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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le scenario du film signé William Broyles Jr. et Al Reinert s’inspire de la mission Apollo 13 de 1970 qui devait initialement conduire les membres de l’équipage sur la lune, et du livre signé par l’astronaute Jim Lovell et le journaliste Jeffrey Kluger, intitulé Lost Moon : The Perilous Voyage of Apollo 13. L’une des versions précédentes du scénario crédite le cinéaste John Sayles, qui n’est toutefois pas mentionné au générique.
Avant d’être attribué à Bill Paxton, le rôle de Fred Haise avait été proposé à John Cusack, qui déclina la proposition. Charlie Sheen faisait également partie des éventuels candidats. Bien que Tom Hanks ait été très tôt envisagé pour incarner Jim Lovell, une rumeur veut que John Travolta ait auparavant refusé le rôle. Brad Pitt enfin, préféra rejoindre le tournage du Seven de David Fincher que le casting du film, où un rôle lui avait été offert.
Jim Lovell a affirmé, lors d’interviews, s’être dit que Kevin Costner lui ressemblait et aurait donc pu l’incarner à l’écran. L’acteur ne fut cependant jamais contacté par la production. Très rapidement, Ron Howard envoya le scénario à Tom Hanks et celui-ci accepta le rôle dès leur première discussion. Son interprétation de Jim Lovell valut à Tom Hanks l’honneur d’avoir un astéroïde à son nom, en 1996.
Outre le producteur et cinéaste Roger Corman, Jim Lovell (dans le rôle du commandant de porte-avions qui recueille les rescapés), sa femme Marilyn et Gene Cranz font une apparition dans Apollo 13. Toute la petite famille de Ron Howard s’y trouve par ailleurs réunie : le frère Clint (qui figure au générique d’une grande partie des films de son aîné), les parents Rance et Jean, l’épouse Cheryl et la fille Bryce Dallas, à l’époque âgée de 14 ans.
La fameuse phrase « Houston, we have a problem » prononcée par Tom Hanks/Jim Lovell dans le film, et élue 50ème (sur 100) des plus grandes répliques de l’histoire du cinéma par l’American Film Institute, n’a en réalité pas été exactement dite ainsi. L’astronaute Jack Swigert s’est adressé le premier au centre de contrôle : "OK Houston, we've had a problem here." Mais sa voix étant difficilement audible, le centre de contrôle demanda à ce qu’il répète ce qu’il venait de dire, et Jim Lovell reprit alors la phrase de son coéquipier en conservant la tournure au passé (« Houston, we've had a problem »), là où le film choisit, pour dramatiser la scène, de l’exprimer au présent.
Sachant qu’il allait devoir tourner des scènes en apesanteur, Ron Howard eut recours, outre les spécialistes de la question, à un consultant de luxe, Steven Spielberg. C’est ce dernier qui suggéra l’emploi d’un avion KC-135, capable de simuler l’apesanteur pendant des séquences de 20-25 secondes en suivant une trajectoire parabolique. Une méthode d’entraînement utilisée pour les pilotes de la NASA, à laquelle se plièrent les acteurs. Le tournage des scènes en apesanteur eut donc lieu ainsi, durant de courts laps de temps, nécessitant plus de 600 séquences. |
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