériques semblent avoir fait leurs apparitions, et tant mieux. La transformation de la Batmobile en est un très bon exemple.
LA NOTE : 6/10 

La note de sevenart  6.4 / 10

IMDB   7.0 / 10
Rotten Tomatoes   6.7 / 10
AlloCiné   7.6 / 10
Metacritic   6.8 / 10
Comme au Cinéma  10 / 10
Sens Critique   7.2 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large   10 / 10
​
​La moyenne sans 7  7.9 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN