LA VENGEANCE DANS LA PEAU
Nom Original   ​THE BOURNE ULTIMATUM
Réalisateur   PAUL GREENGRASS
Date de sortie  12/09/2007
Durée   1h56
Genre   ACTION
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  6
dont
BLOODY SUNDAY (2002)
LA MORT DANS LA PEAU (2004)
VOL 93 (2006)

Matt Damon
JASON BOURNE

David Strathairn
NOAH VOSEN

Paddy Considine
SIMON ROSS

Julia Stiles
NICOLETTE « NICKY » PARSONS

Scott Glenn
EZRA KRAMER

​SYNOPSIS
Jason Bourne a longtemps été un homme sans patrie, sans passé ni mémoire. Un conditionnement physique et mental d'une extrême brutalité en avait fait une machine à tuer - l'exécuteur le plus implacable de l'histoire de la CIA. L'expérience tourna court et l'Agence décida de le sacrifier. Laissé pour mort, Jason se réfugie en Italie et entreprend une lente et périlleuse remontée dans le temps à la recherche de son identité. 

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Dernier volet de la franchise, La Vengeance dans la peau n'est pourtant pas véritablement une suite à La Mort dans la peau. En effet, les spectateurs avertis constateront que la trame de ce troisième opus vient en réalité s'insérer (pour l'essentiel) entre l'avant-dernière scène et la dernière scène de La Mort dans la peau ! Les dix dernières minutes de La Vengeance dans la peau déroulant ensuite l'histoire de Jason Bourne jusqu'à son dénouement. Un dénouement "aquatique" qui boucle la boucle avec La Mémoire dans la peau. Cette impressionnante construction scénaristique, inédite au cinéma, est à mettre au crédit de Tony Gilroy.
La Vengeance dans la peau a réalisé le meilleur démarrage de toute l'histoire du box-office US pour un mois d'août, en engrangeant pas moins de 72 millions de dollars de recettes. Il laisse très loin derrière les précédents titulaires du record : Tom Cruise, alias Ethan Hunt et ses 57 millions à son démarrage dans Mission : Impossible 2 ; et James Bond avec Meurs un autre jour et ses 47 millions.
L'équipe du film a tourné au Maroc, à Tanger, en plein mois de Ramadan. Du fait de nombreux interdits durant ce rite sacré musulman, une équipe marocaine s'est jointe aux techniciens anglais du film pour négocier avec les nombreux boutiquiers et résoudre les nombreux problèmes logistiques engendrés, notamment les courses poursuites et une explosion en pleine rue dont la perspective semblait affoler des centaines de commerçants.

Lors d'une conférence de presse donnée durant le Festival de Cannes 2007, Matt Damon confirmait que La Vengeance dans la peau serait sa dernière participation à la franchise, considérant avoir fait le tour du personnage. Mais en août 2007, l'acteur semble être revenu sur sa décision, à une condition près : que ce soit la même équipe que pour les précédents volets, à commencer par le metteur en scène Paul Greengrass. Par ailleurs, l'acteur serait également partant pour un scénario se déroulant 15 ans après les faits décrits dans le film.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Malheureusement après un léger sursis, il fallait bien que ça arrive. Un premier film très bon, un second dans la même verve, le troisième était risqué et il se prend les pieds dans le tapis. On a franchement l’impression de tirer sur l’élastique du second volet pour surfer, encore un petit peu sur la vague Jason Bourne. Parce que en fait, si notre agent amnésique préféré avait tué le grand méchant de la CIA qui l’a embarqué dans cette galère, et bien en fait il avait un chef en core plus méchant et que donc ce n’est pas fini parce que ça recommence ! Et voilà on se remet à fuir, à tuer plein de monde et on essaie de survivre, car c’est mieux. 
​​LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Et voilà où le bas blesse .Les scénaristes semblent arriver au bout de cette histoire et le stylo est sec. Que faire faire à notre ami Jason. Et le plus facile est de faire une extension du deuxième volet (oui car à l’époque la mode des prequels n’est pas encore inventée). Malheureusement ce genre d’idée est toujours ponctué d’un énorme bide. Et la saga Bourne ne va déroger à la règle car l’histoire est sans saveur et on s’ennuie durant les 2/3 du film.
LA NOTE : 5/10 

LE JEU
Et comme l’histoire est mauvaise et que l’on s’ennuie, et bien les acteurs aussi. Enfin je ne sais pas mais ils emblent moins bons. Du moins ceux qui sont toujours là, c'est-à-dire Matt Damon (qui en à marre et qui va arrêter la série et il a sans doute raison) et Julia Stiles qui elle aussi essaie dans le film de se barrer, ça veut tout dire. Les seconds rôles ne sont pas crédibles car leurs personnages ne sont pas crédibles. Comme ça c’est dit. 
LA NOTE : 6/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h56, soit une durée similaire au premier volet. La différence c’est que le premier film avait une histoire qui tenait parfaitement la route lui. Et comme ici l’histoire on l’a un peu oublié, et bien on s’ennuie. Les scènes d’action s’enchaine et on peut rapidement se rendre compte que lorsqu’elles n’ont plus trop de sens, et bien ça ne sert à rien. Et même une course poursuite exotique, de 10 minutes, en plein Maroc, ça ne donne pas l’effet escompté. 
LA NOTE : 6/10 

Voilà quelque chose qui ne varie pas et tant mieux. On retrouve toujours la même paire : John Powell pour les compositions originales et Moby pour le générique de fin légèrement remixé pour l’occasion. 
​​​LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Côté décor on ne fait pas mieux que l’opus précédent. On retiendra forcement Tanger, au Maroc, même si les scènes ne sont pas super marquantes et New-York pour une grande partie du film. Ca manque d’exotisme et de personnalité.
LA NOTE : 6/10 

Des effets spéciaux toujours de qualité et toujours dans la même mouvance que les 2 premiers épisodes. Des cascades, des fusillades, des combats à mains nus, toujours bien exécutés. Il faudrait juste que parfois, ils aient un sens, c’est tout.
​LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  6.3 / 10

IMDB   8.1 / 10
Rotten Tomatoes   8.0 / 10
AlloCiné   8.2 / 10
Metacritic   8.5 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   6.8 / 10
Avoir à Lire   5.0 / 10
Ecran Large   7.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  7.4 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN