​LAST ACTION HERO
Nom Original   ​LAST ACTION HERO
Réalisateur   JOHN McTIERNAN
Date de sortie  11/08/1993
Durée   2h10
Genre   COMÉDIE
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés  6 
dont
PREDATOR (1997)
PIÈGE DE CRISTAL (1998)
A LA POURSUITE D’OCTOBRE ROUGE (1990)

Arnold Schwarzenegger
JACK SLATER

Austin O'Brien
DANNY MADIGAN

Charles Dance
BENEDICT

Anthony Quinn
TONY VIVALDI

F. Murray Abraham
JOHN PRACTISE


​SYNOPSIS
Grâce à un billet magique, Danny Madigan, un enfant de onze ans, peut vivre les aventures de son policier préféré, Slater, croisé des temps modernes. Ensemble ils affrontent force danger et triomphent toujours. Mais les choses se compliquent lorsque des personnes mal intentionnées s'emparent du billet magique et gagnent New York, ou le crime paie encore plus qu'au cinéma.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
A sa sortie, Last Action Hero a été un échec financier important, le film ayant à peine rapporté 50 millions de dollars aux Etats-Unis (137 millions dans le monde), alors qu’il en a couté 85. L’une des raisons de cet échec réside dans le fait que le très lucratif Jurassic Park sortait en salles quasiment en même temps. 
Arnold Schwarzenegger considère Last Action Hero comme son premier véritable échec, et également comme le début de sa perte de succès au cinéma et l’urgence de se consacrer à une carrière en politique. Cela étant, le film est petit à petit devenu un film culte avec le temps, bénéficiant d’un bon bouche à oreilles.
L'une des stars de la série Beverly Hills Tori Spelling fait un caméo dans le film, mais qui a été coupé durant la phase de montage. Sharon Stone effectue également un caméo à travers son personnage culte de Basic Instinct, ce qui peut paraitre surprenant étant donné qu’elle ne s’était pas du tout entendue avec Schwarzenegger sur le plateau de tournage de Total Recall.​


​Au moment où les deux personnages principaux sont dans le vidéo club, Jack (campé Schwarzenegger) remarque que c’est Stallone qui s’est glissé dans la peau de Terminator, alors que Schwarzenegger incarne ce personnage dans la réalité. Stallone fera une référence à Schwarzenegger dans Demolition man (son personnage apprenant en effet que Schwarzenegger a été élu président des Etats-Unis).

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
« Last Action Hero », même s’il n’a pas fonctionné à sa sortie, malgré une énorme promo, est devenu culte pour les fans de films d’action des 90’s. A mi-chemin entre action, polar, comédie, Schwarzenegger est ici une parodie de lui-même, et le film est une sorte de délire qu’il faut prendre au second ou au troisième degré, fait pour les amateurs du genre. 
​​LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Le scénario est construit comme les grands classiques des films policiers des années 90, avec une bonne dose de délire, des punchlines très discutables, des références en tous genres, des raccourcis bien trop fréquents mais une histoire très riche qui permet au film d’être divertissant, à défaut d’être vraiment bon.
​​LA NOTE : 7/10

LE JEU
Arnold Schwarzenegger avait déjà fait quelques incursions dans le monde de la comédie, sans grand succès, le voici ici dans le domaine de la parodie du polar d’action. Il retrouve des couleurs dès que les dialogues s’amenuisent et dès que les muscles se mettent à parler. Il est meilleur dans des punchlines que dans de grands discours. Et a ses côtés, outre les guests (Belushi, Van Damme…) on trouve un bon Charles Dance, un médiocre Anthony Quinn et un agaçant Austin O’Brien.
​​LA NOTE : 5/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h10. Et il s’en passe des choses dans le monde de Slater, comme dans celui d’Arnold. Le scénario est très riche, pas forcement excellent, mais très riche. De nombreuses références culturelles viennent agrémenter un film parfait pour devenir culte auprès de ceux qui ont grandit avec ce cinéma, celui des Stallone et Schwarzy, ceux qui ont grandit avec le cinéma des années 90, les polars à la « Flic de Beverly Hills » ou « L’Arme Fatale ».
​​LA NOTE : 7/10
La musique est signée Michaël Kamen. Et la BO est très métal, avec Megadeth « Angry Again », AC/DC « Big Gun », Aerosmith « Dream On » mais également Alice in the Chains, Def Leppard, Anthrax ou encore Queensrÿche. On a même droit à un léger riff de la bande son de « Piège de Cristal » au moment où le film est cité par Danny. La BO, comme le film, contient de nombreuses références aux autres films de McTiernan.
​​LA NOTE : 8/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont multiples et assez marquants. Le cinéma de quartier est le décor central, il permet d’ouvrir le champ des possibles pour le jeune Danny qui rejoint ainsi son héros dans des décors très californiens (villas, palmiers, soleil, plages, grandes avenues) mais également new-yorkais avec sa pluie, son trafic, ses taxis, ses rues sombres.
​​LA NOTE : 7/10
Les effets spéciaux sont plutôt bons pour l’époque. Outre les scènes d’action, outre l’intégration de cartoon à la « Roger Rabbit », on a droit à un peu de science-fiction avec le passage du monde de l fiction au monde réel. Le résultat est probant, comme les cascades, fusillades et nombreuses explosions qui nous rappellent qu’on est bien devant un film d’action. 
​​LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  6.9 / 10

IMDB   6.4 / 10
Rotten Tomatoes   3.6 / 10
AlloCiné   7.0 / 10
Metacritic   4.4 / 10
Vodkaster Télérama  8.0 / 10
Sens Critique   7.1 / 10
Avoir à Lire   6.0 / 10
Ecran Large   10 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.6 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN