|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Publié en 1974, l'ouvrage a déjà donné lieu à une libre adaptation cinématographique intitulée À la place du coeur par Robert Guédiguian en 1998. Le réalisateur de Moonlight découvre Si Beale Street pouvait parler en 2009-2010 et décide en 2013 d'en tirer un script. Il s'installe en Europe pour le faire, plus précisément à Berlin, après avoir été à Bruxelles pour la rédaction de Moonlight.
Pour l'équipe, il était impensable de ne pas tourner à Harlem. Il s'agissait de rendre hommage aussi bien à la ville qu'au texte de James Baldwin. Une partie du tournage s'est déroulée à St. Nicolas Avenue, que Barry Jenkins connaît bien pour avoir longtemps vécu dans le coin, sur la 145ème rue. Le chef-décorateur Mark Friedberg y a déniché un immeuble de type "brownstone" vidé car en pleine rénovation. C'est là qu'a été construit l'appartement.
Les clichés de photographes tels que Gordon Parks, Jack Garofalo et Paul Fusco ont permis de restituer l'ambiance des quartiers de la ville à la fin des années 60 et au début des années 70. Les photographies des "Tombs" (prisons new-yorkaises) de 1973-74 signées Bruce Davidson se sont également avérées inestimables.
Si Beale Street pouvait parler est adapté du roman de James Baldwin, auquel le film est dédié. Il s'agit de l'auteur préféré du réalisateur Barry Jenkins : "Ces livres m’ont permis de mieux comprendre ce qu’était la masculinité, et ce qu’était la masculinité noire. Je n’ai pas eu de révélation grâce à l’un de ses propos en particulier, mais plutôt grâce à la manière dont il s’exprimait et à la qualité des recherches qu’il menait quand il s’intéressait à un sujet. L’héritage qu’il nous a laissé est majeur et inestimable. James Baldwin est un auteur important parce qu’il disait la vérité".
|
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly