​L'EMPLOI DU TEMPS
Nom Original   ​L'EMPLOI DU TEMPS
Réalisateur   LAURENT CANTET
Date de sortie  14/01/2001
Durée   2h14
Genre   DRAME
​Nationalité   FRANÇAISE

Films Réalisés  4
dont
RESSOURCES HUMAINES (2000)
ENTRE LES MURS (2008)

Aurélien Recoing
VINCENT

Karine Viard
MURIEL

Serge Livrozet
JEAN-MICHEL

Nigel Palmer
JAFFREY

Jean-Pierre Mangeot
LE PÈRE DE VINCENT

​​SYNOPSIS
​​​Vincent, consultant en entreprise, est licencié. Il décide de le cacher à son entourage et à sa famille en s'inventant un nouvel emploi du temps à Genève.
Contraint non seulement de trouver coûte que coûte de l'argent, mais aussi d'étayer chaque jour davantage la fiction de son emploi, Vincent tombe dans son propre piège. Mentir à ses proches devient alors une occupation à plein temps.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
" Avec Robin Campillo, co-scénariste et monteur du film, nous sommes simplement partis du souvenir que nous avions du fait divers plutôt que nous lancer dans une enquête minutieuse. Curieusement, nous avions évacué tout ce qui a fait que cette histoire est devenue précisément un fait divers, à savoir les meurtres. Nous étions surtout intéressés par la double vie de Jean-Claude Romand et par tout ce qu'elle pouvait nous laisser imaginer du personnage. Vincent (Aurélien Recoing) est sans doute beaucoup plus banal, beaucoup plus proche de nous que Romand. (...) En revanche, le personnage de Vincent s'est nourri de la duplicité de Jean-Claude Romand, de sa capacité ahurissante à assumer une double vie. "

Avec L'Emploi du temps, Laurent Cantet s'est inspiré librement du cas de Jean-Claude Romand, cet affabulateur qui mentit à son entourage sur sa vie professionnelle, affirmant qu'il était médecin à l'OMS alors qu'il n'avait jamais obtenu son diplôme de docteur de médecine. Il tua ses parents, sa femme et ses enfants.
L’Emploi du temps a été récompensé du Lion de l'année au Festival de venise 2001.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
L’histoire inspirée de l’incroyable mensonge de Jean-Claude Romand nous place en première ligne de ce cercle vicieux, de cet engrenage infernal qui plonge le pauvre Vincent dans une situation inextricable. Alors qu’il fonce sur l’autoroute de mensonge et qu’il court à sa perte, il laisse les multiples bretelles de sorties et les bandes d’arrêt d’urgence sur le côté et fonce tout droit sans s’arrêter.
LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Le scénario s’inspire donc d’un fait divers réel, mais il s’en éloigne plus que le film avec Daniel Auteuil L’ADVERSAIRE. Néanmoins on retrouve parfaitement la douleur, le non-dit, le mensonge. Tout ce qui fait qu’en tant que spectateur on voit d’emblée le mur qui arrive à grande vitesse. Tout ce qui fait que le personnage central, lui, ne le voit pas.
​​LA NOTE : 6/10 

LE JEU
Les acteurs sont très bons et très sobres, ce qui les rend très réalistes. Bien sûr, en première ligne on retrouve Aurélien Recoing, qui froidement, s’enfonce dans une vie qui n’est pas la sienne, dans un personnage qui n’est pas lui, qui n’est plus lui et que sa famille commence à ne plus reconnaître. Karine Viard est toujours aussi juste et efficace pour donner la réplique dans ce film à la gravité terrible.
LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film qui dure 2h14, prend bien le temps de mettre en place un rythme lent mais qui permet au personnage de glisser progressivement, comme une voiture au point mort sur une légère pente. Il ne se rend pas compte que la descente aux enfers est lancée et que la voiture prend de plus en plus de vitesse et qu’il sera donc de plus en plus difficile de l’arrêter. Ainsi nous aussi on est pris dans ce tourbillon et on ne s’ennuie pas une seconde.
LA NOTE : 7/10 

La musique se compose surtout de quelques mélodies mélancoliques au violon pour accentuer la dramaturgie de la situation, des mensonges qui s’empilent, des conséquences qui grandissent. La BO est donc partie prenante de l’atmosphère étouffant qui se créé en attendant d’arriver au point de non retour.
LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Ceux que le pauvre Vincent traverse, ceux de sa fausse vie. Un parking, un hall d’hôtel, sa voiture, et tout cela se transforme en appartement, en bureau spacieux, en Suisse, en Genève, en grande entreprise. Et c’est également la maison de la famille, accueillante, cosy, mais qu’il fuit dès qu’il le peut.
LA NOTE : 7/10 

Pas d'effets spéciaux
​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  6.6 / 10

IMDB   7.4 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   6.6 / 10
Metacritic   - / 10
Vodkaster Télérama  6.8 / 10
Sens Critique   7.0 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   7.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  7.0 / 10

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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN