​58 MINUTES POUR VIVRE
Nom Original   ​DIE HARD 2
Réalisateur   RENNY HARLIN
Date de sortie  03/10/1990
Durée   2h03
Genre   ACTION
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés 4 
dont
FREDDY - CHAPITRE 4 : LE CAUCHEMAR DE FREDDY (1988)

Bruce Willis
JOHN McLANE

William Sadler
COL. WILLIAM STUART

Franco Nero
GEN. RAMON ESPERANZA

Bonnie Bedelia
HOLLY GENNERO McLANE

William Atherton
RICHARD « DICK » THORNBURG

SYNOPSIS
L'inspecteur de police McClane attend que l'avion de son épouse atterrisse dans un aéroport international proche de Washington. D'étranges allers et venues attirent son attention. Il suit des hommes qui communiquent discrètement entre eux jusqu'au sous-sol de l'aéroport. Là, des inconnus tirent sur lui et des mercenaires prennent le contrôle de l’aéroport, coupant toute communication avec l'extérieur.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Dans les commentaires audio des DVD et Blu-Ray de 58 minutes pour vivre, le cinéaste Renny Harlin avoue avoir pris certaines libertés avec la réalité en permettant à John McClane d'appeler sa femme d'une cabine téléphonique alors que celle-ci se trouve dans un avion en vol. A l'époque, cela était tout simplement impossible.
Dans 58 minutes pour vivre, il est fait mention d'un pays d'Amérique latine, le Val Verde, qui aurait été soumis au régime dictatorial du général Esperanza. Or il s'agit d'un Etat totalement fictif, fruit de l'imagination de Joel Silver. On retrouve cette dénomination dans deux autres des films d'action qu'il a produits dans les années 1980 : Commando (1985) et Predator (1987).
L'intrigue de 58 minutes pour vivre s'inspire du roman 58 minutes de Walter Wager, livre publié en 1987 et dans lequel un capitaine de la police new-yorkaise divorcé, Frank Malone, vient récupérer sa fille dans un aéroport, dont un mystérieux homme, appelé "Number 1", a pris le contrôle.
Au début des années 1990, 58 minutes pour vivre détenait le nombre record de morts, près de 200, pour un film d'action grand public. Deux avions remplis de passagers qui s'écrasent, on n'était jamais allé aussi loin !

Le tournage de 58 minutes pour vivre à Denver et ses environs, dans le Colorado, a été rendu difficile par le manque de neige. La production a dû avoir recours à une énorme quantité de neige artificielle pour rendre le film crédible et plus particulièrement la scène de poursuite en motoneige.
Le cruel général Ramon Esperanza qu'interprète Franco Nero n'est pas sans rappeler le dictateur-trafiquant panaméen Manuel Noriega, capturé quelques mois avant le tournage par l'armée américaine.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
La suite des aventures de John McLane est aussi explosive que la précédente. C’est cette fois-ci un aéroport qui est l théâtre des aventures explosives et mouvementées du malheureux flic, toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. John va jouer les poils à gratter une fois de plus dans un nouveau volet de la série, très réussi. On conserve tout ce qui a fait le succès du premier opus, avec du suspense et des rebondissements. Tous les ingrédients sont là pour donner au spectateur 2h d’action et d’aventures.
​​LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
L’histoire est peut-être un peu en dessous en comparaison du niveau du premier épisode. Le commando venu récupérer un dictateur en plein extradition c’est un peu classique. Mais tout ce qu’il y a autour c’est du très haut niveau et c’est parfaitement la marque de la série. C’est pour cela qu’elle a connu un tel succès : une marque de fabrique incomparable dans l’écriture des scénarios.
​ ​LA NOTE : 7/10 

LE JEU
Toujours au top, Bruce Willis remet le couvert et donne de sa personne pour sauver la situation bien mal engagée. Les dialogues sont plus travaillés que précédemment et c’est agréable. Les personnages de John McLane est au top, mais les seconds rôles sont, eux, nettement moins marquant, notamment le colonel Stuart, trop froid et sobre. 
LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le rythme du film est toujours aussi dense grâce à un scénario qui ne laisse jamais respirer. On conserve le rythme rapide du premier film et on plonge d’emblée dans l’action.
LA NOTE : 7/10 

On retrouve le thème de la saga DIE HARD de Michaël Kamen avec des variantes très bien trouvées. La mélodie permet de suite de se replonger dans l’ambiance des films de la série. On peut noter également le générique de fin qui se prête parfaitement à la situation climatique du film : « Let It Snow ! Let It Snow ! Let It Snow ! Et après la « Symphonie n°9 » de Beethoven dans PIEGE DE CRISTAL, on a ici le plaisir d’avoir une adaptation de « Finlandia » de Jean Sibelius.
LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Finit l’action au cœur d’un building, c’est l’aéroport international de Washington qui est ici le décor de cette nouvelle aventure. On le découvre de fond en comble, de la tour de contrôle à la salle des machine, en passant par les pistes, le circuit des bagages et le village aux alentours. Des décors tous aussi réussis que pour PIEGE DE CRISTAL.
LA NOTE : 8/10 

Toujours aussi bons, et tant mieux car ils sont bien plus utilisé que pour le PIEGE DE CRISTAL. Explosions d’avions, fusillades en tout genre, l’action est monté d’un cran et avec des catastrophes aérienne il est nécessaire d’avoir des effets spéciaux qui suivent. 
​ ​LA NOTE : 8/10 

La note de sevenart  7.7 / 10

IMDB   7.1 / 10
Rotten Tomatoes   6.1 / 10
AlloCiné   8.0 / 10
Metacritic   6.7 / 10
Comme au Cinéma  10 / 10
Sens Critique   6.7 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   7.5 / 10
​
​La moyenne sans 7  7.4 / 10

menu année
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN