SIBYL
Nom Original   ​SIBYL
Réalisateur   JUSTINE TRIET
Date de sortie  24/05/2019
Durée   1h40
Genre   DRAME
​Nationalité   FRANÇAISE​

Films Réalisés  3
dont
VICTORIA (2016)

Virginie Efira
SIBYL

Adèle Exarchopoulos
MARGOT VASILIS

Gaspard Ulliel
IGOR MALESKI

Sandra Hüller
MIKAELA SANDERS

Laure Calamy
EDITH

​​​​SYNOPSIS
Sibyl est une romancière reconvertie en psychanalyste. Rattrapée par le désir d'écrire, elle décide de quitter la plupart de ses patients. Alors qu'elle cherche l'inspiration, Margot, une jeune actrice en détresse, la supplie de la recevoir. En plein tournage, elle est enceinte de l'acteur principal… qui est en couple avec la réalisatrice du film. Tandis qu'elle lui expose son dilemme passionnel, Sibyl, fascinée, l’enregistre secrètement. 

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Publié en 1974, l'ouvrage a déjà donné lieu à une libre adaptation cinématographique intitulée À la place du coeur par Robert Guédiguian en 1998. Le réalisateur de Moonlight découvre Si Beale Street pouvait parler en 2009-2010 et décide en 2013 d'en tirer un script. Il s'installe en Europe pour le faire, plus précisément à Berlin, après avoir été à Bruxelles pour la rédaction de Moonlight.
Pour l'équipe, il était impensable de ne pas tourner à Harlem. Il s'agissait de rendre hommage aussi bien à la ville qu'au texte de James Baldwin. Une partie du tournage s'est déroulée à St. Nicolas Avenue, que Barry Jenkins connaît bien pour avoir longtemps vécu dans le coin, sur la 145ème rue. Le chef-décorateur Mark Friedberg y a déniché un immeuble de type "brownstone" vidé car en pleine rénovation. C'est là qu'a été construit l'appartement.
Les clichés de photographes tels que Gordon Parks, Jack Garofalo et Paul Fusco ont permis de restituer l'ambiance des quartiers de la ville à la fin des années 60 et au début des années 70. Les photographies des "Tombs" (prisons new-yorkaises) de 1973-74 signées Bruce Davidson se sont également avérées inestimables.

Justine Triet retrouve Virginie Efira après Victoria. La réalisatrice revient sur sa collaboration avec l’actrice belge : "Avec ce film, j’ai eu l’impression de découvrir d’autres visages de Virginie. Elle comprend tout ce que je cherche, ça va vite. La glace était brisée, j’ai osé tout lui demander, et elle m’a fait confiance. Elle s’est totalement abandonnée".
Justine Triet s'est inspirée de la série En Analyse ainsi que d'Une autre femme de Woody Allen, un film qui l'a hantée dès le début de l'écriture : "Etrangement, je n’adore pas ce film, mais son principe narratif me fascine : une femme, cherchant le calme et l’inspiration, se retrouve face à une autre femme qui la plonge dans un vertige abyssal et fait exploser toute sa vie..." La cinéaste est également allée à la rencontre de psychanalystes qui ont vécu des expériences déstabilisantes avec un patient.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Après « Victoria » Justine Triet prend donc l’habitude de confier à Virginie Efira le rôle titre de son film et de choisir pour titre du film, le prénom du protagoniste. Et devinez quoi, elle interprète une femme paumée, alcoolique, mal dans sa peau, incapable de s’occuper de ses enfants ou d’avoir une quelconque stabilité, un rôle récurrent pour l’actrice belge. Un sentiment de déjà vu qui n’est pas totalement étranger à l’aspect brouillon du film. 
​​​LA NOTE : 5/10

L’HISTOIRE
On ne sait finalement pas trop où le scénario veut nous emmener. Affiché comme une comédie, ce film ne l’est certainement pas. On se positionne plus sur un drame, une histoire triste et dramatique que celle d’une Sibyl qui perd pied complètement et transgresse toutes les règles qu’elle s’était fixée pour tenir debout, pour marcher droit, sans tituber, sans chuter. Et cela devient assez pathétique. 
​​​LA NOTE : 4/10

LE JEU
C’est toujours dommage de voir Virginie Efira jouer tout le temps le même type de rôle. « Victoria » en 2016, « Pris de Court » en 2017 et éventuellement « Continuer » en 2018 que l’on peut mettre dans le même panier, cela fait 4 fois le même type de rôle sur ses 6 derniers films ! Pourquoi ? Après, dans l’ensemble les acteurs sont assez bons, mais l’histoire trop confuse, ne permet pas de les mettre vraiment en avant.
​​​LA NOTE : 6/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h40. On s’ennuie un peu, tout au long du film avec cette sorte de faux rythme et surtout parce qu’on ne sait pas trop comment se positionner. Le film s’aventure à un moment donné sur le terrain du thriller psychologique avec une Sibyl qui se sent manipulée. Si on avait poursuivit dans cette voie on aurait pu avoir un très bon film, mais on reste dans le drame d’une Sibyl qui détruit tout et déçoit ses proches autant que le film nous déçoit.
​​​LA NOTE : 5/10
Pour la musique, en guise de générique, on a un monologue d’éditeur. Puis un peu de piano une fois arrivé en Italie. Des mélodies dramatiques, pour appuyer le sentiment de perdition du protagoniste. On a d’ailleurs droit à Un giorno come un altro de Nino Ferrer ou encore un peu de Vivaldi.
​​​LA NOTE : 5/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Même les décors sont décevants. Et pourtant on quitte Paris et on s’en va en Italie, près du Stromboli, sur l’eau, au milieu de la nature. Décidément rien ne va. Le marasme pesant, persistant emporte tous les côtés positifs éventuels.
​​​LA NOTE : 5/10

Pas d'effets spéciaux.
​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  5.0 / 10

IMDB   6.0 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   5.4 / 10
Metacritic   - / 10
Vodkaster Télérama  5.7 / 10
Sens Critique   6.0 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   6.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  5.8 / 10

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Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN