UN ILLUSTRE INCONNU
Nom Original   ​UN ILLUSTRE INCONNU
Réalisateur   MATTHIEU DELAPORTE
Date de sortie  23/08/2014
Durée   1h58
Genre   THRILLER
​Nationalité   FRANCAISE

Films Réalisés 3
dont
LA JUNGLE (2006)
LE PRENOM (2012)

Matthieu Kassovitz
SEBASTIEN NICOLAS / HENRI DE MONTALTE

Marie-Josée Croze
CLEMENCE

Eric Caravaca
DEVEAUX

Olivier Rabourdin
PIERRE CHAMBARD

Philippe Duclos
PRETRE


SYNOPSIS
Sébastien Nicolas a toujours rêvé d’être quelqu’un d’autre. Mais il n’a jamais eu d’imagination. Alors il copie. Il observe, suit puis imite les gens qu’il rencontre. Il traverse leurs vies. Mais certains voyages sont sans retour.

​​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Durant les 13 semaines de tournage, Mathieu Kassovitz passait quatre heures par jour au maquillage. Le maquilleur, Pierre-Olivier Persin, a travaillé en amont pendant près d’un an avant le début du tournage, pour mettre au point un maquillage capable de transformer le comédien au gré des personnages qu’il incarne.

Tout le film Un illustre inconnu est raconté à la première personne. Comme le dit Matthieu Delaporte : "Le point de départ était vraiment de dire «je» tout au long du récit et d’écrire l’histoire de quelqu’un qui a l’impression de n’être personne… à la première personne !"
​Un illustre inconnu flirte constamment avec le thriller. Le personnage de Matthieu Kassovitz est proche d'un tueur en série qui ne passe jamais à l'acte. Le réalisateur explique : "Je voulais jouer sur tous les codes du serial killer, tout en m’intéressant à un homme incapable de faire le mal."

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Voici un film curieux et qui nécessite de la patience pour en apprécier l’histoire. Avec un rythme très lent et un personnage central volontairement sans charisme, on part de très loin pour donner de l’intérêt au spectateur de suivre la vie aussi vide et triste de Sébastien Nicolas. Mais finalement, si on fait preuve d’un peu de persévérance, l’intrigue peut soudainement s’avérer intéressante. Ainsi l’idée du film est bonne et Matthieu Kassovitz est parfait. Mais le défaut principal du film est ce faux rythme qui devient finalement trop pesant.
LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Sébastien Nicolas mène une vie bien triste et ne prend aucun plaisir. Alors il prend l’apparence d’un autre et vit sa vie. Jusqu’au jour où il se rend compte qu’il n’a plus d’intérêt à maintenir en vie le pauvre Sébastien Nicolas. Une bonne histoire mais un peu lente à se mettre en place. Le scénario est prometteur mais le développer un peu plus aurait permis de rendre ce film plus attractif.
LA NOTE : 6/10 

LE JEU
Matthieu Kassovitz est très juste et sobre dans l’interprétation de Sébastien Nicolas. Mais lui aussi souffre de ce non rythme. Même sous les traits de ses « victimes » l’histoire ne change pas de braquet et le film reste trop monotone. 
LA NOTE : 6/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Voici donc le gros point faible de ce thriller. Matthieu Delaporte a sans doute voulu ce rythme lent tout au long du film. Cela créé d’ailleurs une ambiance pesante et un suspense parfois intéressant. Néanmoins, cela en fait un film long et le rythme annihile les quelques rebondissements de l’histoire.
LA NOTE : 5/10 
Les musiques de Jérôme Rabotier sont également très discrètes. D’autant que la bande son est grandement composée de morceaux classiques comme l’immense et magnifique concerto pour violon et orchestre en mi de Felix Mendelssohn Bartholdy.
LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont également à l’image du film, c'est-à-dire : sobre. A l’image de l’appartement de notre anti-héros, on traverse les décors et les lieux sans y laisser la moindre empreinte. Seul, peut-être, l’appartement de M. de Montalte reste assez marquant.
LA NOTE : 7/10 
Pas d'effets spéciaux.
​​​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  6.0 / 10

IMDB   6.7 / 10
Rotten Tomatoes   5.0 / 10
AlloCiné   6.8 / 10
Metacritic   - / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   6.2 / 10
Avoir à Lire   2.5 / 10
Ecran Large   5.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  5.6 / 10

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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN