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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Seven marque l'avènement du réalisateur David Fincher au niveau international. Après avoir signé de nombreux vidéos clips musicaux et autres publicités, l'américain se lance dans le septième art en 1992 avec Alien 3. Un baptème du feu pour le moins délicat dont il ne garde pas un souvenir très positif, sa liberté de manœuvre ayant été très réduite par la Twentieth Century Fox. Avec Seven, trois ans plus tard, David Fincher voit se profiler l'occasion de sa vie. Il trouve avec le studio indépendant New Line, alors en difficultés et cherchant à se relancer, le partenaire idéal pour se lancer dans un projet où il aurait un contrôle total. Ecrit avec talent par Andrew Kevin Walker, Seven fait date dans l'histoire du film de serial-killer et remporte un large succès au box-ofice international. Extrêmement sombre, étouffant, le film s'amuse à suggérer la violence plutôt qu'à la montrer. Surtout, le thriller est porté par la mise en scène virtuose de Fincher, qui creuse déjà une vison désenchantée du monde contemporain. Il poursuivra dans ce sillon avec The Game, Fight club puis Panic room, affirmant un sens visuel de plus en plus personnel, où prises de vue extrêmes et photographie très sombre se mettent au service de sujets désespérés sur la société moderne.
Durant une partie du long métrage, Brad Pitt porte un gros pansement au bras consécutif à une blessure qu'il s'est occasionné durant une course-poursuite avec le serial-killer. Cette blessure est bien réelle, l'acteur s'étant véritablement cassé le bras durant le tournage de la scène. Après concertation, il fut décidé d'inclure ce handicap physique dans le script.
La fin de Seven est particulièrement sombre. A tel point que le Studio New Line envisagea un moment de ne pas la garder pour le montage définitif. Mais la volonté farouche du réalisateur David Fincher d'avoir le contrôle final sur son film fut la plus forte. De plus, Brad Pitt lui-même était prêt à ne pas s'engager dans le projet si la fin venait à être modifiée. Deux éléments de poids qui firent finalement céder le studio.
Morgan Freeman a connu la joie de travailler avec son fils sur le tournage de Seven. Dans le long métrage, Alfonso Freeman incarne en effet, le temps d'une courte scène, un expert en empreintes digitales. A noter qu'il a joué deux autres fois au côté de son père : en 1994 dans Les Evadés, et en 2000 dans Nurse Betty.
La victime cadavérique allongée dans le lit que Brad Pitt et Morgan Freeman découvrent avec stupeur est un vrai comédien, et non une personne composée numériquement. La production engagea pour l'occasion un acteur très maigre que l'équipe de maquillage rendit méconnaissable après plusieurs heures de travail. Au final, le personnage (la victime de la paresse) apparaît détruit physiquement, maltraité et affamé, seul dans chambre depuis plusieurs mois. |
La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
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« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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