|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
En étroite collaboration avec des conseillers militaires, le réalisateur David Michôd a voulu mettre en relief ce que vivent les soldats américains qui font l’expérience de la guerre aujourd’hui. Si le film joue à fond la carte de la farce avec une armée qui se met toute seule dans la mouise, il aborde aussi les conséquences tragiques subies par les soldats et les civils sur le champ de bataille. "J’ai été enthousiasmé à l’idée de faire un film fou, schizophrène et limite absurde qui reflèterait le fossé abyssal qui existe entre les chefs au sommet et les exécutants sur le terrain", explique le cinéaste.
Plutôt que de faire un énième film sur l’Afghanistan, l’équipe a choisi de traiter ce sujet à travers un prisme particulier : "War Machine n’est peut-être pas conforme à ce qu’on attend des films de guerre aujourd’hui, mais nous voulions raconter cette histoire d’un point de vue plus rebelle. Tout le monde dit soutenir nos soldats, mais une des façons d’y parvenir est de poser les questions qui fâchent, notamment en ce qui concerne la responsabilité des chefs", affirme le producteur Jeremy Kleiner.
War Machine s'inspire du livre The Operators: The Wild and Terrifying Inside Story of America’s War in Afghanistan écrit par le journaliste aujourd'hui décédé Michael Hastings. Ce dernier y accusait notamment un général de l’armée - Stanley McChrystal - de s’être ouvertement moqué du vice-Président de l’époque Joe Biden et d’autres membres de l'administration Obama. Il fut remplacé peu de temps après cette polémique. C’est lui qui a inspiré le personnage campé par Brad Pitt.
|
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly