​TUER N'EST PAS JOUER
Nom Original   ​THE LIVING DAYLIGHTS
Réalisateur   JOHN GLEN
Date de sortie  16/09/1987
Durée   2h05
Genre   ESPIONNAGE
​Nationalité   ANGLAISE

Films Réalisés 9
dont
RIEN QUE POUR VOS YEUX (1981)
OCTOPUSSY (1983)
DANGEREUSEMENT VOTRE (1985)
​PERMIS DE TUER (1989)

Timothy Dalton
JAMES BOND

Maryam d'Abo
KARA MILOVY

Jeroen Krabbé
GAL. GEORGI KOSKOV

Jon Don Baker
BRAD WITHAKER

John Rhys-Davies
GAL. LEONID PUSKHIN


​SYNOPSIS
Lors d'un exercice à Gibraltar d'agents 00 du MI6, un mystérieux criminel tue l'agent 004 après lui avoir lancé une étiquette disant « Smiert' Shpionam » (« Mort aux espions »), nom de code d'une ancienne opération lancée par Staline et arrêtée 20 ans plus tôt. Le criminel tue également un second agent et tente de s'enfuir en volant une voiture. James Bond, qui était aussi de l'exercice, le pourchasse et le criminel finit par mourir, emporté par l'explosion du véhicule qu'il a volé.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Les premières versions du scénario furent rédigées dans l'idée que Roger Moore incarnerait une nouvelle fois le célèbre espion. C'est ce qui explique les nombreuses touches humoristiques qui émaillent le film, originellement destinées au caractère imprimé par Moore au personnage. Dans le film suivant, Timothy Dalton reprend les rênes de son rôle pour jouer un Bond plus sérieux et menaçant.

À la fin du film, alors que Kara et James se trouvent dans une Jeep, deux panneaux routiers indiquent « Islamabad 325 km » et «Karachi 200 km» alors que ces deux villes du Pakistan sont distantes de 1 400 kilomètres. De retour à Pinewood, une anecdote pimente le tournage.
​Le 11 décembre 1986, l'équipe reçoit la visite du Prince et de la Princesse de Galles, visite au cours de laquelle Diana brise une bouteille en sucre sur la tête de Charles, une « cascade » qui enchante les tabloïds. De même que le tir de la roquette lancé dans le laboratoire de « Q » est déclenché par le Prince Charles.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Il s’agit du premier Bond avec les traits de Timothy Dalton. Difficile de prendre la suite de Roger Moore qui endossait le costume de l’agent secret depuis 24 ans. Mais le gallois s’en sort plutôt bien dans un épisode plaisant. L’histoire est intéressante et riche, les personnages sont multiples. Alors même si tout cela est une peu compliquer et brouillon par moment, on retrouve l’esprit Bond perdu il y a déjà quelques temps. Bien sûr le conflit est – ouest est toujours au centre de l’histoire, mais le film gagne en qualité notamment pour les effets spéciaux et entre dans une nouvelle ère. 1985 et Dangereusement Votre semble bien loin tout d’un coup. ​
​​LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Le pré-générique est assez entrainant et on plonge volontiers dans cette nouvelle aventure, marquée, forcément par l’arrivée de Timothy Dalton. Et puis l’histoire devient un peu plus compliquée, un peu plus brouillonne. Une densité appréciable, mais dommageable car le fond de l’histoire n’est pas toujours très claire. On a ainsi une violoncelliste tueuse, une général russe qui trahit son pays, un ancien militaire américain fanatique de la guerre, le KGB et enfin une milice afghane. Ouf !
​ ​ LA NOTE : 7/10 

LE JEU
Timothy Dalton endosse donc le costume de 007. Il récupère une pointe d’humour initialement destinée à son prédécesseur et c’est tant mieux car sa prestation sera ainsi plus sympathique que lors de « Permis de tuer ». Il offre un James Bond direct et offensif, un brin taquin, mais dans l’ensemble, bien plus froid que Roger Moore. Les temps changent. Maryam d’Abo est une bonne James Bond girl, bien que parfois un peu agaçante. Jeroen Krabbé, Joe Don Baker et John Rhys-Davies sont correct, sans plus. ​
​​LA NOTE : 8/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h05. On entre dans une série de film qui vont progressivement dépasser allègrement les 2h. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il se passe beaucoup de choses durant ces 2h. Un peu trop sans doute pour la compréhension soit vraiment bonne.
LA NOTE : 7/10 
John Barry compose ici sa 11ème et dernière bande son pour la saga James Bond. Avec des morceaux  créés en numérique, il faut également noter un générique plutôt bon, interprété par les a-ha, au top de sa popularité durant les années 80.
​LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont multiples et dépaysant. Cette enquête nous emmène à Gibraltar, en Tchécoslovaquie, en Angleterre, au Maroc, en Autriche et enfin en Afghanistan, le tout en pleine fin de guerre froide. Les paysages sont agréables, surtout le tout premier, avec le rocher de Gibraltar, vu d’en haut. 
LA NOTE : 7/10 
Les effets spéciaux s’améliorent nettement. On entre dans une autre ère, avec l’arrivée du numérique, qui va changer la donne en matière de bande son et d’effets. Les cascades sont plus performantes et les trucages invisibles. ​ ​
​LA NOTE : 7/10 

La note de sevenart  7.1 / 10

IMDB   6.7 / 10
Rotten Tomatoes   6.4 / 10
AlloCiné   6.2 / 10
Metacritic   - / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   6.1 / 10
Avoir à Lire   2.5 / 10
Ecran Large   - / 10
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​La moyenne sans 7  5.8 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN