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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Vincent Goumard, le journaliste incarné par Gilles Lellouche, n'est que pure fiction. Jean-Paul Rouve explique comment lui est venue l'idée de ce personnage : "C'est en réfléchissant aux raisons qui me poussaient à vouloir jouer Spaggiari que ce personnage est né. Et on a inventé un type qui a une vie ordinaire, presque banale, en tout cas bien ordonnée, qui traque Spaggiari et, une fois qu'il l'a approché, se laisse peu à peu séduire par lui, pas tant par ce qu'il a fait que par ce qu'il est... En fait, ma référence, c'était Presque célèbre. La vedette du film de Cameron Crowe, ce n'est pas le groupe de rock, mais le gamin qui rêve d'être journaliste pour Rolling Stone et qui suit les musiciens. L'histoire est toujours vue à travers son regard. Là, c'est pareil : tout est vu à travers les yeux du "journaliste" ou à travers les souvenirs que lui raconte Spaggiari. Ce qui m'intéressait, c'est le rapport humain qui, au fur et à mesure de leurs rencontres, va se développer entre ces deux hommes, le lien qui se noue entre eux. Le "journaliste" était un moyen idéal pour parler de ces contradictions entre la raison et la séduction, entre la vie qu'on a et la vie qu'on rêve..."
En guise de préparation, Jean-Paul Rouve s'est lancé dans un méticuleux travail de documentation, consultant de nombreuses archives, rencontant des journalistes qui avaient interviewé Spaggiari et des gens qui l'avaient connu.
"On a essayé de rencontrer sa dernière compagne, Julia, confie-t-il, mais elle ne veut pas parler, ni se montrer. C'est une histoire d'amour incroyablement belle. Elle était d'une riche famille, elle a tout quitté par amour pour le suivre en cavale. Elle l'a toujours protégé. Depuis sa mort, jamais, elle n'a donné d'interviews, jamais, elle ne s'est montrée. Magnifique !" |
La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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