GUY GEORGES
la rubrique des faits divers : serial killer
Le Fait Divers :
Guy Rampillon naît le 15 octobre 1962 à Vitry-le-François. Son père, George Cartwright, soldat afro-américain est cuisinier sur la base américaine de l'OTAN de Marly-le-Roi, de passage en France et déjà marié aux États-Unis. Sa mère, Hélène Rampillon [Angevine] est montée à Marly-le-Roi travailler « au bouchon », dans les bars américains.
Guy Rampillon est rapidement renié et abandonné par sa mère, et rejeté par ses grands-parents maternels qui considérent que Guy n'est que le fruit d'une aventure extra-conjugale et sont mal à l'aise avec la couleur foncée de sa peau.
Guy Rampillon est d'abord placé chez des nourrices à Angers qu'Hélène ne peut, ou ne veut pas payer, puis confié le 9 mai 1963 à la DDASS qui le place dès le 4 juin 1963 dans la banlieue d'Angers, chez la famille Morin qui compte cinq enfants. Mme Jeanne Morin avait déjà eu par la DDASS un enfant noir qu'elle avait pleuré quand on le lui avait repris. Guy Georges est accueilli comme un enfant de substitution. Il révèle très tôt un caractère solitaire au sein de cette famille nombreuse constituée de treize enfants adoptés, puis, très vite, un tempérament violent et agressif
Sa scolarité est chaotique. À quatorze ans, il tente d'étrangler de ses mains une de ses sœurs adoptives, Roselyne Derouineau, handicapée mentale, qu'il apprécie pourtant. Cet incident est passé sous silence par les Morin, sur les conseils du Dr Longereau, qui soigna Roselyne, soucieux de laisser une chance à Guy.
À seize ans, il récidive en agressant Christiane, sœur de Roselyne, en tentant de l'étrangler avec un pied de tabouret. Dans les deux cas, il semble avoir agi par pulsion.
Malgré un meilleur encadrement, le cas du jeune homme ne s'améliore pas. Le 6 février 1979, il agresse la jeune Pascale C. à sa descente de bus. Après une tentative de racket, il tente de l'étrangler mais la jeune fille parvient à s'échapper. Arrêté par la police, il est relâché une semaine plus tard. Totalement seul à sa sortie de prison, rejeté par sa famille d'accueil, il déprime et se met à boire. Un an plus tard, il rechute dans ses crises de folie et agresse successivement en mai 1980 Jocelyne S. puis Roselyne C. Pour cette dernière, l'agression est très violente puisque Georges poignarde sa victime à la joue. Arrêté de nouveau, il purge alors un an de prison à Angers. À sa sortie de prison le 10 février 1981, il ne fait l'objet d'aucun suivi spécialisé et décide de s’installer à Paris.
En janvier 1991, Guy Georges tue pour la première fois, assouvissant une pulsion latente et trouvant ainsi le moyen de ne plus avoir de plaignante capable de le dénoncer.
« Le tueur de l'Est parisien » (comme la presse commence alors à le surnommer) récidive le 8 novembre 1994 en assassinant Elsa Benady (22 ans) dans le parking souterrain de sa résidence dans le 13e arrondissement.
De nombreuses équipes de policiers sont alors mobilisées pour arrêter le tueur, avec à leur tête Martine Monteil, nouvelle cheffe de la Brigade criminelle. C'est après une surveillance de tous les lieux que Guy Georges a l'habitude de fréquenter, et malgré une ultime et retentissante nouvelle bavure (la presse annonce son identité sur les ondes le matin même du jour qui va être celui de son arrestation, alors qu'il fait l'objet de plusieurs mandats d'arrêt, est recherché par toutes les polices et ne sait pas qu'il a été identifié), il est interpellé à 12 h 45, non loin de la station de métro Blanche dans le 9e arrondissement de Paris, le 26 mars 1998, après 14 agressions et 7 meurtres.
Lors de son procès qui débute le 19 mars 2001, il commence par nier tous les meurtres, puis le 27 mars finit par avouer lorsqu'il se trouve confronté à sa victime rescapée, Élisabeth Ortega. En pleurant il reconnaît sept meurtres et une agression. Les deux avocats de Guy Georges, Alex Ursulet et Frédérique Pons (l'ex-épouse de celui-ci et qui a bien voulu l'assister), ne peuvent désormais plus poursuivre leur stratégie de tout nier en bloc et adoptent celle de la rédemption. Le 5 avril 2001, Guy Georges est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans.
Le Jugement :
Guy Georges est condamné à la prison à perpétuité en 2001, avec une période de sûreté de 22 ans.
L'AFFAIRE SK1
réalisateur :
|
Le Résumé :
|
Proudly powered by Weebly