ANDREÏ TCHIKATILO
la rubrique des faits divers : serial killer
Le Fait Divers :
Andreï Romanovitch Tchikatilo (Андре́й Рома́нович Чикати́ло), né le 16 octobre 1936 à Lablotchnoïe, un village de l'oblast de Soumy, en URSS d'Ukraine. Les parents d'Andreï Tchikatilo, agriculteurs, vivent dans la misère. Sous la férule de Staline, la collectivisation des terres a engendré d'importantes famines. La famine en Ukraine est telle que sa mère lui raconte que son frère Stephan, de quatre ans son aîné, a été enlevé, tué et mangé par des voisins cannibales. Il vit avec ses parents dans une petite cabane et dort dans l'unique lit familial. À chaque fois qu'il urine dans son lit la nuit, sa mère le bat. Après des études de langues, de littérature, et de génie mécanique à l'Université de Rostov, Tchikatilo devient instituteur. En 1963, il se marie avec Feodosia Odnatcheva, fille d'un mineur, avec qui il a une fille, Lioudmila, puis un garçon Iouri, malgré les pannes sexuelles répétées de l'époux.
Tueur en série organisé, il assassine dans cette région des femmes et de nombreux enfants des deux sexes. Impuissant, il ne peut obtenir de satisfaction sexuelle qu’en torturant et en assassinant. Il les mutile puis consomme la chair de ses victimes, notamment les seins et les organes sexuels ; il retire les yeux du corps de ses victimes (énucléation). Il est possible qu'il ait également ressenti un plaisir sexuel en mangeant ses victimes. Tchikatilo affirme être dégoûté par ce qu'il appelait les « mœurs relâchées » de ses victimes, principalement des prostituées et des fugueurs
Le 6 novembre 1990, Tchikatilo est contrôlé par un policier en civil près d'une gare ferroviaire avec des traces d'herbe sur le pantalon et du sang sur le visage, peu de temps avant la découverte d'un nouveau corps. Bourakov et Kostoïev croisent le rapport de ce policier avec le profil psychologique qu'ils ont établi. Le 20 novembre 1990, il est arrêté devant son domicile familial. Les enquêteurs découvrent dans sa mallette un couteau de cuisine. Tchikatilo passe rapidement aux aveux : « Je suis persuadé que je souffre d'une espèce de maladie », explique-t-il pour se justifier. Tueur, violeur, anthropophage, il se crédite lui-même de 55 assassinats alors que la justice, faute de preuves, en retient 52 : 21 garçons de 8 à 16 ans, 14 fillettes appartenant à la même classe d'âge et 17 femmes adultes. Le procès de Tchikatilo s'ouvre le 14 avril 1992. Dans le box des accusés séparé par des barreaux du reste de la salle (comme c'est la règle dans les prétoires russes pour les procès criminels), il coupe les plaidoiries par des soufflements d'impatience ou des bribes de phrases incohérentes. Condamné à mort le 15 octobre 1992 pour le meurtre de 52 femmes, enfants et adolescents entre 1978 et 1990, principalement dans la région de Rostov-sur-le-Don, actuelle Fédération de Russie, il est exécuté d'une balle dans la nuque le 14 février 1994. « Le monstre de Rostov » ou l'« éventreur de Rostov » est classé parmi les plus grands criminels du siècle.
Le Jugement :
Andreï Tchikatilo est condamné à mort le 15 octobre 1992 et exécuté d'une balle dans la nuque en 1994.
ENFANT 44
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Le Résumé :
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EVILENKO, LE MONSTRE DE ROSTOV
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CITIZEN X
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