SPIDER-MAN : NO WAY HOME
Nom Original   ​SPIDER-MAN : NO WAY HOME
Réalisateur   JON WATTS
Date de sortie  15/12/2021
Durée   2h28
Genre   SCIENCE-FICTION
​Nationalité   AMERICAINE​

Films Réalisés   5
dont
SPIDER-MAN : HOMECOMING (2017)
SPIDER-MAN : FAR FROM HOME (2019)

Tom Holland
PETER PARKER

Andrew Garfield
PETER PARKER

Tobey Maguire
PETER PARKER

Zendaya
MICHELLE JONES-WATSON

Benedict Cumberbacht
STEPHEN STRANGE

​​​​​SYNOPSIS
Pour la première fois dans son histoire cinématographique, Spider-Man, le héros sympa du quartier est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie normale de ses lourdes responsabilités de super-héros. Quand il demande de l'aide à Doctor Strange, les enjeux deviennent encore plus dangereux, le forçant à découvrir ce qu'être Spider-Man signifie véritablement.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Spider-Man: No Way Home se déroule durant l'été 2024. Le film démarre immédiatement après Far From Home, qui se déroule huit mois après Avengers : Endgame, mais se situe avant la série Hawkeye, qui se passe à Noël 2024 (une photo de tournage montrant Kate Bishop devant une pancarte indiquant "Bonne année 2025" l’annonçait et la série l’a confirmé).
Willem Dafoe (le Bouffon Vert), Alfred Molina (Docteur Octopus), Thomas Haden Church (l'Homme-sable), Rhys Ifans (le Lézard) et Jamie Foxx (Electro), vus dans des films appartenant aux franchises Spider-Man mises en scène par Sam Raimi et Marc Webb, reprennent leur rôle de méchant dans Spider-Man: No Way Home (en raison du sort lancé par Doctor Strange qui a mal tourné).
Comme il était impossible de tourner à New York en raison des restrictions mises en place pendant la pandémie, l'équipe technique a dû reconstituer certains sites new-yorkais en studio. Parmi eux : les marches du Manhattan Science, d'habitude filmées sur un campus à Brooklyn, ont été réalisées entre deux plateaux à Atlanta ; la devanture d’un magasin d'Atlanta a été réaménagée pour figurer le magasin de donuts préféré de Jon Watts ; l’extérieur du Sanctum Sanctorum du Docteur Strange, tourné habituellement à Bleecker Street dans le Greenwich village, a été reconstitué grâce aux décorateurs.​​

Spider-Man: No Way Home est le 27ème film de l'univers cinématographique Marvel entamé en 2008 avec Iron Man et le 4ème de la phase IV, après Black Widow, Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux et Les Eternels.
Avec Spider-Man: No Way Home, Tom Holland incarne pour la sixième fois ce personnage Marvel, après Captain America: Civil War, Spider-Man: Homecoming, Avengers: Infinity War, Avengers: Endgame et Spider-Man: Far From Home.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
L’arrivée de l’univers de la MCU ne pouvait se faire sans relancer la série de films autour de l’homme araignée, mais l’effet de surprise, avec l’arrivée de Tom Holland, n’a pas généré un effet réellement pérenne. Car si le premier film, « Homecoming » fut réussi, la suite « Far From Home » deux ans plus tard, en 2019 montre déjà clairement les limites. Ce nouvel opus est la suite directe de la saga, suite à la mort de Mysterio et il ne va qu’accentuer la déception autour de cette franchise qui ne semble pourtant pas s’essouffler. En effet, 3 autres films sont dans les tuyaux. Quand on pense que le 2ème opus de cette nouvelle série incarnée par Tom Holland était déjà scénaristiquement poussif, malgré la présence de Jake Gyllenhaal. Quand on voit qu’ici on est obligé de faire un Avengers à la Spider-Man en réunissant tous les méchants historiques et les 3 versions de Spider-Man (Maguire – Garfield – Holland) pour obtenir un petit résultat décevant. Que vont être les suivants ? On peut s’attendre au pire.
LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Le scénario est ici clairement insuffisant. On hésite entre se satisfaire de revoir tous ces personnages historiques dans un même film, et la déception de cette nostalgie poussive qui consiste à ressortir les vielles réussites pour tenter de prolonger un peu la fête. On sent clairement qu’on tire la ficelle jusqu’au bout, que Tom Holland n’a en fait rien à raconter, que les autres font de la figuration plus qu’autre chose. On les sent gênés d’être là. L’image la plus flagrante est cette discussion des 3 Parker sur le toit à propos de leurs pannes de toile respectives. C’est franchement gênant.
LA NOTE : 3/10

LE JEU
Les acteurs sont moyens, mais comment pourrait-il en être autrement. Tout d’abord, le risque du surnombre est qu’aucun n’ai le temps de réellement s’exprimer et en faisant le minimum, c’est souvent mauvais. Deuxièmement, l’accumulation de personnages cachant la grande faiblesse du scénario, ils n’ont réellement pas grand chose à dire d’intelligent, donc ils sont mauvais. On ne retrouve pas l’humour originel de la Marvel, ni les dialogues qui ont souvent fait mouche dans la plupart des films et qui auraient pu aider un peu les acteurs.
LA NOTE : 5/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h28. Pour ne rien. En fait ce film est une transition vers peut-être quelque chose de mieux. On peine à y croire mais sait-on jamais. Le problème c’est qu’une transition de 2h28 c’est du foutage de gueule. On la vend avec un Doctor Strange, 3 Spider-Man et 5 méchants, mais c’est du vent car il n’y a aucune histoire et donc aucun rythme.
LA NOTE : 5/10
La musique est signée Michael Giacchino. Elle accompagne le naufrage sans plus. Ce sont les violons du Titanic, s’énervent un peu lors des combats, dégoulinent lors des passages dramatiques qui ne font pleurer que les plus sensibles d’entre nous.
LA NOTE : 4/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont les habituels de la saga. La statue de la liberté avec un bouclier de Captain América géant est la seule originalité, sinon : New York, New York et toujours New York. C’est bien simple, on pourrait superposer les décors des 3 derniers Spider-Man, on aurait les mêmes appartements, les mêmes ponts, les mêmes rues…Il serait temps que Spider-Man prenne des vacances…
LA NOTE : 5/10
Les effets spéciaux sont bons. On ne peut pas dire grand-chose, mais ils deviennent la norme. Une norme entrée dans les codes, que l’on a l’habitude de voir aussi à cause de l’avalanche de films proposés par la Marvel elle-même. C’est là tout le problème. Ils ont élevé le niveau à un point jamais atteint il y a 15 ans avec Iron-Man. Depuis on a eu droit à 27 films, qui ont rendu ce niveau historique banal. 
LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  5.0 / 10

IMDB   8.3 / 10
Rotten Tomatoes   9.3 / 10
AlloCiné   6.6 / 10
Metacritic   7.1 / 10
Vodkaster Télérama  3.2 / 10
Sens Critique   6.1 / 10
Avoir à Lire   6.0 / 10
Ecran Large   5.0 / 10
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​La moyenne sans 7  6.5 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN