SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Inspiré de faits réels, Une intime conviction revient sur la disparition de Suzanne Viguier et le procès dont son époux a fait l'objet. En 2009, le cinéaste Karim Dridi a parlé de Jacques Viguier à Antoine Raimbault, qui se rappelle : "Un homme un peu curieux, très cinéphile, qu’il a croisé dans des festivals et qui est sur le point de comparaître devant la cour d’assises pour le meurtre de sa femme, disparue neuf ans plus tôt. Je lui réponds que le sujet est délicat, complexe, et qu’on ne fait plus vraiment de films judiciaires en France. Mais mon ami Karim persiste, il a lu quelques uns de mes scenarii – toujours des histoires de doute – et il est convaincu que cette histoire va résonner en moi. Je descends alors à Toulouse pour assister au procès et là je découvre à la fois la justice de mon pays et le calvaire de cette famille. Celui d’un homme accusé sans preuve, mais aussi celui des enfants qui grandissent depuis près de dix ans dans cette terrible équation : « Maman a disparu et papa est accusé de l’avoir assassinée. »"
Pour se préparer en amont du tournage, Antoine Raimbault a mis en place un atelier d’improvisation, ou plutôt d’initiation aux assises. Le cinéaste a ainsi convié un avocat pénaliste pour détailler tout le protocole aux acteurs du prétoire : leur expliquer par exemple comment est distribuée la parole, quel rôle a le président, l’avocat général, les avocats de la partie civile, etc.
"Puis on a reconstitué la disposition d’une cour d’assises dans des bureaux. J’ai même demandé aux acteurs d’enfiler leur robe. Je leur faisais préparer le PV de tel flic qui viendrait le lendemain et qu’il leur faudrait interroger. A la barre, je faisais venir des comédiens que j’avais nourris, ainsi que de véritables protagonistes judiciaires comme une commissaire de police ou un psychiatre ayant expertisé Jacques Viguier. Et chacun leur tour, nos acteurs posait leurs questions, trouvant peu à peu leurs marques dans ce jeu de rôle. Jusqu’au moment où j’ai fait venir Emilie, qui leur a raconté sa vérité, ses dix années de combat", confie Raimbault. |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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